L’Autopilot de Tesla : une technologie en déclin

L’Autopilot de Tesla est devenu une aberration

Depuis son lancement à l’automne 2015, l’Autopilot de Tesla a connu de nombreuses évolutions. Avec près de 5 millions de véhicules équipés de cette fonctionnalité sur les routes du monde entier, il est devenu un élément essentiel pour de nombreux conducteurs adeptes des nouvelles technologies. Cependant, malgré sa popularité, l’Autopilot de Tesla est en train de régresser, ce qui suscite de plus en plus de mécontentement parmi les clients.

L’Autopilot, un assistant à la conduite précieux

L’Autopilot de Tesla est extrêmement utile et constitue souvent un critère déterminant dans le choix d’un véhicule de la marque. Lorsque l’Autopilot est activé sur une route bien marquée, il offre une conduite fluide et parfaitement centrée. Au fil du temps, les conducteurs prennent l’habitude d’utiliser l’Autopilot dès qu’ils empruntent une départementale ou une voie rapide. Ainsi, chaque régression de l’Autopilot est décevante, car les conducteurs connaissent les capacités de leur véhicule lorsqu’ils utilisent ce logiciel.

Les limites physiques du système

Au fur et à mesure des améliorations apportées par Tesla, certaines caractéristiques essentielles ont été négligées, notamment le radar. Depuis deux ans, toutes les Tesla ont abandonné le radar au profit des caméras pour la détection des obstacles. Cependant, les caméras présentent des limites dans des conditions météorologiques particulières, comme le brouillard ou la pluie. Ces situations rendent les caméras aveugles, contrairement au radar qui ne rencontre pas ce genre de problème. De plus, de nouvelles problématiques sont apparues, telles que les freinages fantômes, qui déclenchent des décélérations brusques et surprenantes pour les passagers.

LIRE  Vers une révolution des véhicules intermédiaires : entre le vélo et la voiture

Un fonctionnement en déclin

Pour vérifier l’attention du conducteur, Tesla utilise principalement des capteurs de couple dans le volant et une caméra intérieure. Cependant, les alertes sonores se multiplient et deviennent de plus en plus intrusives, même lorsque le conducteur a les mains sur le volant. De plus, une récente mise à jour a imposé une interdiction d’utilisation de l’Autopilot pendant une semaine en cas de désengagements trop fréquents. Cette mesure est mal implémentée et peut pénaliser les conducteurs pour des raisons mineures, comme l’utilisation de l’écran central pour chercher de la musique.

Des clients de plus en plus insatisfaits

Face à ces dysfonctionnements, certains clients se tournent vers d’autres marques et considèrent leur expérience avec l’Autopilot comme leur première et dernière expérience avec Tesla. Malheureusement, il est peu probable que Tesla fasse machine arrière, étant donné les ventes records de la marque. Les améliorations sont plutôt axées sur des gadgets ou sur la conduite autonome aux États-Unis, qui rencontre également ses propres limites.

Il est temps pour Tesla de revoir le développement logiciel de l’Autopilot afin de répondre aux attentes des conducteurs. Aujourd’hui, l’Autopilot est devenu une aberration avec laquelle il faut composer, plutôt qu’une aide à la conduite dont on a envie de se servir systématiquement.