La fin des voitures à essence est inévitable. En adaptant rapidement leurs offres au marché européen, tous les constructeurs automobiles sont touchés par ces changements majeurs.
Une transition électrique déjà en marche
Certaines marques traditionnelles ont déjà fixé leur date d’échéance pour l’électrification de leur flotte. Voici quelques exemples :
Renault : D’ici 2030, tous les véhicules de la marque Renault seront entièrement électriques. Luca de Meo, PDG de la Losange, l’a confirmé lors d’une conférence en janvier 2022. Renault envisage également de créer une alliance avec Nissan pour accélérer la transition écologique.
Volkswagen : Entre 2030 et 2035, la marque allemande cessera la production de véhicules à essence en Europe, privilégiant les véhicules électriques qui représenteront 70 % de ses ventes.
Porsche : D’ici 2030, Porsche prévoit de mettre en vente 80 % de véhicules électriques neufs.
Nissan : D’ici 2025, Nissan se convertira également à 100 % à la voiture électrique, avec pour objectif de construire neuf modèles électrifiés.
BMW : Bien que BMW ne soit pas favorable à une interdiction brutale des modèles à essence, la marque s’engage à réduire de 50 % la production de véhicules thermiques dès cette année. À terme, BMW prévoit d’abandonner entièrement sa gamme de moteurs diesel, puis celle des moteurs à essence.
Honda : À partir de 2021, Honda ne proposera plus de véhicules diesel en Europe et se consacrera à sa gamme hybride et électrique. La marque japonaise est optimiste quant à l’avenir des véhicules électriques, espérant qu’ils représenteront les deux tiers de ses ventes d’ici 2025.
Ford : Bien que la collection de Ford ne soit pas encore entièrement électrique, le constructeur américain soutient l’interdiction des véhicules thermiques en 2035. Ford prévoit d’investir 22 milliards de dollars d’ici à 2030 pour ne proposer que des véhicules électriques.
Audi : Dès 2033, Audi prévoit que les modèles à essence disparaîtront de sa gamme. En 2035, la marque allemande envisage de passer à 100 % à l’électrique.
Peugeot : D’ici 2030, la marque au lion supprimera les moteurs à essence de sa collection. Jean Philippe Imparato, le PDG de Peugeot, est convaincu que les moteurs thermiques non hybrides seront obsolètes d’ici là.
Les risques de pertes d’emploi
Malheureusement, cette transition vers les voitures électriques comporte des risques de pertes d’emploi. En effet, les véhicules électriques nécessiteront moins d’entretien, ce qui entraînera une réduction de la main-d’œuvre et des pièces détachées. Les équipementiers et les constructeurs s’inquiètent donc des conséquences sur l’emploi.
Les constructeurs automobiles se préparent à la transition vers les voitures électriques.
Il est clair que la fin des voitures à essence est imminente. Les constructeurs automobiles doivent s’adapter rapidement aux nouvelles exigences du marché et miser sur l’électrification de leur flotte pour assurer leur avenir.