L’alopécie androgénétique : la vérité sur la calvitie

L’alopécie androgénétique : la vérité sur la calvitie

Vous avez peut-être déjà entendu parler de l’alopécie androgénétique, communément appelée « calvitie », qui touche principalement les hommes. Cette forme de perte de cheveux se caractérise par une zone dégarnie sur le dessus du crâne, tandis que les cheveux autour restent préservés, formant ce que l’on appelle la « couronne hippocratique » des hommes chauves.

Les signes de l’alopécie androgénétique chez les hommes

Chez les hommes, l’alopécie androgénétique se manifeste par l’apparition de cheveux plus fins et moins pigmentés sur le dessus du crâne, qui s’amincissent progressivement. La calvitie peut toucher uniformément toute la zone supérieure du crâne ou commencer par la pointe (« la tonsure ») ou les tempes. Au fil du temps, les cheveux laissent place à un fin duvet qui finit par disparaître.

Les signes de l’alopécie androgénétique chez les femmes

L’alopécie androgénétique peut également toucher les femmes. Dans ce cas, la perte de cheveux concerne l’ensemble du dessus du crâne de manière plus diffuse, laissant parfois intacte la lisière frontale, là où les cheveux commencent à pousser sur le front. Contrairement aux hommes, la calvitie chez les femmes n’est jamais totale, il reste toujours des cheveux épars.

L’alopécie androgénétique peut apparaître chez les femmes à n’importe quel moment de leur vie, parfois dès la puberté. Elle est souvent plus marquée au printemps et à l’automne, et survient généralement à partir de la ménopause.

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La fréquence de l’alopécie androgénétique

L’alopécie androgénétique est plus fréquente chez les hommes avec l’âge. Elle touche particulièrement les hommes d’origine européenne. On estime qu’elle concerne 20 % des hommes de 20 ans, 30 % des hommes de 30 ans, 40 % des hommes de 40 ans, et ainsi de suite.

Chez les femmes, l’alopécie androgénétique est moins fréquente. Elle touche une femme sur cinq à l’âge de 40 ans et une femme sur quatre à l’âge de 60 ans. Cependant, elle représente 80 % des problèmes de perte de cheveux durables chez les femmes.

Les causes de l’alopécie androgénétique

L’alopécie androgénétique est le résultat de deux facteurs : une prédisposition génétique et l’action des androgènes, les hormones sexuelles mâles qui sont présentes en faible quantité chez les femmes.

Des gènes prédisposant à l’alopécie androgénétique ont été identifiés, dont certains sont portés par le chromosome X, transmis aux hommes par leur mère. Ainsi, la probabilité de souffrir de calvitie est plus élevée chez les hommes dont la famille maternelle est touchée par cette condition.

En présence d’une prédisposition génétique, les follicules pileux du dessus du crâne sont particulièrement sensibles à l’action des androgènes, en particulier d’une hormone dérivée de la testostérone appelée dihydrotestostérone (DHT). Sous l’action de cette hormone, le cycle de croissance des cheveux est accéléré et raccourci. Les cheveux deviennent plus fins, moins foncés et tombent plus rapidement. Les 20 à 25 cycles de croissance censés durer toute la vie sont épuisés en quelques années. En revanche, les follicules pileux situés sur les côtés du crâne sont moins sensibles à l’action de l’hormone et leur cycle de croissance est moins perturbé.

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Chez les femmes, d’autres facteurs hormonaux tels que la prise de contraceptifs oraux (« pilule ») ou les traitements hormonaux de la ménopause peuvent favoriser l’alopécie androgénétique. De plus, le stress et un taux élevé de cholestérol sanguin pourraient également être des facteurs de risque chez les femmes.

Attention: Cet article, rédigé par un expert en la matière, est destiné au grand public et reflète les connaissances actuelles sur le sujet. Cependant, n’hésitez pas à consulter votre médecin ou votre pharmacien pour obtenir des recommandations personnalisées.