La maladie de Parkinson : une lutte contre le déclin moteur et cognitif

La maladie de Parkinson : une lutte contre le déclin moteur et cognitif

La maladie de Parkinson, une maladie dégénérative du cerveau, est associée à des symptômes moteurs tels que des mouvements lents, des tremblements, une rigidité et un déséquilibre. Cependant, elle engendre également d’autres complications, notamment des troubles cognitifs, de la santé mentale, du sommeil, des douleurs et des troubles sensoriels. Cette maladie affecte de plus en plus de personnes dans le monde, avec des conséquences sur la qualité de vie et l’espérance de vie de ceux qui en sont atteints.

Les défis de la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson pose de nombreux défis en termes de diagnostic, de prise en charge et d’accès aux traitements. Bien que sa cause soit encore inconnue, on sait que des facteurs environnementaux tels que les pesticides, la pollution de l’air et les solvants industriels peuvent augmenter le risque de développer la maladie. De plus, le diagnostic clinique de la maladie par des professionnels de santé non spécialisés est essentiel, notamment dans les établissements de soins primaires où les services neurologiques spécialisés font défaut.

La prise en charge de la maladie de Parkinson

Bien que la maladie de Parkinson ne puisse pas être guérie, il existe des traitements qui permettent de soulager les symptômes. La lévodopa/carbidopa est le médicament le plus couramment utilisé et le plus efficace pour diminuer les symptômes et améliorer la qualité de vie. Cependant, il n’est pas accessible ou abordable dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire. D’autres médicaments et thérapies, tels que les anticholinergiques et la stimulation cérébrale profonde, peuvent également être utilisés pour réduire les symptômes.

En complément des traitements pharmacologiques, la réadaptation joue un rôle important dans l’amélioration de la fonctionnalité et de la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. La physiothérapie, notamment les exercices visant à améliorer la force et l’équilibre, ainsi que l’hydrothérapie, peuvent contribuer à soulager les symptômes et à réduire la pression sur les aidants. De plus, la télémédecine offre de nouvelles perspectives pour améliorer l’accès aux soins pour les personnes atteintes de cette maladie.

Soutenir les familles et les aidants

Les familles et les aidants jouent un rôle crucial dans la prise en charge des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Cependant, ils peuvent faire face à d’énormes pressions physiques, émotionnelles et financières. Il est donc essentiel de mettre en place des systèmes de soutien adéquats pour les aider à faire face à ces défis. Des ressources sont disponibles, telles que le programme iSupport de l’OMS, destiné aux aidants de personnes atteintes de démence.

Les droits humains et l’action de l’OMS

Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont souvent victimes de stigmatisation et de discrimination. Elles doivent pouvoir accéder aux services de santé et bénéficier d’une prise en charge adaptée, sans discrimination ni préjugés. L’OMS s’engage à promouvoir une approche de santé publique pour la maladie de Parkinson, en fournissant des recommandations et en sensibilisant les prestataires de soins de santé à la réalité de cette maladie.

En conclusion, la maladie de Parkinson est une pathologie complexe qui affecte non seulement les fonctions motrices, mais aussi de nombreux autres aspects de la vie quotidienne. Les avancées dans la prise en charge et l’accès aux traitements sont essentielles pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de cette maladie et de leurs familles. L’OMS joue un rôle clé dans la sensibilisation et la mise en place de politiques de santé pour faire face à ce défi mondial.