Lorsqu’il s’agit d’amortir des véhicules de société, il est important de connaître les règles fiscales qui s’appliquent. Dans cet article, nous vous expliquerons les principes fondamentaux de l’amortissement des véhicules, les plafonds en matière d’amortissement et comment vous pouvez bénéficier d’un accompagnement professionnel en matière de comptabilité.
Règles générales d’amortissement des véhicules
Un véhicule fait partie de l’actif immobilisé de votre entreprise et est donc soumis à l’amortissement. La durée normale d’utilisation d’un véhicule est généralement fixée à 5 ans, ce qui signifie que vous pouvez amortir le véhicule sur cette période. L’amortissement linéaire est la méthode la plus simple, car elle consiste à diviser le montant immobilisé par le nombre d’années d’amortissement. Chaque année, le même montant est amorti, jusqu’à ce que la valeur totale de l’actif soit amortie à la fin de la période. Par exemple, si vous avez acquis un véhicule pour 10 000 euros, vous pourrez déduire 2 000 euros chaque année pendant 5 ans.
En cas de vente du véhicule, la plus-value est calculée en fonction de sa valeur nette comptable, c’est-à-dire la valeur inscrite à l’actif moins les amortissements déduits. Par exemple, si vous avez inscrit un véhicule à l’actif pour 10 000 euros et que vous l’avez vendu pour 8 000 euros après avoir amorti 4 000 euros, la plus-value imposable sera de 2 000 euros.
La méthode d’amortissement dégressif, qui permet de déduire un montant plus important au début grâce à l’application d’un coefficient, ne s’applique qu’aux véhicules de transport collectif de personnes et aux véhicules utilitaires. Les véhicules de tourisme ne sont donc pas concernés.
Quel est le plafond en matière d’amortissement de véhicule ?
La déduction des amortissements est limitée pour les voitures particulières, mais cette limitation ne s’applique pas aux véhicules utilitaires. Il existe deux limites différentes en fonction du niveau de pollution du véhicule.
Le plafonnement d’amortissement des véhicules ordinaires
Le prix d’acquisition d’une voiture servant de base aux amortissements est plafonné à 18 300 euros. Lorsque ce plafond est dépassé, une partie des amortissements doit être réintégrée dans le résultat imposable. Par exemple, si vous avez acquis une voiture de tourisme pour 30 000 euros et que vous avez amorti 6 000 euros par an pendant 5 ans, la somme déductible sera de 3 660 euros par an. Vous devrez donc réintégrer dans votre résultat comptable la différence, soit 6000 – 3660 = 2340 euros.
Le plafonnement d’amortissement des véhicules polluants
Pour les véhicules polluants mis en circulation à partir du 2 juin 2004 et acquis depuis le 1er janvier 2006, la limite de déduction est fixée à 9 900 euros. Les véhicules concernés sont ceux qui émettent plus de 200 g de dioxyde de carbone par kilomètre.
Accompagnement sur les principes de comptabilité
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