Le choix éclairé de la voiture électrique…

Le choix éclairé de la voiture électrique…

La voiture électrique fait actuellement l’objet de nombreuses discussions et polémiques. Certains affirment que la propulsion à l’hydrogène est la solution technologique qui permettrait de maîtriser les pollutions engendrées par les véhicules automobiles. Cependant, il semblerait que Madame Royal, en entérinant les sollicitations d’un puissant lobby industriel regroupant les fabricants de voitures électriques, EDF et Areva, ait fait un choix autocratique.

Des intérêts économiques en jeu

La présence de 16 modèles de voitures électriques sur le marché français peut laisser penser que les constructeurs automobiles cherchent à rentabiliser leurs investissements dans la recherche et développement de ce type de véhicule avant que les voitures propulsées par des piles à combustibles ne s’imposent durablement. Cette stratégie commerciale suscite des interrogations quant à la véritable volonté des constructeurs de réduire la consommation d’énergie du pays.

Une dépendance renforcée

Le développement de la voiture électrique accroît la dépendance des Français vis-à-vis de l’électricité nucléaire et de l’importation massive d’uranium. Bien que Madame Royal se soit prononcée en faveur de la construction de nouvelles centrales atomiques, cela renforce l’idée que la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité en France n’est pas réellement envisagée. Cette situation soulève des interrogations quant à la doctrine technocratique dont les élites politiques et les commis de l’État semblent tirer profit.

Des déchets radioactifs sans solution

Le choix de la voiture électrique entraîne la production massive de déchets radioactifs pour lesquels aucune solution réaliste de destruction ou de stockage à long terme n’a été trouvée. De plus, les installations nucléaires représentent une menace potentielle pour la sécurité du peuple français, d’autant plus que le terrorisme se développe sans relâche. Les installations sont actuellement protégées par des militaires ou des milices privées.

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Un investissement controversé

L’installation de dizaines de milliers de bornes électriques fait également partie du choix en faveur de la voiture électrique. Le groupe Bolloré a ainsi obtenu l’approbation du ministère de l’Économie pour installer 16 000 bornes dans le pays. Ce projet, qui représente un investissement de 116 millions d’euros, confère des avantages substantiels à cet industriel. De plus, il est assorti d’une subvention de 10 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique. Cependant, cette initiative risque d’avoir un impact financier important sur l’État, au détriment des populations les moins favorisées.

Une option technologique dépassée ?

Les annonces de Madame Royal en faveur de la voiture électrique ne sont pas accompagnées d’une volonté équivalente de développer les énergies renouvelables pour recharger les batteries de ces véhicules. Elle ne tient notamment pas compte de la recherche et du développement des piles à combustibles alimentées par l’hydrogène, qui représentent pourtant une avancée prometteuse dans le domaine de la production d’énergie. La France semble donc à la traîne en matière de mobilité électrique durable.

En conclusion, le choix de la voiture électrique semble être motivé par des intérêts économiques plus que par une réelle volonté de résoudre les problèmes environnementaux et énergétiques. Les alternatives technologiques, comme la propulsion à l’hydrogène, pourraient offrir des solutions plus durables et moins polluantes. Il est donc essentiel de continuer à explorer ces voies pour parvenir à une mobilité plus respectueuse de l’environnement et de l’économie nationale.

Photo Credit: Unsplash