Les voitures électriques, loin d’être totalement silencieuses, émettent des bruits aérodynamiques et de friction des pneus sur la route. Même si ces décibels sont relativement faibles, il est important que ces véhicules puissent se faire entendre dans le tumulte de la cité, pour des raisons de sécurité.
C’est pourquoi les autorités européennes ont instauré la norme AVAS (Acoustic Vehicle Alert System), qui oblige les voitures électriques à produire un son à basse vitesse (jusqu’à 20 km/h) afin d’avertir les autres usagers de la route.
La Renault Zoé se distingue par un son artificiel bien pensé, diffusé par un haut-parleur placé près du moteur. Ce bruit, digne d’un film de science-fiction, est issu d’un projet de création sonore mené par les ingénieurs et designers de Renault en collaboration avec l’IRCAM (Institut de recherche et coordination acoustique/musique). Inspiré de films tels que THX 1138 de George Lucas, Le Cinquième Élément ou Bienvenue à Gattaca, ce sifflement futuriste est à la fois plaisant et presque inaudible pour le conducteur et les passagers.
L’expérience de conduite est ainsi sublimée par le silence et les accélérations fluides de la Zoé. On a l’impression de glisser sur la route en silence, comme on pourrait le faire sur l’eau ou la neige. C’est l’une des grandes qualités de l’électrification de l’automobile.
Certes, nous pouvons regretter la disparition progressive des moteurs V6, V8 et V12, mais ces joyaux restent extrêmement rares et nous continuerons à en croiser pendant des décennies. En revanche, entre le silence de la Zoé et le bourdonnement des citadines diesel, le choix est vite fait.
La Renault Zoé, avec sa voix presque électrisante, incarne à merveille la fusion entre la technologie et le plaisir de conduire.