C’est avec joie que nous accueillons une belle nouvelle dans l’industrie automobile : la naissance de la première voiture électrique et biodégradable, LINA. Cette voiture étonnante est entièrement recyclable et conçue à partir de fibres de lin, grâce aux étudiants néerlandais de l’Université d’Eindhoven. Une preuve supplémentaire que des solutions écologiques sont à portée de main.
Des débuts prometteurs
Bien que LINA n’ait pas encore passé son Crash Test en raison de la fragilité de ses matériaux, ce prototype de voiture est remarquable. En tant que véhicule citadin, LINA représente une alternative fantastique. Presque entièrement biodégradable (à l’exception de son système de suspension et de ses roues), cette voiture électrique peut atteindre 80 kilomètres/heure et accueillir jusqu’à 4 personnes. Les étudiants ont réussi à démontrer qu’une autre vision de l’industrie automobile est possible, en incluant des enjeux de durabilité, de respect de l’environnement et de réduction de notre impact.
Un vecteur de changement
L’arrivée de voitures plus respectueuses de l’environnement est une excellente nouvelle dans un contexte où nous avons déjà dépassé le milliard de voitures dans le monde, avec une projection de 3 milliards d’ici 2050. Cela soulève de nombreuses préoccupations, notamment en termes de biodiversité et de dépendance aux énergies fossiles. De manière générale, le règne de la voiture individuelle semble toucher à ses limites matérielles.
Nous connaissons maintenant les conséquences catastrophiques de l’industrie automobile. Non seulement elle est la principale source de pollution atmosphérique dans les agglomérations, exacerbant les maladies respiratoires, mais elle contribue également au réchauffement climatique. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé et le Ministère du Développement Durable, la pollution atmosphérique cause en moyenne chaque année la mort prématurée de 7 millions de personnes dans le monde, dont 600 000 en Europe et 45 000 en France. Il est donc primordial d’explorer des alternatives durables.
De plus, la question du recyclage des voitures en fin de vie se pose. En France, environ 1,5 million de voitures atteignent leur fin de vie chaque année, créant ainsi de nouveaux dangers pour l’environnement, notamment en raison des nombreux déchets toxiques ou dangereux qu’elles contiennent. Bien que des centres de dépollution existent, ils ne couvrent qu’une petite partie des véhicules et n’impliquent que certaines pièces spécifiques.
Espérons que les décideurs politiques soutiendront des initiatives telles que LINA, afin de leur donner plus de poids et d’ampleur. Ainsi, nous pourrons tous faire le choix de réduire notre impact sur l’environnement en optant pour des véhicules pratiquement neutres. Cependant, il est primordial de prioriser le développement de moyens de transport collectifs plus efficaces pour réussir la transition écologique à temps.
