Le groupe PSA se lance dans la mobilité électrique et hybride avec une longue histoire d’innovation dans ce domaine. Bien que les premiers modèles électriques de Citroën et Peugeot n’aient pas été très attrayants, ils ont posé les bases pour les futures avancées.
Un peu d’histoire
Depuis les années 80, PSA a développé différents modèles électriques, tels que le Peugeot 106, la Citroën AX et la Saxo. Cependant, ces premières voitures électriques étaient coûteuses, avaient une autonomie limitée et étaient équipées de batteries nickel-cadmium. Malgré ces inconvénients, quelques milliers d’exemplaires ont été vendus en France avant que l’expérience ne prenne fin en 2001.
Autolib’ avant la lettre
Avant le lancement d’Autolib, PSA a signé un accord avec la ville de La Rochelle pour proposer un service de voitures en libre-service. Cependant, ces premières voitures électriques étaient loin d’être parfaites. Elles étaient coûteuses, peu puissantes et avaient une autonomie limitée. De plus, elles étaient équipées d’un petit moteur thermique pour le chauffage de l’habitacle. Malgré ces défauts, l’expérience a été un succès et plusieurs milliers d’exemplaires ont été vendus en France.
Le retour à l’électrique
En 2009, Peugeot a présenté son concept-car BB1, un petit véhicule électrique rechargeable au design original. Malheureusement, ce projet n’a jamais vu le jour, mais PSA a continué à se tourner vers l’électrique en collaboration avec Mitsubishi pour créer les modèles Peugeot iOn et Citroën C-Zero.
L’hybride, une alternative intéressante
PSA et l’équipementier Bosch ont développé conjointement l’Hybrid4, un système d’hybridation novateur. Ce moteur électrique, placé sur l’essieu arrière, permet d’entraîner les roues arrière sur quelques centaines de mètres, offrant ainsi une conduite tout électrique ou une transmission intégrale si nécessaire.
Un coût important
Malgré les avantages de l’hybridation, le coût élevé de ce système a limité son installation à des véhicules de grande taille pour éviter une différence de prix trop importante par rapport aux modèles thermiques. Citroën a équipé sa DS5 de ce système, tandis que Peugeot l’a inauguré sur la 3008 en 2011, puis sur la 508. Cependant, en 2017, PSA a décidé de mettre fin à la production de l’Hybrid4 en raison d’un nombre insuffisant de ventes. Néanmoins, cela n’a pas signifié la fin de l’hybridation pour PSA qui continue à explorer de nouvelles solutions.
Le projet Hybrid Air
En 2013, PSA a lancé le projet Hybrid Air en tant qu’alternative à l’électrique. Ce système novateur combinait un moteur essence avec un réservoir d’air comprimé. Malheureusement, faute de partenaires industriels prêts à partager les coûts d’industrialisation, PSA a été contraint de mettre ce projet de côté.
Malgré ces obstacles, PSA reste déterminé à développer des véhicules électriques et hybrides. Le groupe continue d’innover pour proposer des solutions de mobilité plus respectueuses de l’environnement.
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