La Nissan Leaf 2 (2018) : une autonomie remarquable en électrique

La Nissan Leaf 2 (2018) jusqu'à la panne : combien de kilomètres peut-on faire en une seule charge ?

La deuxième génération de la Nissan Leaf a fait son apparition avec un nouveau design, ce qui est une bonne chose. Cependant, la plateforme reste très similaire à celle de la première génération. Sous le capot, le moteur a bénéficié de quelques améliorations, passant de 109 à 150 chevaux et de 254 à 320 Nm de couple. Cette voiture électrique peut désormais atteindre les 100 km/h en seulement 7,9 secondes, ce qui est assez impressionnant et la place presque dans la catégorie des voitures sportives. Son moteur est alimenté par une batterie lithium-ion de 40 kWh, offrant ainsi une autonomie considérable.

Selon les anciennes normes NEDC, cette Nissan Leaf 2 pourrait parcourir jusqu’à 378 km avec une seule charge. Cependant, dans des conditions plus réelles, nous avons pu constater qu’il était possible d’atteindre environ 285 km, ce qui est déjà très satisfaisant. Il est important de rappeler que lors de nos tests avec la première génération de la Leaf, nous avions parcouru 256,2 km. C’est d’ailleurs la première fois que nous comparons deux générations successives de voitures électriques dans cette rubrique, ce qui nous permettra de comparer les résultats avec ses concurrentes directes, la Hyundai Ioniq Electric et la Volkswagen e-Golf, ainsi qu’avec sa prédécesseur.

Une expérience de conduite optimisée

Pour maximiser l’autonomie de la Nissan Leaf 2, nous avons adopté une approche d’éco-conduite et choisi un parcours idéal : le périphérique parisien, avec sa circulation fluide et sa vitesse moyenne réduite. De plus, nous avons réduit l’utilisation des équipements électriques à bord. Bien que cette nouvelle génération de Leaf dispose de deux nouvelles fonctionnalités intéressantes, le régulateur de vitesse adaptatif ProPilot et le système de récupération d’énergie e-Pedal, nous avons choisi de ne pas les utiliser pour cet exercice. En effet, le système ProPilot peut rencontrer des difficultés sur le périphérique parisien, notamment à cause de la présence de motards. Quant au système e-Pedal, il est plus adapté à une conduite normale et non à une recherche d’autonomie maximale.

À lire aussi  La part de marché des voitures électriques et hybrides explose au Luxembourg

La Nissan Leaf 2 (2018) jusqu'à la panne

Des conditions idéales pour un meilleur résultat

Les conditions climatiques lors de notre essai étaient parfaites, avec des températures comprises entre 21 et 27°C et peu de vent. La circulation était également en notre faveur la majeure partie de la journée. Le périphérique parisien offre un flux de véhicules en accordéon, ce qui est idéal pour maximiser l’autonomie. Nous avons pu maintenir une vitesse moyenne entre 40 et 70 km/h, à l’exception des ralentissements habituels près de la Porte d’Orléans. Notre consommation moyenne s’établissait alors à 9,2 kWh/100 km, nous laissant espérer dépasser la norme NEDC et atteindre la barre des 400 km.

Cependant, à partir de 18h, la situation a changé. Nous avons été confrontés à de nombreux accrochages et pannes dans la partie sud du périphérique, ce qui a entraîné des arrêts prolongés. Malgré cela, nous avons réussi à maintenir notre consommation moyenne à 9,5 kWh/100 km. Lorsque l’ordinateur de bord nous annonçait une dizaine de kilomètres d’autonomie restante, nous avons quitté le périphérique pour vider complètement la batterie dans le quartier des locaux de Caradisiac. Après une vingtaine de tours, la Nissan Leaf s’est finalement arrêtée après avoir parcouru une distance de 378,2 km. Nous avons ainsi dépassé la norme NEDC de 200 mètres.

La Nissan Leaf 2 (2018) jusqu'à la panne

Après avoir poussé la Leaf jusqu’à notre rampe de parking, nous l’avons branchée sur une prise 220V. Selon la documentation officielle, il faut environ 21 heures pour recharger complètement la batterie, et l’ordinateur de bord nous indiquait 20 heures et 30 minutes.

En conclusion, cette longue journée de test de la Nissan Leaf 2 nous a permis de tirer plusieurs enseignements. Tout d’abord, le confort de cette nouvelle génération s’est nettement amélioré par rapport à la précédente, avec des sièges plus confortables et une meilleure isolation phonique. Cependant, la position de conduite pourrait être améliorée, avec une assise encore trop haute et un volant aux réglages limités. En termes d’efficacité énergétique, la Leaf 2 est légèrement moins performante que la Hyundai Ioniq (qui affiche une consommation moyenne de seulement 8,1 kWh/100 km, ce qui est remarquable) et la Volkswagen e-Golf (9,2 kWh/100 km). Cependant, grâce à sa plus grande capacité de batterie, la Nissan Leaf 2 peut parcourir environ 50 km de plus que ses concurrentes. Elle surpasse également la première génération de la Leaf, avec une consommation moyenne de 11,7 kWh/100 km et une autonomie de 256,2 km en une seule charge. Ce progrès significatif est le résultat d’une batterie plus grande d’un tiers par rapport à la génération précédente.

À lire aussi  Les meilleures voitures en leasing entre 250 et 300 euros

La Nissan Leaf 2 (2018) jusqu'à la panne

En résumé, la Nissan Leaf 2 offre une autonomie remarquable et constitue un choix intéressant pour ceux qui recherchent une voiture électrique fiable et performante.