La Location avec Option d’Achat (LOA)

La Location avec Option d’Achat (LOA)

 

La Location avec Option d’Achat (LOA) est un moyen de financement de plus en plus populaire pour l’achat de véhicules neufs et d’occasion. En effet, elle représente 82% du financement des véhicules neufs et 23% des véhicules d’occasion, soit une augmentation de plus de 64% par rapport à 2019 (Sources: ASF).

Comment fonctionne la LOA ?

Une banque ou un établissement de crédit achète le véhicule choisi par l’automobiliste et le lui loue pour une durée de 2 à 5 ans, voire 7 ans. Pendant cette période, le locataire est responsable de l’entretien du véhicule et du paiement des loyers.

À la fin du contrat, le locataire a le choix entre lever l’option d’achat pour devenir propriétaire du véhicule en payant sa valeur résiduelle, préalablement définie, ou restituer le véhicule et récupérer le dépôt de garantie versé au début. La LOA est une solution attrayante pour les automobilistes qui aiment changer régulièrement de véhicule tout en évitant les contraintes de la revente. Le coût total de l’opération dépend du modèle du véhicule, de la durée de la location et du forfait kilométrique.

Le contrat de LOA : entre crédit et location

Le contrat de LOA peut être souscrit auprès du concessionnaire qui vend le véhicule, avec la gestion du contrat réalisée par un établissement financier partenaire du vendeur, ou directement auprès d’une banque ou d’un autre établissement financier.

La LOA est soumise aux mêmes règles que les crédits à la consommation lorsque le montant du financement est inférieur à 75 000 euros. L’établissement de crédit doit vérifier la solvabilité du locataire et consulter le FICP.

Le contrat doit préciser les détails du véhicule, le prix d’achat au comptant, la durée de la location, le montant et le nombre des loyers, ainsi que la valeur de rachat du véhicule à la fin du contrat.

Comme pour un crédit classique, le locataire dispose d’un délai de rétractation de 14 jours (y compris les week-ends et jours fériés) à partir de la signature du contrat.

Bien évaluer le coût de la LOA

Les offres de LOA mettent en avant l’absence d’apport initial et les faibles mensualités. Cependant, il faut rester vigilant car ces faibles versements peuvent dissimuler le coût réel de la location.

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Même si un apport personnel n’est généralement pas nécessaire, la plupart des établissements exigent le versement d’un premier loyer majoré, correspondant à 0 à 30% du prix d’achat du véhicule. Ce premier loyer peut être remplacé ou complété par un dépôt de garantie, habituellement de 0 à 15% du prix du véhicule. Ce dépôt est remboursé au locataire à la fin du contrat, sauf s’il décide d’acheter le véhicule, auquel cas il est déduit du prix d’achat.

Les mensualités de la LOA sont généralement inférieures à celles d’un crédit classique sur une durée équivalente. Cela est dû au fait que les loyers sont calculés sur une partie du prix du véhicule (50 à 80% du prix du véhicule neuf).

Le contrat de LOA doit également préciser la valeur de rachat du véhicule à la fin du contrat. Ainsi, le montant de l’option d’achat est connu dès le début.

Le locataire doit assurer le véhicule

Le locataire est responsable du véhicule comme s’il en était propriétaire. En cas de dommages, il devra indemniser la banque ou l’établissement de crédit.

Il est obligatoire de souscrire une assurance responsabilité civile. Cependant, la plupart des établissements financiers exigent également une assurance tous risques, qui offre une protection contre le vol, l’incendie, etc.

Il est recommandé d’ajouter une garantie “valeur de rachat” ou “perte totale”, qui correspond à une garantie “valeur à neuf”. En cas de destruction ou de vol du véhicule, cette garantie indemnise la perte du véhicule sur la base de son prix d’achat, tandis qu’une assurance tous risques ne couvre que la valeur vénale du véhicule.

Les indemnités d’assurance sont généralement versées directement à l’établissement bancaire ou de crédit, qui est propriétaire du véhicule, grâce à une clause de délégation.

Rendre le véhicule ou l’acheter ?

À la fin de la location, si le locataire ne souhaite pas devenir propriétaire, il doit restituer le véhicule en parfait état. Des frais de remise en état peuvent être facturés en cas de rayures, chocs, tâches, usure excessive des pneus, etc. Le locataire n’a pas à se soucier de la revente du véhicule et le dépôt de garantie lui est remboursé ou peut être utilisé comme apport pour un nouveau contrat de LOA.

Si le locataire souhaite acheter le véhicule, il peut lever l’option d’achat en payant le montant indiqué dans le contrat. Le dépôt de garantie, s’il a été demandé, est déduit du montant à payer. Il faudra également obtenir une nouvelle carte grise, dont le coût varie en fonction de la puissance fiscale du véhicule et de la région d’immatriculation.

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La LOA offre donc une alternative intéressante pour les automobilistes en leur permettant de profiter d’un véhicule neuf ou d’occasion tout en évitant les contraintes de la revente et en offrant une certaine flexibilité.

 

La Location avec Option d’Achat (LOA) est un moyen de financement de plus en plus populaire pour l’achat de véhicules neufs et d’occasion. En effet, elle représente 82% du financement des véhicules neufs et 23% des véhicules d’occasion, soit une augmentation de plus de 64% par rapport à 2019 (Sources: ASF).

Comment fonctionne la LOA ?

Une banque ou un établissement de crédit achète le véhicule choisi par l’automobiliste et le lui loue pour une durée de 2 à 5 ans, voire 7 ans. Pendant cette période, le locataire est responsable de l’entretien du véhicule et du paiement des loyers.

À la fin du contrat, le locataire a le choix entre lever l’option d’achat pour devenir propriétaire du véhicule en payant sa valeur résiduelle, préalablement définie, ou restituer le véhicule et récupérer le dépôt de garantie versé au début. La LOA est une solution attrayante pour les automobilistes qui aiment changer régulièrement de véhicule tout en évitant les contraintes de la revente. Le coût total de l’opération dépend du modèle du véhicule, de la durée de la location et du forfait kilométrique.

Le contrat de LOA : entre crédit et location

Le contrat de LOA peut être souscrit auprès du concessionnaire qui vend le véhicule, avec la gestion du contrat réalisée par un établissement financier partenaire du vendeur, ou directement auprès d’une banque ou d’un autre établissement financier.

La LOA est soumise aux mêmes règles que les crédits à la consommation lorsque le montant du financement est inférieur à 75 000 euros. L’établissement de crédit doit vérifier la solvabilité du locataire et consulter le FICP.

Le contrat doit préciser les détails du véhicule, le prix d’achat au comptant, la durée de la location, le montant et le nombre des loyers, ainsi que la valeur de rachat du véhicule à la fin du contrat.

Comme pour un crédit classique, le locataire dispose d’un délai de rétractation de 14 jours (y compris les week-ends et jours fériés) à partir de la signature du contrat.

Bien évaluer le coût de la LOA

Les offres de LOA mettent en avant l’absence d’apport initial et les faibles mensualités. Cependant, il faut rester vigilant car ces faibles versements peuvent dissimuler le coût réel de la location.

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Même si un apport personnel n’est généralement pas nécessaire, la plupart des établissements exigent le versement d’un premier loyer majoré, correspondant à 0 à 30% du prix d’achat du véhicule. Ce premier loyer peut être remplacé ou complété par un dépôt de garantie, habituellement de 0 à 15% du prix du véhicule. Ce dépôt est remboursé au locataire à la fin du contrat, sauf s’il décide d’acheter le véhicule, auquel cas il est déduit du prix d’achat.

Les mensualités de la LOA sont généralement inférieures à celles d’un crédit classique sur une durée équivalente. Cela est dû au fait que les loyers sont calculés sur une partie du prix du véhicule (50 à 80% du prix du véhicule neuf).

Le contrat de LOA doit également préciser la valeur de rachat du véhicule à la fin du contrat. Ainsi, le montant de l’option d’achat est connu dès le début.

Le locataire doit assurer le véhicule

Le locataire est responsable du véhicule comme s’il en était propriétaire. En cas de dommages, il devra indemniser la banque ou l’établissement de crédit.

Il est obligatoire de souscrire une assurance responsabilité civile. Cependant, la plupart des établissements financiers exigent également une assurance tous risques, qui offre une protection contre le vol, l’incendie, etc.

Il est recommandé d’ajouter une garantie “valeur de rachat” ou “perte totale”, qui correspond à une garantie “valeur à neuf”. En cas de destruction ou de vol du véhicule, cette garantie indemnise la perte du véhicule sur la base de son prix d’achat, tandis qu’une assurance tous risques ne couvre que la valeur vénale du véhicule.

Les indemnités d’assurance sont généralement versées directement à l’établissement bancaire ou de crédit, qui est propriétaire du véhicule, grâce à une clause de délégation.

Rendre le véhicule ou l’acheter ?

À la fin de la location, si le locataire ne souhaite pas devenir propriétaire, il doit restituer le véhicule en parfait état. Des frais de remise en état peuvent être facturés en cas de rayures, chocs, tâches, usure excessive des pneus, etc. Le locataire n’a pas à se soucier de la revente du véhicule et le dépôt de garantie lui est remboursé ou peut être utilisé comme apport pour un nouveau contrat de LOA.

Si le locataire souhaite acheter le véhicule, il peut lever l’option d’achat en payant le montant indiqué dans le contrat. Le dépôt de garantie, s’il a été demandé, est déduit du montant à payer. Il faudra également obtenir une nouvelle carte grise, dont le coût varie en fonction de la puissance fiscale du véhicule et de la région d’immatriculation.

La LOA offre donc une alternative intéressante pour les automobilistes en leur permettant de profiter d’un véhicule neuf ou d’occasion tout en évitant les contraintes de la revente et en offrant une certaine flexibilité.