Démystifier quelques idées reçues
La méditation pleine conscience peut susciter des croyances et des préjugés chez les personnes intéressées par cette pratique. Voici quelques points à prendre en compte :
1. La méditation assise n’est pas la seule option
La méditation assise est une manière de pratiquer la pleine conscience, mais il existe d’autres méthodes, telles que le yoga ou la méditation en mouvement. On peut également intégrer la pleine conscience dans notre quotidien en étant pleinement présent à chaque instant dans nos activités habituelles : boire, manger, écouter de la musique, regarder par la fenêtre, etc. N’hésitez pas à expérimenter différentes techniques pour trouver celle qui vous convient le mieux !
2. Pas besoin de beaucoup de temps
Il n’est pas nécessaire de consacrer une heure par jour à la méditation pour en retirer des bienfaits ! Vous pouvez commencer par seulement 5 minutes par jour. Ensuite, vous pouvez augmenter progressivement le temps consacré à la pratique si cela vous convient. Tout comme l’activité physique, il est préférable de méditer pendant de courtes périodes et aussi souvent que possible (par exemple, 5 minutes tous les jours ou tous les deux jours), plutôt que de manière irrégulière et sur de longues périodes. Trouvez le moment qui vous convient le mieux dans votre emploi du temps (par exemple, tôt le matin ou avant de vous coucher) et essayez-le ! Vous pouvez également vous inscrire à un cours ou rejoindre un groupe de méditation pour intégrer cette pratique régulièrement dans votre emploi du temps.
3. Tout le monde peut méditer
La méditation pleine conscience consiste simplement à se connecter à sa respiration (ou à tout autre objet d’attention choisi, comme les sons ou les sensations corporelles). Si vous pouvez respirer, vous pouvez méditer ! Il existe de nombreuses façons de pratiquer la pleine conscience : la méditation assise en est une, mais il y a aussi le yoga, la méditation en mouvement, etc. Il n’y a pas de technique meilleure que les autres.
4. Ne pas chercher à “vider” l’esprit
La pleine conscience ne vise pas à supprimer les pensées, les émotions ou les sensations. Il est normal et inévitable que des pensées, des émotions et des sensations surviennent pendant la pratique. L’objectif est de les remarquer, de les observer sans s’y attacher, un peu comme on regarde les nuages passer dans le ciel, puis de ramener notre attention ici et maintenant, dans l’instant présent. Le défi est de revenir encore et encore à l’instant présent, autant de fois que nécessaire !
5. La pleine conscience et la gestion du stress
La pleine conscience ne vise pas directement à éliminer le stress et l’anxiété. Ces phénomènes font partie de la vie et peuvent même être utiles dans certaines situations. Au fil du temps, la pleine conscience permet plutôt de modifier notre façon de réagir aux situations stressantes et/ou anxiogènes afin de limiter leur impact négatif sur notre bien-être. Continuez à pratiquer la pleine conscience sans attente de progrès ou d’expérience spéciale, en restant simplement en contact avec vous-même.
6. La relaxation n’est pas le but principal
Contrairement à la relaxation, la méditation pleine conscience n’a pas nécessairement pour objectif de se sentir plus calme ou détendu après chaque pratique. Il s’agit plutôt d’entraîner l’esprit à être attentif à l’expérience du moment présent, quelle que soit la nature des pensées, des émotions et des sensations qui surviennent. Les effets de la pratique sur notre humeur peuvent varier d’un jour à l’autre, il est donc suggéré de ne pas chercher à atteindre un état particulier pendant la méditation.
En conclusion, la méditation pleine conscience est une pratique accessible à tous, quel que soit notre emploi du temps ou nos capacités. N’hésitez pas à expérimenter et à trouver la méthode qui vous convient le mieux. Soyez patient avec vous-même et rappelez-vous que la pleine conscience n’est pas seulement un moyen de se détendre, mais aussi une façon de mieux vivre le moment présent.
