De nos jours, de plus en plus de personnes cherchent des alternatives à la voiture individuelle dans les grandes agglomérations. Les embouteillages et la pollution les poussent à se tourner vers des solutions plus rapides et plus propres, souvent appelées “mobilités douces”. Mais qu’est-ce que la mobilité douce et pourquoi est-elle considérée comme l’avenir des transports urbains ?
Qu’est-ce que la mobilité douce ?
La mobilité douce est le troisième mode de transport privilégié pour les déplacements quotidiens, après la voiture individuelle et les transports en commun. Elle regroupe tous les moyens de déplacement qui ne nécessitent aucune autre énergie que celle fournie par un effort physique, tels que le vélo, la marche à pied, les rollers, etc. On peut également l’étendre à tous les transports respectueux de l’environnement, comme la voiture électrique.
Les avantages de la mobilité douce sont nombreux : elle permet de gagner du temps, d’économiser de l’argent et surtout de réduire l’impact écologique global. De nombreuses villes et collectivités encouragent d’ailleurs ces nouveaux modes de transport pour réduire les émissions polluantes et désengorger les grands axes. Amsterdam, par exemple, a construit 400 kilomètres de pistes cyclables et installé 4 000 bornes de recharge pour les véhicules électriques.
Les nouveaux moyens de transport doux
Pour les trajets courts, particulièrement en milieu urbain, de nombreux modes de déplacement innovants ont récemment fait leur apparition. La plupart d’entre eux bénéficient des avancées technologiques appliquées aux véhicules électriques. Ainsi, les trottinettes électriques, individuelles ou en location, sont devenues courantes sur les routes, aux côtés des vélos et scooters électriques, qui sont maintenant disponibles en libre-service dans plusieurs capitales européennes. Les voitures électriques en autopartage font également partie intégrante du paysage urbain.
En complément, les gyropodes, gyroroues et autres hoverboards sont également des moyens de transport respectueux de l’environnement. Pour les trajets plus courts, il est toujours possible d’opter pour la marche à pied, les rollers, le skateboard ou la trottinette sans moteur.
La mobilité douce en Europe
L’usage du vélo varie considérablement d’un pays à l’autre en Europe. À Copenhague, environ 35 % des habitants utilisent le vélo pour leurs déplacements quotidiens, tandis qu’à Rome ou Madrid, cette pratique n’est pas encore très répandue. Le vélo électrique connaît également un essor important, soutenu par des politiques publiques favorables. Genève, par exemple, a accordé une subvention pour l’achat de vélos électriques et prévoit la construction de nombreuses pistes cyclables.
Madrid est également en avance en ce qui concerne les nouvelles formes de mobilité urbaine. C’est l’une des villes européennes les plus actives en matière d’autopartage électrique, avec 1 600 voitures en service, dont 500 Renault ZOE. En général, ce phénomène est en pleine croissance sur le continent. Au premier semestre 2019, environ 7 000 véhicules électriques du Groupe Renault étaient disponibles en autopartage en Europe, faisant ainsi de Renault le leader du secteur.
Les ventes de véhicules électriques individuels progressent également, notamment à Oslo, où une voiture sur cinq est électrique et où la part de l’électrique dans les ventes de véhicules neufs atteignait déjà 36 % en 2016.
Les trottinettes électriques, bien que récentes, ont déjà conquis l’Europe. Berlin, Athènes, Bruxelles, Lisbonne… de nombreuses capitales et grandes villes ont adopté ce mode de transport. Paris est particulièrement concernée, avec 15 000 trottinettes électriques en circulation dans la capitale française en 2019. Et cette tendance ne semble pas prête de s’arrêter.
En conclusion, la mobilité douce est en plein essor et représente l’avenir des transports urbains. Les avantages qu’elle offre en termes de rapidité, d’économie et d’impact environnemental en font une solution incontournable pour les déplacements quotidiens.