Comment les implants dentaires sont-ils remboursés par la Sécurité Sociale ?
L’implant dentaire est une racine artificielle en titane qui soutient une prothèse dentaire, telle qu’une couronne ou un bridge. C’est une partie essentielle, durable et coûteuse d’une prothèse dentaire, car elle nécessite une intervention chirurgicale délicate. Malheureusement, l’Assurance Maladie ne prend pas en charge les implants dentaires en France. Bien que la classification commune des soins médicaux (CCSM) reconnaisse les pratiques dentaires modernes depuis 2014, elles restent considérées comme “non remboursées”. En conséquence, les tarifs des implants et des actes d’implantologie varient considérablement d’un cabinet dentaire à l’autre, ce qui peut être préjudiciable pour les patients. Cela a contribué à l’essor du tourisme dentaire ces dernières années, avec de nombreux patients français, belges et suisses se rendant en Espagne, en Hongrie ou en Turquie pour des soins dentaires moins chers.
Les cas exceptionnels de prise en charge des implants dentaires
Dans certaines situations financières difficiles, l’Assurance Maladie offre une aide exceptionnelle pour les implants dentaires. Cependant, plusieurs conditions doivent être remplies, notamment l’impact financier important de l’opération sur les ressources du patient, l’absence d’aide médicale d’État (AME) ou de la CMU complémentaire, ainsi que la fourniture de justificatifs de revenus et des montants pris en charge par la mutuelle.
Comment choisir une mutuelle pour les remboursements d’implants ?
Bien qu’il soit difficile d’obtenir un remboursement à 100% pour les implants dentaires, souscrire une assurance mutuelle complémentaire peut aider à réduire les frais. Certaines mutuelles proposent des contrats avec une option spécifique pour les implants dentaires, offrant soit un forfait annuel, soit un remboursement par implant, avec un maximum de deux implants par an. Pour trouver la mutuelle santé offrant les meilleurs remboursements dentaires, il est conseillé d’utiliser des comparateurs en ligne et d’obtenir des devis préalables pour évaluer les différentes options et conditions de remboursement proposées par les compagnies d’assurances.
Quotas d’implants par an et niveau de remboursement par implant
La plupart des mutuelles proposent des remboursements d’implants supérieurs à 150% du tarif conventionné, soit entre 300 et 500€. Certaines mutuelles fixent également un quota de remboursement, limitant le nombre d’implants pris en charge à deux par an. Pour minimiser le reste à charge lorsque le nombre d’implants dépasse trois par an, il est recommandé de choisir une mutuelle offrant un remboursement de 450% de la base de remboursement Sécurité Sociale pour une couronne implanto-portée, ainsi qu’un forfait de 400€ par implant (pour trois implants par an). Certaines mutuelles travaillent également avec des réseaux de chirurgiens-dentistes offrant des réductions pouvant atteindre 40%, ce qui réduit davantage le reste à charge pour les patients.
Un remboursement par les mutuelles souvent limité, avec un traitement sur le long terme
Pour les patients ayant une dentition partiellement ou totalement édentée et préférant un traitement implantologique plutôt qu’une prothèse amovible, le remboursement des mutuelles est souvent insuffisant. Le traitement s’étale généralement sur plusieurs années, avec des forfaits annuels qui ne permettent pas de réaliser d’économies significatives. Dans ces cas-là, il est préférable d’envisager des soins à l’étranger pour économiser du temps et de l’argent. Par exemple, à Istanbul en Turquie, des cliniques dentaires réputées offrent des soins de haute qualité à des prix bien inférieurs à ceux pratiqués en France. De nombreux patients choisissent également de se rendre en Hongrie ou en Espagne pour des soins légers, bénéficiant ainsi de délais d’attente plus courts et de tarifs plus avantageux.
Faire ses implants dentaires à l’étranger, une alternative moins chère et plus rapide
Bien que certains professionnels de la santé en France considèrent le tourisme médical comme une concurrence déloyale, de plus en plus de patients choisissent de se faire soigner à l’étranger. En effet, dans des pays tels que la Turquie, l’Espagne et la Hongrie, des cliniques dentaires offrent des soins de qualité équivalente voire supérieure à ceux pratiqués en France, à des prix bien inférieurs. Les délais d’attente sont réduits et les patients peuvent économiser entre 40% et 80% sur leur facture globale, y compris les frais de voyage. Des agences spécialisées dans le tourisme médical, telles que Body Expert, offrent un accompagnement complet pour faciliter le séjour dentaire à l’étranger, de l’organisation des rendez-vous à l’assistance pendant et après les soins.
Faire ses implants dentaires à Istanbul en Turquie, des avantages indéniables pour les traitements importants
Istanbul, une destination proche et abordable, offre des avantages indéniables pour les patients ayant besoin de traitements dentaires importants. Les chirurgiens-dentistes, implantologues et prothésistes dentaires d’Istanbul sont réputés pour leur professionnalisme, leur expérience et leur utilisation des dernières techniques médicales. Les cliniques dentaires offrent un service de qualité et une hygiène irréprochable. En optant pour un traitement à Istanbul, les patients peuvent économiser jusqu’à 40% à 80% sur leur facture totale, y compris les frais de voyage.
Faire ses implants dentaires en Hongrie ou en Espagne : le choix à privilégier pour les soins légers
Pour des soins légers, tels que des couronnes ou des bridges, qui sont partiellement pris en charge par la sécurité sociale mais avec un reste à charge élevé, il est conseillé de se rendre en Hongrie ou en Espagne. Les délais d’attente sont plus courts, les tarifs des soins dentaires sont moins élevés (jusqu’à 50% de réduction par rapport à la France), et la prise en charge par la sécurité sociale française reste possible. Il suffit de faire remplir et valider votre feuille de soins à l’étranger par la clinique dentaire, et d’envoyer les justificatifs (devis et factures) à votre caisse d’assurance maladie et à votre mutuelle.
