La France, leader européen pour l’aide à l’achat de voitures électriques

La France, leader européen pour l’aide à l’achat de voitures électriques

L’achat d’une voiture électrique peut être plus onéreux que celui d’un véhicule diesel ou essence. En moyenne, selon l’Avere-France, il faut débourser entre 25 000 et 30 000 euros pour une voiture électrique neuve, tandis que le prix moyen d’une voiture citadine thermique se situe autour de 13 558 euros selon l’étude annuelle de l’Argus.

Pour encourager l’adoption des voitures électriques et compenser ce surcoût initial, de nombreux pays ont mis en place des dispositifs d’aide à l’achat. Et en termes de générosité, la France est championne d’Europe.

Les subventions selon les pays

Parmi les 27 pays de l’Union européenne, différents dispositifs d’aide sont mis en place, allant de l’exonération des frais d’immatriculation aux subventions à l’achat, comme en France ou en Allemagne. Les automobilistes les plus soucieux de l’environnement peuvent ainsi économiser plusieurs milliers d’euros en fonction de leur pays de résidence.

Le bonus écologique, une spécificité française

En Europe, seulement quatre pays, dont la France, ont adopté le dispositif du bonus écologique. Ce système consiste à accorder une prime à l’acheteur d’un véhicule peu polluant. Grâce à cette mesure, il se vend davantage de voitures électriques Renault Zoé en France depuis janvier (12 817) que de Fiat Tipo (11 485) ou de DS3 (9 725), tous deux équipés de moteurs essence ou diesel. L’année dernière, Renault n’a écoulé que 11 400 Zoé, un chiffre déjà dépassé.

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En France, les acheteurs de voitures électriques neuves (ou de démonstration âgées de moins de 12 mois) ainsi que ceux qui optent pour un contrat de location longue durée d’au moins deux ans bénéficient d’un bonus écologique de 6 000 euros. Ce dispositif peut être cumulé avec la prime à la conversion d’un montant de 4 000 euros, accordée lors de la mise au rebut d’un véhicule diesel antérieur à 2006. En combinant ces deux aides, les acheteurs peuvent bénéficier d’un “superbonus” pouvant atteindre 10 000 euros. À partir du 1er janvier 2018, avec la mise en place du nouveau dispositif Hulot, les montants de ces aides diminueront pour atteindre un maximum de 8 500 euros.

Des ventes de voitures électriques en hausse en France

Cette politique de soutien se reflète dans les ventes de voitures électriques. En 2016, la France est devenue le premier marché pour ce type de véhicules. Selon l’Avere-France, 27 307 voitures électriques ont été immatriculées cette année-là en France, contre 24 221 en Norvège, 13 621 en Allemagne et 11 194 au Royaume-Uni.

La Norvège, souvent présentée comme le paradis européen de la voiture électrique, réfléchit à réduire les avantages fiscaux accordés à ce type de véhicule en raison de leur succès. Le pays envisage même d’instaurer une “taxe Tesla” pour financer l’entretien de ses routes.

En Allemagne, les clients qui optent pour des véhicules entièrement électriques bénéficient d’une réduction de 4 000 euros. Un montant similaire est accordé aux clients suédois. En Slovénie, le montant du bonus écologique varie entre 3 000 et 7 500 euros en fonction du véhicule choisi. À noter qu’au Luxembourg, les acquéreurs de voitures électriques bénéficient d’un crédit d’impôt de 5 000 euros.

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La France se positionne donc en leader européen en matière d’aide à l’achat de voitures électriques, ce qui contribue à l’essor de ce marché dans notre pays.