Lorsqu’il s’agit de travailler en tant qu’intermittent du spectacle, il y a certaines règles à suivre pour être payé au cachet. Cette forme de rémunération forfaitaire pour les artistes et les techniciens intermittents est devenue courante dans le domaine du spectacle. Mais pour pouvoir bénéficier de ce statut, il est important de respecter certaines exigences.
Être payé au cachet “intermittent”
Le concept de “courir le cachet” remonte à l’époque où il était courant de faire tamponner une “carte” pour indiquer combien de fois une personne effectuait une tâche particulière. Dans le domaine du spectacle, cette expression fait référence à la rémunération forfaitaire des artistes et des techniciens intermittents. Aujourd’hui, que vous soyez artiste ou technicien, vous devez cumuler au moins 507 heures de travail sur une période de 365 jours pour pouvoir bénéficier de ce statut.
Votre contrat d’intermittent
Pour être employé en tant qu’intermittent du spectacle, l’entreprise qui vous embauche doit disposer d’un code APE (NAF) spécifique, reconnu par l’Assurance-Chômage. De plus, votre contrat d’intermittent du spectacle (traduit en AEM) ne détermine pas uniquement le montant de votre salaire, mais il est également pris en compte par Pôle Emploi pour calculer vos heures de travail et votre rémunération. Il est donc essentiel d’avoir un contrat valide avec un bon code NAF pour être reconnu en tant qu’intermittent du spectacle.
L’importance de l’AEM chez Pôle Emploi
Les AEM (Attestations Employeur Mensuelles) que vous enregistrez dans MesCachets.com sont traitées de la même manière que chez Pôle Emploi. Elles permettent de cumuler vos heures de travail et vos salaires pour évaluer votre situation et calculer votre future Allocation Journalière. N’oubliez pas de vous assurer que vos AEM sont conformes pour être prises en compte.
La paie des intermittents
En tant qu’intermittent du spectacle, vous êtes considéré comme un salarié avec un contrat à durée déterminée. Vous et votre employeur êtes donc soumis aux règles du droit du travail en ce qui concerne votre emploi intermittent. Sur votre bulletin de paie, toutes les cotisations sociales, telles que l’assurance maladie, la retraite, etc., sont prélevées et versées aux organismes compétents, tout comme pour n’importe quel salarié.
Les Congés Spectacles : un calcul simple mais à surveiller
Comme pour les salariés du Régime Général, une partie de votre salaire d’emploi intermittent est réservée aux congés payés. Cependant, en raison de la multiplicité des employeurs dans le domaine du spectacle, les cotisations sont collectées par une caisse appelée Congés Spectacles. Cette caisse doit reverser 10% des salaires perçus pour les congés payés. Si le calcul est simple, il peut y avoir des erreurs ou des omissions. Grâce à la formule Calculator de Mes Cachets, vous pouvez facilement vérifier vos congés spectacles calculés automatiquement.
Intermittent et auto-entrepreneur
Il est important de ne pas accepter de travailler sans déclaration, car cela est non seulement illégal, mais aussi risqué, car vous ne serez pas couvert en cas de problème ou d’accident. De plus, le statut d’auto-entrepreneur ne nécessite pas le versement de cotisations sociales. Cependant, dans la plupart des cas, les revenus d’un auto-entrepreneur ne sont pas supérieurs à ceux qu’il gagnait en salaire net par contrat. Alors, à votre avis, qui est gagnant et qui est perdant ?
En respectant ces règles et en étant conscient des droits et responsabilités liés au statut d’intermittent du spectacle, vous pourrez travailler en toute tranquillité et profiter pleinement de votre métier passionnant.