La réglementation des VTC : Tout ce que vous devez savoir

La réglementation des VTC : Tout ce que vous devez savoir

La profession de chauffeur de VTC attire des personnes aux profils variés en reconversion professionnelle. Bien qu’il ne soit pas obligatoire, suivre une formation dispensée par un centre agréé est fortement recommandé pour réussir l’examen de chauffeur VTC. En 2021, les taux de réussite théorique et pratique étaient respectivement de 66% et 67%. La durée de la formation varie de 50 à 300 heures selon le centre.

Les conditions d’exercice de la profession sont souvent difficiles, avec de longues heures de travail, de nuit, les week-ends et les jours fériés, et les revenus générés sont généralement modestes. Malgré le grand nombre de nouveaux entrants chaque année, la plupart ont du mal à durer dans le secteur.

Pour réussir en tant que chauffeur VTC, il est essentiel d’avoir la capacité de s’adapter à chaque client, d’avoir d’excellentes compétences relationnelles, un sens du service, une grande discrétion, une présentation irréprochable et de veiller à l’entretien parfait de son véhicule. La maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères est également un atout supplémentaire.

L’environnement réglementaire

Les contraintes à l’installation

Pour accéder à la profession, plusieurs conditions préalables doivent être remplies : avoir au moins trois ans de permis de conduire (ou deux ans en cas de conduite accompagnée), ne pas avoir de condamnation pénale, posséder une attestation de secourisme datant de moins de deux ans et obtenir une attestation d’aptitude physique délivrée par un médecin agréé par la préfecture.

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Le candidat doit passer un examen organisé par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, comprenant une épreuve théorique et une épreuve pratique. Les personnes ayant une expérience professionnelle d’au moins un an dans le transport de personnes au cours des 10 dernières années sont dispensées de cet examen.

Une fois l’examen réussi, le professionnel peut demander sa carte professionnelle auprès de la préfecture. La carte doit être renouvelée tous les cinq ans, et pour obtenir le renouvellement, le professionnel doit suivre une formation continue tous les cinq ans et se soumettre à une visite médicale régulière.

Le détenteur de la carte professionnelle doit également s’inscrire au registre des VTC, renouvelable tous les cinq ans. Lors de la première inscription, il doit fournir une attestation d’assurance responsabilité civile professionnelle et un justificatif de garantie financière.

Les principaux points de la réglementation professionnelle

La profession de chauffeur VTC est soumise à de nombreuses réglementations. Les véhicules doivent respecter certaines caractéristiques, telles que le nombre de places, l’ancienneté, les dimensions et la puissance du moteur. Les véhicules doivent être munis d’une signalétique spécifique et sont soumis à un contrôle technique annuel.

Les VTC ne peuvent prendre que des courses avec réservation préalable, contrairement aux taxis qui peuvent effectuer des maraudes. Les VTC ne sont pas autorisés à stationner sur la voie publique en quête de clients, sauf dans certaines zones spécifiques. Ils doivent également produire un ticket de réservation en cas de contrôle.

Contrairement aux taxis, les tarifs des VTC ne sont pas réglementés. Les chauffeurs de VTC sont libres de fixer le prix de leurs courses. Cependant, depuis début 2023, les plateformes de VTC doivent garantir un revenu minimal par course.

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La souscription à une assurance automobile spécifique au transport de personnes à titre onéreux est obligatoire pour les chauffeurs de VTC.

En conclusion, la profession de chauffeur VTC est réglementée et exigeante, mais offre également des opportunités pour ceux qui sont prêts à relever les défis.