Les industries de l’automobile et de l’aéronautique connaissent actuellement des transformations radicales. Ces changements majeurs, à la fois profonds et surprenants, sont accentués par des facteurs imprévisibles tels que le scandale du diesel, les pandémies et la diminution du trafic aérien.
Certains analystes expliquent les turbulences économiques de ces deux secteurs en remettant en question l’organisation et la nature des transports qu’ils nécessitent et génèrent. D’autres préfèrent considérer ces “révolutions” forcées dans une vision plus globale de “destruction créatrice”.
L’industrie automobile s’est engagée depuis plusieurs années dans une transition technologique quasi complète, passant des moteurs thermiques aux moteurs hybrides et à l’électromobilité. Elle répond ainsi aux enjeux sociétaux médiatisés et aux changements d’attentes des utilisateurs, tels que le partage de voitures, les voitures connectées et les déplacements multimodaux. Cette transition a également entraîné une transformation significative de sa chaîne de valeurs, avec des moteurs performants, des interfaces homme-machine améliorées et des systèmes avancés d’aide à la conduite.
Quant à l’industrie aéronautique, elle est également confrontée à des perturbations majeures dans ses fondamentaux, notamment les vols longue distance et le tourisme à bas coût ainsi que les hubs internationaux. Elle s’engage dans des mutations technologiques comparables pour alléger les structures, réduire les émissions des moteurs et développer les avions électriques. Elle anticipe ainsi une modification de la valeur d’usage des avions, avec un réseau de transports plus direct et local, et la possibilité d’avions interconnectés de petite taille.
Ces évolutions technologiques et les défis auxquels elles sont confrontées offrent désormais de formidables opportunités de carrière pour les ingénieurs. Ils ont la possibilité de réorienter ou de repenser leur parcours professionnel en accordant une place de premier plan aux valeurs qui les animent, telles que les innovations responsables et l’émergence de nouveaux modes managériaux.
De leur côté, les recruteurs de ces industries n’hésitent plus à substituer, dans leurs critères de sélection, la connaissance de l’environnement concurrentiel, décisionnel et normatif à des réalisations techniques et managériales innovantes et agiles, directement transposables dans ce contexte de transformation.
Il est clair que la simple reformulation d’un CV ou la prise de références ne suffisent plus pour évaluer le parcours et le potentiel d’adaptation d’un bon candidat. De même, choisir la “bonne entreprise” à rejoindre ne se limite plus à un dilemme entre un constructeur, un équipementier, un grand groupe ou une PME. Si vous souhaitez faire évoluer votre carrière, n’hésitez pas à nous contacter !
Christophe Gachet, Practice Leader, Ingénierie et Industrie
06 59 53 91 11, christophe.gachet@morganphilips.com