Est-ce que la voiture électrique est réellement plus écologique que son homologue à essence ? Une récente étude de l’institut du carburant a tenté de mesurer le coût environnemental de la production d’une voiture électrique par rapport à une voiture thermique. Les résultats sont intéressants : l’institut affirme que la voiture électrique ne devient réellement écologique qu’après avoir parcouru 30 000 kilomètres.
La conception des voitures électriques, un enjeu environnemental majeur
La conception des voitures électriques est un processus complexe et polluant. En effet, ces véhicules nécessitent des batteries qui contiennent des matériaux rares tels que le lithium ou le cobalt. L’extraction de ces minéraux engendre une pollution minière importante, notamment dans des pays où les conditions de travail et les droits des travailleurs sont loin d’être optimaux.
Le lithium est en grande partie extrait au Chili, en Chine et en Mongolie. Quant au cobalt, la majorité de la production mondiale provient de la République démocratique du Congo. Dans ce pays d’Afrique subsaharienne, il n’est pas rare de voir des enfants employés dans les mines pour rechercher ces métaux précieux.
Ces activités minières non seulement ne respectent pas les droits des travailleurs, mais elles ont également un impact considérable sur l’environnement. Selon le rapport de l’institut du carburant, l’extraction du lithium a provoqué des sécheresses au Chili. Mais cela ne s’arrête pas là.
En plus de la pollution générée par la fabrication des batteries, les différentes pièces doivent être transportées, souvent par bateau, jusqu’à l’usine d’assemblage. Sur place, les batteries sont ensuite combinées avec le moteur, la carrosserie et d’autres éléments. Cette étape de production entraîne également une importante pollution.
La voiture électrique : un choix écologique à partir de 30 000 km
Ce n’est qu’une fois qu’elle est en circulation que la voiture électrique rattrape son retard environnemental. Autour des 30 000 kilomètres parcourus, elle devient plus écologiquement viable qu’une voiture thermique. Les chercheurs de l’institut du carburant expliquent que tout au long de sa durée de vie, une voiture électrique a un impact environnemental 41 % plus faible que celui d’une voiture à essence. Quant aux voitures hybrides, qui sont aujourd’hui très populaires sur le marché, elles ont un impact réduit de 21 % par rapport aux voitures thermiques.
Malgré les défis environnementaux liés à sa production, la voiture électrique est donc une solution prometteuse. Une fois passée la barrière des 30 000 kilomètres, elle peut être considérée comme plus respectueuse de l’environnement que les véhicules à essence. Cela dit, il est essentiel de continuer à innover et à améliorer la conception des voitures électriques afin de réduire davantage leur empreinte environnementale.
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