Le Camp des Saints: Un roman raciste qui gagne en popularité

Le Camp des Saints: Un roman raciste qui gagne en popularité

Le Camp des Saints, un roman de 1973 écrit par le français Jean Raspail, a été traduit en anglais sous le titre The Camp of the Saints en 1975. Il a été publié cinq fois aux États-Unis, notamment par The Social Contract Press (TSCP), un organisme spécialisé dans la propagande anti-immigration radicale.

Ce livre est une fantaisie raciste sur une invasion de la France et du monde occidental blanc par une flotte de réfugiés affamés à la peau sombre, “une vision troublante et prophétique”, selon TSCP, “de la civilisation occidentale submergée par une population du tiers-monde en plein essor”.

Le livre dépeint les non-blancs comme des “monstres” horribles et incivilisés qui ne reculeront devant rien pour s’emparer avidement et violemment de ce qui appartient légitimement à l’homme blanc.

Incredibly, although the book was widely reviled in Europe, its translation in English was greeted with excited reviews like the one in The Wall Street Journal that said the book had moments “of appalling power and occasionally a terrible beauty.”

Incroyablement, bien que le livre ait été largement critiqué en Europe, sa traduction en anglais a été accueillie avec enthousiasme, comme en témoigne la critique du Wall Street Journal qui affirmait que le livre avait des moments “d’une puissance effrayante et parfois d’une beauté terrible”.

En 1982, Raspail se vantait de la perspicacité du roman et expliquait son point de vue selon lequel “la prolifération d’autres races condamne notre race, ma race, à l’extinction au cours du siècle à venir, si nous restons attachés à nos principes moraux actuels”. Aujourd’hui, Le Camp des Saints est largement vénéré par les suprémacistes blancs américains et est une sorte d’analogie anti-immigration aux Vents mauvais, roman sur la guerre raciale écrit par William Pierce, chef de la National Alliance néo-nazie. En fait, la branche éditoriale de Pierce, National Vanguard Books, décrit le livre de Raspail comme “l’un des romans racialistes les plus célèbres, populaires et importants”.

Voici quelques extraits :

[As the refugee fleet arrives on French shores, a noble old professor kills a fellow white who is depicted as having sold out his race and civilization. Afterwards, as he celebrates the killing, the professor reflects on the loss of white pride.] The old professor understood. That scorn of a people for other races, the knowledge that one’s own is best, the triumphant joy at feeling oneself to be part of humanity’s finest — none of that had ever filled these [white] youngsters’ brains, or at least so little that the monstrous cancer [of compassion for other races] implanted in the Western conscience had quashed it in no time at all.

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Alors que la flotte de réfugiés arrive sur les côtes françaises, un vieux professeur noble tue un autre homme blanc qui est dépeint comme ayant trahi sa race et sa civilisation. Après coup, alors qu’il célèbre le meurtre, le professeur réfléchit à la perte de la fierté blanche. Le vieux professeur comprenait. Ce mépris d’un peuple envers d’autres races, la conviction que le sien est le meilleur, la joie triomphante de se sentir faire partie de l’élite de l’humanité – rien de tout cela n’avait jamais rempli les esprits de ces jeunes [blancs], ou du moins si peu que le monstrueux cancer [de la compassion envers les autres races] implanté dans la conscience occidentale l’avait étouffé en un rien de temps.

[At one point, a French town, faced with the threat of diseased foreigners, issues an edict requiring Arabs to get a certificate of health before using its public swimming pools.] Retaliation took many forms. … A hundred nice French girls, teaching school in Algeria, were suddenly hauled into the hospital and spread on the stirrups to be plumbed and explored by a squad of medical student commandos, whipped up to a frenzy. Two of them died as a result…
[À un moment donné, une ville française, confrontée à la menace de maladies étrangères, promulgue un édit exigeant des Arabes qu’ils obtiennent un certificat de santé avant d’utiliser ses piscines publiques.] La vengeance a pris de nombreuses formes… Une centaine de jolies jeunes françaises, enseignant dans des écoles en Algérie, ont été soudainement traînées à l’hôpital et soumises à des examens gynécologiques par un groupe d’étudiants en médecine surexcités. Deux d’entre elles sont mortes par la suite…
[The book repeatedly characterizes non-whites as sexual carnivores, as in this scene aboard the refugee fleet that is heading for Europe.] But in time, very slowly, the flesh [aboard the ships] began to seethe. … Perhaps it was the heat… . Most of all, the natural drive of a people who never found sex to be sin. … [E]verywhere, a mass of hands and mouths, of phalluses and rumps. … Young boys, passed from hand to hand. Young girls, barely ripe … waking to the silent play of eager lips. … Men with women, men with men, women with women, men with children… . And so, in a welter of dung and debauch — and hope as well — the Last Chance Armada pushed on toward the West.
[Livre après livre, les non-blancs sont dépeints comme des carnivores sexuels, comme dans cette scène à bord de la flotte de réfugiés qui se dirige vers l’Europe.] Mais avec le temps, très lentement, la chair [à bord des navires] commença à bouillonner… Peut-être était-ce la chaleur… Surtout, c’était le désir naturel d’un peuple qui n’a jamais considéré le sexe comme un péché… Partout, une masse de mains et de bouches, de phallus et de postérieurs… De jeunes garçons, passés de main en main. De jeunes filles, à peine mûres… Éveillées par le jeu silencieux de lèvres désireuses… Des hommes avec des femmes, des hommes avec des hommes, des femmes avec des femmes, des hommes avec des enfants… Et ainsi, dans un tourbillon de débauche et d’espoir – et aussi de fumier – l’Armada du Dernier Espoir avançait vers l’Ouest.
[As the Third World slaughter of whites picks up speed, the book describes a scene in a pig-processing plant in which a black man slaughters his white boss after being asked to kill pigs more quickly.] “Sure ‘nough boss,” one red-spattered black said, “we can sure ‘nough do one more at least…” The white man felt no more pain than any of the other pigs on the line. Stunned, hoisted, slaughtered. … [Hung from a hook, the murdered boss’ body] caused … no special disgust [among the black workers]. They had seen such things before, after all. At market, in the Congo.
[Alors que le massacre des Blancs par le Tiers Monde s’accélère, le livre décrit une scène dans un abattoir de porcs où un homme noir assassine son patron blanc après avoir été prié de tuer les porcs plus rapidement.] “Bien sûr, patron”, dit un Noir couvert de sang, “nous pouvons en tuer un de plus au moins…” L’homme blanc n’éprouvait aucune douleur supplémentaire par rapport aux autres porcs de la chaîne. Stupéfait, hissé, égorgé… [Le corps du patron assassiné, accroché à un crochet] ne provoquait… pas de dégoût particulier [chez les travailleurs noirs]. Après tout, ils avaient déjà vu de telles choses… Au marché, au Congo.
[As the novel nears its end, Lydie, depicted as a traitor to her white race, becomes a sexual plaything for the dark-skinned refugees who have now seized power.] Lydie… mourut à Nice, dans un bordel réservé aux Hindous… À l’époque, chaque quartier de réfugiés avait son lot de femmes blanches, toutes disponibles. (L’une des lois du nouveau régime, en fait. Afin de “démystifier” les femmes blanches, comme ils disaient.)… [Finalement, Lydie, avec d’autres esclaves sexuelles blanches, est confinée par les “Hindous”] au “Centre d’expérimentation et de pratique des femmes blanches”.
[Le roman se termine là où il a commencé, avec l’arrivée de la flotte de réfugiés en France.] [F]irst to land were the monsters, the grotesque little beggars from the streets of Calcutta. As they groveled through the wet sand like a pack of basset hounds, or a herd of clumsy seals exploring an unfamiliar shore, with their snorts and grunts of joy, they looked like an army of little green men from some remote planet. … Yes, the country [France] would suit them fine. No question.
[Le roman se termine là où il a commencé, avec l’arrivée de la flotte de réfugiés en France.] Les premiers à débarquer étaient les monstres, ces petits mendiants grotesques des rues de Calcutta. Se traînant dans le sable mouillé comme une meute de bassets, ou un troupeau de phoques maladroits explorant une plage inconnue, avec leurs grognements et leurs grondements de joie, ils ressemblaient à une armée de petits hommes verts venus d’une planète lointaine… Oui, le pays [France] leur conviendrait parfaitement. Pas de doute.

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Ces extraits montrent clairement la nature raciste et offensante de ce roman. Il est important de condamner ces idées et de promouvoir la diversité, l’égalité et le respect entre les peuples.