Depuis le 20 mai 2018, le contrôle technique des camping-cars a été renforcé, tout comme celui des autres véhicules de tourisme de moins de 3,5 tonnes. Mais qu’est-ce qui a changé exactement ? Et pourquoi est-il si important de s’y conformer ? Découvrez toutes les réponses à vos questions dans cet article.
Le contrôle technique des camping-cars en détail
Lors du contrôle technique des camping-cars, 133 points de contrôle sont minutieusement vérifiés dans les centres agréés afin de déterminer l’état général et mécanique du véhicule. Parmi ces points de contrôle, on retrouve notamment :
- L’identification du véhicule (documents, plaque d’immatriculation, etc.)
- Les dispositifs de freinage (plaquettes, disques, etc.)
- Les éléments de direction (volant, boîtier, etc.)
- Les éléments de visibilité (pare-brise, rétroviseurs, etc.)
- Les feux, les dispositifs réfléchissants et équipements électriques (y compris les équipements spécifiques des motorisations électriques et hybrides)
- Les essieux, roues, pneus, suspensions
- Le châssis et ses accessoires
- Les autres équipements de sécurité (ceintures de sécurité, klaxon, etc.)
- Le niveau de nuisance (pollution, émission sonore, etc.)
Quels sont les véhicules concernés ?
En France, le contrôle technique des camping-cars concerne tous les modèles, peu importe leur PTAC (Poids Total Autorisé en Charge). Il doit être effectué dans les 6 mois précédant la 4e année de la mise en circulation du véhicule. Par la suite, il doit être effectué tous les 2 ans à la date anniversaire. Il est à noter qu’aucune convocation n’est envoyée, le contrôle étant à l’initiative du propriétaire du camping-car.
Les résultats du contrôle technique des camping-cars
À l’issue du contrôle technique des camping-cars, les points de défaillances sont classés en 3 niveaux :
- Les défaillances mineures (lettre A) : elles n’entrainent pas d’obligation de contre-visite.
- Les défaillances majeures (lettre F) : le véhicule doit être présenté à une contre-visite dans un délai de 2 mois.
- Les défaillances critiques (lettre S) : elles entraînent une interdiction de circuler pour le véhicule dès le lendemain du contrôle.
En cas de défaillances critiques, le titulaire du certificat d’immatriculation dispose de 2 mois pour soumettre son véhicule à une contre-visite. Si toutes les réparations nécessaires sont effectuées, un procès-verbal avec un résultat favorable lui sera remis.
Les conséquences d’un non-respect de cette obligation
Ne pas effectuer le contrôle technique d’un camping-car est une infraction au Code de la route. Lors d’un contrôle routier effectué par la police ou la gendarmerie, le propriétaire du camping-car risque une contravention de 4e classe. Dans la plupart des cas, cela se traduit par une amende forfaitaire de 135 euros, mais dans certains cas, cette amende peut atteindre 750 euros. En outre, le certificat d’immatriculation du véhicule peut également être retiré, et une immobilisation immédiate du véhicule peut être ordonnée.
Il est important de souligner que depuis quelques années, les autorités réfléchissent à l’idée de rendre le contrôle technique obligatoire pour les deux-roues. Cette décision vise à empêcher la circulation de véhicules en mauvais état, dangereux ou polluants. Cependant, cette proposition suscite des réactions mitigées de la part de nombreuses associations de motards, qui estiment que des raisons financières motivent ce changement de réglementation.
Le contrôle technique des camping-cars est donc une étape essentielle pour assurer la sécurité sur les routes et préserver l’environnement. Ne négligez pas cette obligation et prenez soin de votre véhicule pour des voyages en toute tranquillité !