La vérité sur les voitures électriques et la pollution

Voiture électrique et pollution : mythes et réalités

La crise environnementale est un problème bien connu. La pollution et son impact sur l’environnement sont des défis majeurs, notamment dans le secteur du transport routier. Au Québec, par exemple, ce dernier est responsable de 34% des émissions de gaz à effet de serre (GES). La solution à ce problème réside dans l’électrification des transports, qui permet de réduire considérablement les émissions de GES et de lutter contre le changement climatique.

Aujourd’hui, nous sommes conscients des avantages des voitures électriques pour l’environnement. Toutefois, il est important de se rappeler qu’à leurs débuts, de nombreuses industries ont tenté de les présenter comme aussi polluantes que les voitures à essence. Malheureusement, ces idées fausses persistent encore aujourd’hui. Chez BEQ Technology, nous sommes souvent confrontés à des sceptiques qui remettent en question l’impact environnemental des voitures électriques. Dans cet article, nous allons démystifier certains de ces mythes et mettre en lumière les réalités de la voiture électrique en matière de pollution et d’environnement.

Les mythes et les réalités sur la pollution des voitures électriques

1. Les batteries des véhicules électriques sont polluantes et non recyclables

La technologie des batteries des voitures électriques a considérablement évolué au fil du temps et continuera de le faire à l’avenir. Les batteries actuelles ont une durée de vie d’environ 20 ans. Ensuite, elles sont recyclées à 95% ou réutilisées dans d’autres fonctions. Par exemple, l’entreprise montréalaise “Recyclage Lithion” a développé une technologie novatrice capable de recycler 95% des composants des batteries lithium-ion. Avant d’être recyclées, les batteries peuvent également être réutilisées pour stocker de l’énergie provenant de sources renouvelables telles que l’énergie éolienne ou solaire.

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La durée de vie de la batterie ne dépend pas du nombre de kilomètres parcourus, mais du nombre de cycles de charge/décharge. En moyenne, les batteries peuvent supporter entre 1 000 et 1 500 cycles de recharge, soit environ 200 000 à 500 000 km, selon l’utilisation. Pour un véhicule parcourant 20 000 km par an, la batterie peut durer entre 10 et 15 ans. Il est important de noter qu’un cycle correspond à une charge complète de 0 à 100 % et non à une simple recharge partielle.

Contrairement à ce mythe répandu, les batteries des voitures électriques ne sont donc pas polluantes et sont recyclables.

2. La voiture électrique est aussi polluante que la voiture à essence

Il est vrai que la fabrication d’une voiture électrique a un impact environnemental. Cependant, tout au long de sa durée de vie, elle ne produit pas d’émissions de gaz à effet de serre car elle fonctionne à l’électricité. De plus, lors de l’évaluation de l’impact environnemental d’un véhicule, il est essentiel de prendre en compte toute sa durée de vie. Les voitures électriques utilisent également le freinage régénératif, qui non seulement récupère de l’énergie pour recharger la batterie, mais prolonge également la durée de vie des freins mécaniques, réduit les émissions de particules aéroportées et augmente la durabilité de la voiture. En comparaison, les voitures à essence sont toujours plus polluantes, tant lors de leur fabrication que pendant leur durée de vie.

3. L’énergie utilisée pour générer de l’électricité n’est pas toujours propre

C’est vrai, du moins dans certains pays ou certaines provinces qui produisent de l’électricité à partir de sources fossiles telles que le charbon ou le nucléaire. Toutefois, au Québec, nous avons l’avantage de posséder une énergie hydroélectrique propre et renouvelable. Cela fait de la voiture électrique un choix beaucoup plus écologique dans notre région.

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4. Les matériaux utilisés pour les batteries des voitures électriques proviennent d’industries polluantes

Les batteries des voitures électriques contiennent plusieurs minéraux, tels que le lithium, le cobalt, le nickel et le cuivre. Ces industries sont souvent critiquées en raison de la pollution minière qu’elles génèrent. Cependant, il est injuste de lier ce phénomène uniquement à la fabrication des voitures électriques et de leurs batteries. En effet, ces mêmes matériaux sont également nécessaires à la fabrication d’ordinateurs, de téléphones intelligents et d’autres technologies omniprésentes dans les foyers du monde entier.

Selon Ressources naturelles Canada, les terres rares sont utilisées dans de nombreux secteurs industriels, tels que l’électronique, l’énergie, l’aérospatiale, l’automobile et la défense. Les aimants permanents, par exemple, sont utilisés dans nos téléphones cellulaires, nos téléviseurs, nos ordinateurs, nos voitures, etc. Cependant, de nouvelles technologies sont en cours de développement pour minimiser l’impact environnemental de ces industries, car le monde continue d’évoluer vers des énergies plus propres et durables.

Dans l’ensemble, il est clair que rouler en voiture électrique au Québec est bénéfique pour l’environnement. Ensemble, nous pouvons changer le monde, une voiture électrique à la fois. Rejoignez le mouvement du changement dès maintenant!

Vous avez aimé cet article? Consultez notre autre article sur les 5 mythes sur les voitures électriques.

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