La fin du moteur thermique en Europe en 2035 : une décision absurde imposée par la force

La fin du moteur thermique en Europe en 2035 : une décision absurde imposée par la force

Le 8 juin 2022, 339 eurodéputés ont voté en faveur de l’interdiction du moteur thermique en Europe d’ici 2035. Cette décision, prise sans une étude sérieuse des conséquences, affectera considérablement nos vies. L’Europe a tranché : à partir de 2035, toutes les voitures neuves vendues sur le continent devront être entièrement électriques. Cependant, cette mesure aura un impact minime sur la planète car aucun autre continent n’a prévu une telle mesure radicale. Seule la Chine l’envisage, mais sans précision et rappelons qu’il s’agit d’une dictature.

Une mesure insignifiante pour l’environnement

Selon nos calculs, cette mesure ne représente que 2,16 % des émissions mondiales de CO2, soit une réduction annuelle de seulement 0,11 % au niveau planétaire, dont 0,015 % pour la France. Bien que toute réduction soit bienvenue, il est légitime de se demander si cela en vaut la peine compte tenu des sacrifices et des contraintes qu’elle implique.

Un marché électrique artificiel

Actuellement, seuls 12 % des véhicules immatriculés en France sont électriques, ce qui signifie que la grande majorité des consommateurs ne sont pas convaincus par cette technologie. De plus, ces chiffres sont artificiellement gonflés par les primes gouvernementales accordées à l’achat de voitures électriques. Les constructeurs sont également contraints par l’Europe d’atteindre des objectifs d’émissions de CO2, ce qui les pousse à promouvoir les voitures électriques. Malgré cela, le marché stagne à 12 %, alors que l’offre de véhicules électriques ne cesse de croître.

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Les consommateurs piégés

Dès 2035, l’Europe obligera la majorité des consommateurs à passer à la voiture électrique, même si celle-ci ne correspond pas à leurs besoins ou à leurs préférences. Cette décision ne tient pas compte de la disponibilité limitée des bornes de recharge rapide et de la dépendance accrue à l’électricité. De plus, une fois que les voitures électriques seront les seules disponibles sur le marché, l’État n’aura plus besoin de maintenir les aides financières, ce qui entraînera probablement une hausse des prix.

Taxes et pénuries à venir

Cela signifie également que les automobilistes seront à la merci des fluctuations du prix de l’électricité, sans aucune alternative. De plus, l’État devra compenser la perte des 40 milliards d’euros générés chaque année par les taxes sur le carburant. Il est inévitable que ces taxes soient reportées sur les véhicules électriques, rendant ainsi leur coût d’utilisation aussi élevé, voire plus élevé, que celui des voitures thermiques actuelles. De plus, cette transition forcée risque d’avoir un impact négatif sur l’économie automobile, avec une chute des ventes de voitures neuves.

Les constructeurs chinois en profitent

Finalement, les constructeurs chinois bénéficient de cette situation en proposant des voitures électriques subventionnées par l’État. MG, Aiways, Link & Co sont autant de marques chinoises qui envahissent le marché français grâce à ces aides. Même la Dacia Spring, le best-seller actuel des voitures électriques en France, est fabriquée en Chine.

Il est espéré que les différents pays européens prendront conscience des conséquences désastreuses de cette loi absurde sur leur marché automobile et la modifieront ou la reporteront, en tenant compte des modèles hybrides. Il est nécessaire d’agir avec bon sens et de ne pas se laisser dicter les décisions par 339 eurodéputés qui ne voient que leurs bureaux.

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