La France se prépare à accueillir le constructeur automobile Nio sur son marché. Cependant, au lieu de vendre ses célèbres modèles ET5 et ET7, une nouvelle marque devrait prendre sa place en proposant des véhicules électriques abordables, avec des prix compris entre 30 et 50 000 euros.
Nio ET5 Touring
Les voitures chinoises continuent d’affluer en Europe, ce qui a fait de la Chine le plus grand exportateur mondial devant le Japon et l’Allemagne. Cette tendance devrait se poursuivre, ce qui préoccupe l’Union européenne qui tente de limiter cette invasion.
Une arrivée imminente ?
Cependant, cela ne semble pas suffire. De plus en plus de marques asiatiques tentent leur chance sur le marché européen, avec des succès tels que MG, Xpeng et BYD, qui propose déjà plusieurs modèles en France, dont le récent modèle Dolphin. Nio souhaite également sa part du gâteau et vend déjà ses voitures dans certains pays d’Europe.
Parmi ces modèles, les ES6 et ES8, qui avaient suscité l’intérêt d’Audi il y a quelques mois. La question se pose donc : quand Nio arrivera-t-il enfin en France ? Bien qu’aucune date n’ait encore été annoncée par le constructeur, il semble que quelque chose se prépare. En effet, une rapide visite sur LinkedIn nous a permis de découvrir que Nicolas Vincelot, employé chez Nio depuis plus de deux ans, a été nommé directeur général de la marque en France. Une équipe française a également été constituée, avec notamment Thomas Chrétien en charge de la communication et du marketing sur notre territoire. Tout cela nous met la puce à l’oreille, même si le constructeur n’a encore rien annoncé officiellement.
Il se pourrait toutefois que ce ne soit pas Nio lui-même qui arrive en France, mais l’une de ses nouvelles sous-marques dans les années à venir. En effet, le constructeur avait prévu de créer deux nouvelles entités chargées de vendre des voitures moins chères, car Nio se positionne plutôt sur le segment haut de gamme. La première de ces sous-marques, nommée Alps, devrait voir le jour d’ici la fin de l’année prochaine. Même si aucun modèle n’a encore été dévoilé, un internaute prétend avoir aperçu un prototype camouflé, relayé sur X par Jason Yu.
Il semblerait cependant que ce soit plutôt la seconde marque, connue sous le nom de Firefly, qui fasse son apparition en France. La date de son lancement officiel n’a pas encore été dévoilée, mais on sait déjà que des recrutements sont en cours en interne. Il ne fait aucun doute que Nicolas Vincelot et Thomas Chrétien font partie de ces nouveaux collaborateurs.
Une voiture électrique à moins de 30 000 euros
La nouvelle marque prévoit de lancer sa première voiture, affichant un prix inférieur à 30 000 euros et qui concurrencera directement la Volkswagen ID.2 et la Renault R5 électrique. Pour le moment, peu d’informations ont filtré sur ce véhicule, si ce n’est qu’il bénéficiera des technologies de Nio, peut-être même de l’échange de batterie. Il est à noter que des stations de recharge sont déjà installées en Europe, notamment en Allemagne et en Suède.
Il se murmure également que cette voiture pourrait être équipée d’une batterie semi-solide fournies par WeLion, capable de parcourir jusqu’à 1000 kilomètres selon le cycle chinois CTLC, soit environ 850 kilomètres selon le cycle WLTP. Cette batterie est déjà présente dans les modèles Nio ET5 et ET7. Cependant, cette information semble peu probable étant donné que cette batterie est très coûteuse, s’élevant à environ 50 000 euros à elle seule.
Il ne reste plus qu’à attendre pour obtenir de plus amples informations sur cette nouvelle marque, qui devra probablement faire l’impasse sur les bonus écologiques en raison d’un décret récemment publié par le gouvernement.
