L’avenir des places de stationnement et bornes Autolib’

L’avenir des places de stationnement et bornes Autolib’

Depuis le 1er août, les stations Autolib’ ne sont plus les mêmes. Les câbles de chargement sont laissés à l’abandon sur leur borne et les voitures “Blue car” ont disparu. La société Bolloré, qui gérait le système d’autopartage à travers la région francilienne, doit maintenant retirer ses véhicules de l’espace public. Cela signifie qu’environ 6 200 places de stationnement et autant de bornes de recharge sont maintenant inutilisées. Quelles solutions sont envisagées pour les riverains ? LCI fait le point sur la situation.

Des bornes inutilisables ou presque

Les bornes appartiennent désormais aux 103 communes où Autolib’ était implanté, tandis que les voitures “Blue car” sont la propriété de Bolloré. Cependant, ces bornes doivent être remboursées à l’industriel pour une somme considérable d’environ 16 millions d’euros, comme l’a indiqué Autolib’. Mais le problème ne s’arrête pas là. Les bornes récupérées ne seront pas reliées au système d’information, car ce dernier appartient également à Bolloré. Il serait possible de remettre en service ces bornes en les connectant au réseau électrique et en souscrivant un abonnement, mais cela signifierait une utilisation en accès libre aux frais de la collectivité.

Des offres au cas par cas

À Paris, les bornes seront accessibles aux conducteurs de véhicules électriques une fois que la mairie aura lancé un appel d’offres et mis en place un nouveau système d’information permettant de facturer les usagers. Cela devrait être effectif au début de l’année 2019, selon un communiqué officiel. À Vélizy, les bornes seront conservées et le coût de fonctionnement sera pris en charge par la ville. En attendant, un système parallèle de bornes de recharge a été mis en place. D’autres communes, comme Saint-Denis, sont encore dans l’attente de décisions concernant l’utilisation des bornes Autolib’.

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Des places de stationnement fermées ou à accès limité

À Saint-Denis, le flou persiste également concernant les places de stationnement. En attendant d’y voir plus clair, elles restent fermées. À Paris, les 3 244 places de stationnement actuellement dévolues à Autolib’ seront réservées aux Parisiens et Franciliens propriétaires de véhicules électriques ou utilisant un véhicule électrique en autopartage. Seule condition : que le véhicule arbore une vignette Crit’Air électrique. Pour le moment, ces places sont gratuites pour une durée maximale de six heures consécutives. Des mesures similaires sont envisagées à Vélizy, où les places seront réservées aux véhicules électriques et gratuites pendant deux heures.

L’avenir des places de stationnement et des bornes Autolib’ reste encore incertain. Les communes cherchent des solutions pour un système d’autopartage adapté à leurs besoins. Il reste beaucoup de travail à accomplir avant de trouver une alternative à Autolib’, mais les maire et les riverains restent mobilisés pour trouver des solutions efficaces et pérennes.