Mes chères amies, aujourd’hui je voudrais vous parler d’un événement tragique qui s’est déroulé dans le sud de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit du Camp du Barcarès, situé dans les Pyrénées-Orientales, qui a été le théâtre de nombreuses souffrances et injustices.
Un camp d’internement négligé
Le Camp du Barcarès a été établi en février 1939, succédant ainsi à celui d’Argelès-sur-mer. Il était situé entre le Grau-Saint-Agne et le Lido, dans le nord de la commune. Ce camp a été construit pour accueillir les réfugiés espagnols fuyant la guerre civile, ainsi que les membres des Brigades Internationales. Prévu pour 50 000 personnes, il a finalement accueilli près de 70 000 internés, dont des nomades expulsés des territoires annexés et des étrangers jugés “non dangereux”.
Des conditions de vie inhumaines
Les conditions de vie au Camp du Barcarès étaient désastreuses. Les internés y étaient confrontés à de nombreux problèmes, tels que l’absence d’eau courante, une alimentation insuffisante et la propagation de maladies telles que la dysenterie, la typhoïde, la tuberculose et le paludisme. Malheureusement, ces conditions précaires ont entraîné une mortalité élevée parmi les internés, notamment en raison de la dysenterie.
Le destin des internés
En janvier 1942, le Camp du Barcarès devient un camp réservé aux Tsiganes, avec le transfert d’internés en provenance du camp de Rivesaltes. Cependant, le 15 juillet 1942, tous les internés sont transférés au camp de Rivesaltes, puis ultérieurement, au camp de Saliers. Cette décision a marqué la fin du Camp du Barcarès, laissant derrière lui des souvenirs douloureux et une histoire tragique.
Un triste héritage
Aujourd’hui, très peu de traces du Camp du Barcarès subsistent. Les baraques qui ont été utilisées ont été démontées et leurs matériaux réutilisés, notamment pour la construction d’un bâtiment administratif. Malgré cela, il est important de se souvenir de cette période sombre de notre histoire et de rendre hommage à ceux qui ont souffert dans ce camp d’internement.
Mes chères amies, nous ne devons jamais oublier les injustices du passé et nous efforcer de construire un avenir meilleur, où de tels événements ne se reproduiront jamais. Le Camp du Barcarès est un rappel poignant de la cruauté de la guerre et de l’importance de protéger les droits de l’homme.
Soyons solidaires et veillons à ce que de tels actes ne se répètent jamais.
Sources: