La fibrose pulmonaire est une maladie progressive qui touche des milliers de personnes au Canada. Elle fait partie d’un ensemble de plus de 200 sous-catégories appelées maladies pulmonaires interstitielles fibrosantes progressives. Pour mieux comprendre cette maladie, examinons de plus près ses mécanismes et ses conséquences.
Inflammation et cicatrisation
La fibrose pulmonaire survient suite à une agression sévère ou répétée des poumons. En réponse à cette agression, une inflammation chronique se développe. L’inflammation est une réaction naturelle de défense du corps pour se protéger contre les agressions extérieures. Cependant, dans le cas de la fibrose pulmonaire, cette inflammation devient permanente.
L’inflammation chronique conduit à la formation de tissu cicatriciel dans les poumons. Pour mieux comprendre ce concept, imaginez une éponge sèche, rigide et difficilement compressible, qui symbolise le tissu pulmonaire cicatrisé caractéristique de la fibrose pulmonaire. Au contraire, un tissu pulmonaire sain est comparable à une éponge mouillée, souple et flexible.
Ainsi, les poumons atteints de fibrose pulmonaire perdent leur élasticité et deviennent rigides. De plus, l’épaississement de la paroi des alvéoles, les petits sacs permettant les échanges gazeux, entrave le passage de l’oxygène dans le sang et l’élimination du dioxyde de carbone.
Changements observés sur les poumons en présence de la fibrose pulmonaire
Les images ci-dessous illustrent les changements qui surviennent dans les poumons lorsqu’une personne est atteinte de fibrose pulmonaire.
Ces modifications affectent les alvéoles, les petites bronches et les vaisseaux sanguins pulmonaires, entraînant une détérioration de la capacité respiratoire.
En conclusion, la fibrose pulmonaire est une maladie complexe causée par une inflammation chronique et une cicatrisation excessive des poumons. Il est essentiel de mieux comprendre cette maladie pour développer des traitements efficaces et améliorer la qualité de vie des personnes qui en souffrent.