La finance verte : investir pour un avenir durable

La finance verte : investir pour un avenir durable

Les accords de Paris de 2015 nous ont rappelé l’urgence de prendre des mesures face au changement climatique. Pour répondre à ce défi, lors du second One Planet Summit à New York en 2018, Emmanuel Macron a appelé à l’émergence d’une finance durable et respectueuse de l’environnement. Découvrez la finance verte, ses objectifs, ses outils et ses enjeux.

Qu’est-ce que la finance verte ?

La finance verte regroupe les actions et opérations financières favorisant la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique. Elle intègre les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les démarches d’investissement responsable (IR). Son ambition est de contribuer à la décarbonation de nos économies, de ralentir le réchauffement climatique et de promouvoir une économie durable pour l’environnement. Pour atteindre ces objectifs, la finance durable s’appuie sur différents instruments et mécanismes tels que les obligations vertes, les labels ISR et les fonds verts.

Qu’est-ce qu’une obligation verte ?

Lors de la COP21 en 2015, la France s’est engagée à émettre des obligations vertes, également appelées green bonds. Ces titres de dette sont émis sur les marchés financiers pour financer des projets de lutte contre le réchauffement climatique et de transition énergétique. Les obligations vertes visent principalement à lutter contre le changement climatique, à protéger la biodiversité, à réduire la pollution de l’eau, de l’air et du sol, ainsi qu’à s’adapter au changement climatique.

Les outils de la finance verte

En plus des obligations vertes, il existe d’autres outils pour favoriser le financement de la transition écologique. Parmi ceux-ci, on trouve le marché au carbone, qui alloue des “droits à polluer” échangeables sur un marché. Le bonus-malus écologique vise à encourager l’achat de voitures moins polluantes en augmentant le coût d’achat des véhicules polluants. Les placements et travaux verts offrent des avantages fiscaux, tandis que la taxe carbone vise à inciter à une réduction des émissions de CO2.

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Les enjeux de la finance verte

Le principal enjeu de la finance verte est de financer la transition écologique et de soutenir des projets retardant le changement climatique. Pour y parvenir, le ministère de la transition écologique doit créer un environnement commun à tous les acteurs, avec des règles équitables, des conditions précises, des labels uniques, une transparence et une traçabilité des fonds accessibles à tous. Les acteurs financiers doivent également veiller à ne pas financer des projets énergivores ou destructeurs d’écosystèmes, et favoriser les investissements socialement responsables.

Les labels dédiés à la finance verte en France

Pour garantir la qualité des actifs verts et suivre les flux financiers vers la transition énergétique, la France a créé trois labels :

  • Le label Greenfin, qui garantit la qualité verte des fonds d’investissement et s’adresse aux acteurs financiers agissant au service du bien commun.
  • Le label financement participatif de la croissance verte, qui soutient le développement de projets verts par le biais du financement participatif.
  • Le label investissement socialement responsable (ISR), qui vise à concilier performance économique et impact social et environnemental.

Ces labels permettent aux épargnants de contribuer au développement durable en investissant dans des entreprises responsables.

Un exemple inspirant : Larry Fink, patron de BlackRock

Larry Fink, le patron de BlackRock, numéro mondial de la gestion d’actifs, est un exemple inspirant dans le domaine de la finance verte. Avec plus de 8 500 milliards de dollars d’actifs sous gestion, il s’est engagé à convertir les entreprises à la lutte contre le réchauffement climatique. Cette prise de position a incité tous les acteurs financiers à agir pour la transition écologique.

La finance verte offre une opportunité d’investir tout en respectant l’environnement et en soutenant des projets à impact positif. Elle propose différents mécanismes tels que les obligations vertes, les projets de financement participatif écologique, le marché au carbone, le bonus-malus écologique et la taxe carbone. Face à l’urgence climatique, l’Europe joue un rôle essentiel dans le développement de la finance durable. Les gouvernements et la Commission européenne agissent pour rendre cette finance accessible à tous, notamment en offrant des avantages fiscaux pour les placements et travaux verts.

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Les accords de Paris de 2015 nous ont rappelé l’urgence de prendre des mesures face au changement climatique. Pour répondre à ce défi, lors du second One Planet Summit à New York en 2018, Emmanuel Macron a appelé à l’émergence d’une finance durable et respectueuse de l’environnement. Découvrez la finance verte, ses objectifs, ses outils et ses enjeux.

Qu’est-ce que la finance verte ?

La finance verte regroupe les actions et opérations financières favorisant la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique. Elle intègre les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les démarches d’investissement responsable (IR). Son ambition est de contribuer à la décarbonation de nos économies, de ralentir le réchauffement climatique et de promouvoir une économie durable pour l’environnement. Pour atteindre ces objectifs, la finance durable s’appuie sur différents instruments et mécanismes tels que les obligations vertes, les labels ISR et les fonds verts.

Qu’est-ce qu’une obligation verte ?

Lors de la COP21 en 2015, la France s’est engagée à émettre des obligations vertes, également appelées green bonds. Ces titres de dette sont émis sur les marchés financiers pour financer des projets de lutte contre le réchauffement climatique et de transition énergétique. Les obligations vertes visent principalement à lutter contre le changement climatique, à protéger la biodiversité, à réduire la pollution de l’eau, de l’air et du sol, ainsi qu’à s’adapter au changement climatique.

Les outils de la finance verte

En plus des obligations vertes, il existe d’autres outils pour favoriser le financement de la transition écologique. Parmi ceux-ci, on trouve le marché au carbone, qui alloue des “droits à polluer” échangeables sur un marché. Le bonus-malus écologique vise à encourager l’achat de voitures moins polluantes en augmentant le coût d’achat des véhicules polluants. Les placements et travaux verts offrent des avantages fiscaux, tandis que la taxe carbone vise à inciter à une réduction des émissions de CO2.

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Les enjeux de la finance verte

Le principal enjeu de la finance verte est de financer la transition écologique et de soutenir des projets retardant le changement climatique. Pour y parvenir, le ministère de la transition écologique doit créer un environnement commun à tous les acteurs, avec des règles équitables, des conditions précises, des labels uniques, une transparence et une traçabilité des fonds accessibles à tous. Les acteurs financiers doivent également veiller à ne pas financer des projets énergivores ou destructeurs d’écosystèmes, et favoriser les investissements socialement responsables.

Les labels dédiés à la finance verte en France

Pour garantir la qualité des actifs verts et suivre les flux financiers vers la transition énergétique, la France a créé trois labels :

  • Le label Greenfin, qui garantit la qualité verte des fonds d’investissement et s’adresse aux acteurs financiers agissant au service du bien commun.
  • Le label financement participatif de la croissance verte, qui soutient le développement de projets verts par le biais du financement participatif.
  • Le label investissement socialement responsable (ISR), qui vise à concilier performance économique et impact social et environnemental.

Ces labels permettent aux épargnants de contribuer au développement durable en investissant dans des entreprises responsables.

Un exemple inspirant : Larry Fink, patron de BlackRock

Larry Fink, le patron de BlackRock, numéro mondial de la gestion d’actifs, est un exemple inspirant dans le domaine de la finance verte. Avec plus de 8 500 milliards de dollars d’actifs sous gestion, il s’est engagé à convertir les entreprises à la lutte contre le réchauffement climatique. Cette prise de position a incité tous les acteurs financiers à agir pour la transition écologique.

La finance verte offre une opportunité d’investir tout en respectant l’environnement et en soutenant des projets à impact positif. Elle propose différents mécanismes tels que les obligations vertes, les projets de financement participatif écologique, le marché au carbone, le bonus-malus écologique et la taxe carbone. Face à l’urgence climatique, l’Europe joue un rôle essentiel dans le développement de la finance durable. Les gouvernements et la Commission européenne agissent pour rendre cette finance accessible à tous, notamment en offrant des avantages fiscaux pour les placements et travaux verts.