La voiture électrique : une aberration économique et écologique

La voiture électrique : une aberration économique et écologique

La voiture électrique est souvent présentée comme une alternative écologique pour la mobilité urbaine. Cependant, cette affirmation ne tient pas compte de certains éléments importants. Découvrons ensemble pourquoi la voiture électrique est loin d’être la solution idéale.

L’autonomie réduite et l’enjeu environnemental

Beaucoup considèrent que la voiture électrique est une réponse aux problèmes de pollution urbaine. Pourtant, en réalité, se déplacer en ville à pied, à vélo ou en transports en commun semble bien plus logique et écologique. L’utilisation de voitures spécifiques pour la ville est absurde du point de vue environnemental.

Les énergies renouvelables ne peuvent pas répondre à la demande

La principale raison qui rend la voiture électrique non viable à grande échelle est l’origine de l’électricité qui alimente ces véhicules. Favoriser massivement les voitures électriques signifie favoriser les centrales nucléaires et à charbon, car les énergies renouvelables ne peuvent pas fournir suffisamment d’électricité pour couvrir tous nos besoins actuels. Il serait donc incohérent de chercher à augmenter la demande en électricité tout en espérant réduire notre empreinte carbone.

L’énergie solaire, une solution peu réaliste

L’énergie solaire pourrait être une alternative intéressante, mais elle ne peut pas couvrir entièrement les besoins liés à la mobilité. Pour permettre à tous les automobilistes suisses de parcourir 25 000 km par an en voiture électrique, il faudrait 40 m2 de panneaux solaires par conducteur, ce qui représenterait un coût de 30 000 francs par automobiliste. De plus, les panneaux solaires ne produisent de l’énergie que pendant la journée, ce qui nécessiterait des batteries coûteuses pour stocker cette énergie et l’utiliser le soir.

L’inefficacité énergétique de la conversion essence-électricité

Si l’on utilisait toute l’essence actuellement consommée par les voitures pour produire de l’électricité dans des centrales, le rendement énergétique ne serait pas plus élevé que celui d’un moteur classique. De plus, il faudrait construire de nouvelles centrales et étendre le réseau de distribution électrique, ce qui représenterait un coût considérable. Enfin, il faudrait remplacer tous les véhicules existants par des voitures électriques, ce qui serait économiquement irréaliste.

Les coûts élevés des batteries et leur faible rendement

Les batteries utilisées dans les voitures électriques sont extrêmement coûteuses. Pour parcourir une centaine de kilomètres, il faut environ 20 kWh, ce qui représente un coût de production de 20 000 francs rien que pour la batterie. De plus, les batteries ont un faible rendement énergétique et doivent être remplacées après seulement 4 à 5 ans d’utilisation. Leur production et leur recyclage nécessitent également beaucoup d’énergie.

L’avenir de la mobilité : améliorer les moteurs actuels

Plutôt que de se tourner vers la voiture électrique, il serait préférable d’améliorer le rendement des moteurs à combustion traditionnels. Les moteurs actuels peuvent encore être sensiblement améliorés en termes de consommation et de performances. En allégeant les voitures, en améliorant l’aérodynamique, les pneus et les moteurs, nous pourrions réduire considérablement la consommation de carburant. À long terme, nous pourrions envisager des véhicules plus performants à des coûts abordables, avec une consommation de moins de 3 litres aux 100 kilomètres.

Conclusion : repenser notre approche de la mobilité

La voiture électrique n’est pas la solution miracle que beaucoup espèrent. Elle présente de nombreux inconvénients économiques et environnementaux. Plutôt que de s’engager massivement dans cette voie, il serait plus judicieux de revoir notre approche de la mobilité en améliorant les moteurs actuels et en adoptant des comportements plus responsables. La réduction de la consommation de carburant et l’utilisation d’énergies renouvelables réalistes sont les clés pour une mobilité durable.