Les avantages de la voiture électrique sont nombreux. Non seulement les véhicules électriques contribuent à atténuer la dépendance des transports routiers au pétrole importé, mais ils réduisent également la facture énergétique du pays et les émissions de gaz à effet de serre lorsque l’électricité utilisée pour la recharge des batteries est peu carbonée, explique l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.
Une consommation énergétique similaire à celle d’un véhicule diesel
Alors que l’Ademe avait jusqu’à présent centré ses recherches sur l’impact écologique des véhicules électriques, elle se penche désormais sur leur consommation énergétique. Il s’avère qu’un véhicule électrique consomme globalement autant d’énergie qu’un véhicule diesel, si l’on prend en compte l’ensemble de son cycle de vie. Cependant, contrairement aux véhicules thermiques, la majorité de l’impact environnemental d’un véhicule électrique se produit lors de sa fabrication. Les bénéfices environnementaux d’un véhicule électrique se retrouvent donc pendant son utilisation, explique l’Ademe.
L’autopartage pour une utilisation optimale
Dans ses recommandations, l’Ademe préconise donc une utilisation “intense” des véhicules électriques pour remplacer les véhicules thermiques. Plus un véhicule électrique est utilisé, plus il est intéressant d’un point de vue économique et environnemental. Par exemple, pour les trajets domicile-travail importants en l’absence de transports en commun, dans le cadre de flottes partagées d’entreprises, pour les livraisons de marchandises en ville ou encore pour les services de mobilité comme l’autopartage. L’Ademe souligne l’importance de l’autopartage pour promouvoir l’utilisation des véhicules électriques.
La batterie décentralisée du réseau électrique
Les nouvelles technologies de l’information offrent une multitude de données (niveau de charge des batteries, réservation des bornes de recharge, etc.) qui compensent la faible autonomie des véhicules électriques. De plus, ces véhicules peuvent servir de réservoirs d’énergie et améliorer ainsi l’efficacité du réseau électrique. Par exemple, en chargeant les véhicules à des heures où la demande en électricité est moins élevée ou en réinjectant l’énergie stockée dans les batteries. L’Ademe considère que les véhicules électriques sont une source de flexibilité de la demande électrique et recommande que l’État encourage les synergies entre les acteurs, facilite le partage des données et développe les incitations financières. En France, le secteur des transports est responsable de 35% des émissions de CO2 et de 32% de la consommation d’énergie finale.
L’utilisation intensive des véhicules électriques, combinée à l’autopartage et à l’intégration dans le réseau électrique, peut contribuer de manière significative à la réduction de l’impact environnemental des transports. En promouvant ces pratiques, l’Ademe et EDF s’engagent à faciliter la transition vers une mobilité plus durable et respectueuse de l’environnement.