Aujourd’hui, les entreprises et les collectivités sont confrontées à un problème : l’absence d’offres des constructeurs pour les véhicules fonctionnant au GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié). Cette énergie alternative, aussi pertinente que le GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) en termes de CO2, est en perte de vitesse. La situation est similaire pour le GNV, avec des difficultés d’approvisionnement et un réseau encore trop faible. Face à ces challenges, il est important d’explorer d’autres choix énergétiques pour nos véhicules.
La renaissance du GPL ?
Malgré les difficultés rencontrées avec le GPL, il semblerait que son offre s’étoffe à nouveau. Les réservoirs de GPL sont désormais intégrés aux véhicules, ce qui permet de gagner de la place dans le coffre. De plus, avec 1 500 points de vente, le réseau est suffisamment développé pour un usage quotidien. Le GPL présente de nombreux avantages : un carburant 30 à 40 % moins cher, des véhicules Crit’Air 1 (autorisation de rouler dans les ZFE), des émissions de CO2 réduites de 7 % par rapport au diesel et jusqu’à 23 % par rapport à l’essence pour les voitures particulières. Les émissions de NOX et de particules sont également considérablement réduites. Certaines entreprises, telles que Primagaz, ont même décidé de revenir à cette énergie alternative et d’intégrer jusqu’à 30 % de véhicules alternatifs dans leur flotte.
Le GNV pour les utilitaires
De nombreuses entreprises ont opté pour le GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) pour leurs utilitaires. En effet, l’électrique ne convient pas toujours pour les livraisons nécessitant de gros utilitaires avec des charges lourdes. Le GNV offre une solution viable, avec des véhicules fonctionnels dont l’équipement intérieur est similaire à celui des modèles thermiques. Cependant, l’approvisionnement en stations reste un frein et les entreprises ne choisissent le GNV que pour les plates-formes proches d’une station.
Du GNV à l’hydrogène
L’hydrogène est une autre alternative intéressante pour les gros utilitaires, les poids lourds et les bus. Cette énergie présente des avantages indéniables, comme des autonomies supérieures à celles des véhicules électriques et une recharge rapide en quelques minutes. Certaines entreprises, comme Engie Solutions, croient au développement de ces deux énergies. Toutefois, pour les voitures particulières, le coût reste un obstacle à franchir. Malgré cela, des expérimentations sont en cours, avec notamment la ville de Paris qui a déjà intégré quelques véhicules à hydrogène dans sa flotte.
Quid du bioéthanol ?
Le bioéthanol (E85 éthanol ou bioéthanol) est une autre option envisageable, bien que difficile à intégrer dans les flottes en raison du manque d’offre. Le bioéthanol est moins cher que l’essence et présente certains avantages écologiques. Cependant, il est actuellement peu utilisé en France en raison de l’absence de modèles de véhicules compatibles. Malgré tout, certaines entreprises ont franchi le pas et ont converti leurs véhicules au bioéthanol, avec des résultats satisfaisants.
Il est temps de découvrir de nouvelles alternatives énergétiques pour nos véhicules. Que ce soit le GPL, le GNV, l’hydrogène ou le bioéthanol, chaque option présente ses avantages et ses inconvénients. Il est important de trouver la solution qui convient le mieux à chaque entreprise ou collectivité, en tenant compte des spécificités de leurs flottes et de leurs besoins.
