Le courtier en travaux : un métier en plein essor

Le courtier en travaux : un métier en plein essor

Connaissez-vous le métier de courtier en travaux ? Que ce soit pour trouver des chantiers ou le bon prestataire pour effectuer des travaux de construction, d’aménagement ou de rénovation, le courtage peut être la solution idéale. En tant qu’intermédiaire entre une entreprise de BTP et un maître d’ouvrage, le courtier en travaux professionnel joue un rôle central dans les contrats du bâtiment. Mais quelles sont ses missions ? Comment devenir courtier en travaux ? Et quel est son salaire ? Nous vous dévoilons tout ce qu’il faut savoir sur cette profession en plein essor.

Le métier de courtier en travaux

Le rôle du courtier en travaux

Le courtier en travaux met en relation deux intervenants : un client et une entreprise en bâtiment. Il peut être sollicité par ces deux acteurs. D’un côté, un particulier ou une entreprise peut faire appel à un courtier en travaux pour qu’il recherche des prestataires BTP de qualité, rigoureusement sélectionnés. Le courtier prend alors le rôle de maître d’œuvre en facilitant et en coordonnant la réalisation des travaux faisant intervenir plusieurs corps de métiers. Cette démarche permet de gagner du temps et parfois de l’argent. Le courtier peut intervenir pour des projets de construction, de rénovation intérieure et extérieure, et apporter des conseils sur les normes actuelles.

De l’autre côté, une entreprise de BTP peut également recourir aux services d’un courtier pour renouveler son portefeuille client. Le courtier peut chercher des clients ayant pour projet de réaliser des travaux, afin de faciliter le travail des entreprises avec lesquelles il a un accord financier lorsqu’il rapporte un marché.

Les missions du courtier en travaux

Les missions du courtier en travaux varient en fonction de la personne pour laquelle il travaille. S’il travaille pour un client (particulier ou professionnel), le courtier doit :

  • Identifier les tâches nécessitant l’intervention d’un artisan ;
  • Établir un cahier des charges ;
  • Trouver l’artisan adéquat parmi son réseau et vérifier son sérieux ;
  • Obtenir des devis et les présenter au client ;
  • Obtenir et négocier les meilleurs prix ;
  • Conseiller sur les normes actuelles ;
  • Aider à monter un dossier de financement pour décrocher des aides financières ;
  • Superviser les travaux, effectuer des réunions et assurer le suivi du chantier ;
  • Préparer la visite de fin de chantier et de fin des travaux ;
  • Assister le client dans la signature des documents de livraison.

Si le courtier travaille pour une entreprise de BTP, ses missions consistent à :

  • Rechercher des prospects ;
  • Trouver des chantiers ;
  • Faire gagner du temps ;
  • Mettre en relation un prospect et une entreprise.

Qualités et compétences requises

Pour exercer son métier de courtier en travaux de manière optimale, il est essentiel de posséder certaines qualités indispensables :

  • Rester objectif, impartial et équitable ;
  • Être force de proposition ;
  • Avoir de solides aptitudes commerciales ;
  • Posséder des connaissances juridiques et financières ;
  • Avoir une bonne connaissance du secteur du BTP ;
  • Avoir un bon sens du relationnel et rester disponible ;
  • Posséder de bonnes qualités d’écoute ;
  • Être clair et transparent.
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Comment devenir courtier en travaux ?

La formation

L’activité de courtage en travaux est régie par une loi gouvernementale en France. Pour devenir courtier en travaux, il n’existe pas de formation officielle et aucun diplôme particulier n’est obligatoire. Cependant, de solides connaissances dans le domaine du bâtiment sont nécessaires. C’est pourquoi de nombreux courtiers en travaux sont issus d’un corps de métier du BTP. Idéalement, il est recommandé de suivre une formation en métiers de courtage, puis de se spécialiser dans le courtage en travaux grâce aux différentes formations disponibles en ligne. L’obtention d’un BTS technico-commercial est également appréciée. La FFCT (Fédération Française du Courtage en Travaux) et le GNCTI (Groupement National des Courtiers en Travaux Indépendants) proposent des formations courtes pour devenir courtier en travaux.

Courtier indépendant ou courtier franchisé ?

Vous pouvez choisir de vous installer en tant qu’indépendant ou en tant que courtier franchisé. En franchise, vous devrez disposer d’un investissement financier d’environ 20 000 euros, et le chiffre d’affaires réalisable au bout de deux ans d’activité est estimé à 100 000 euros. Il existe de nombreuses entreprises de courtage en travaux en France, telles que Illico travaux, Activ Travaux, la Maison des Travaux, etc. Opter pour la franchise permet d’être assisté et d’offrir des services normés et rassurants à sa clientèle.

Adhésion à la FFCT

En tant que courtier, vous avez la possibilité d’adhérer à la Fédération Française du Courtage en Travaux (FFCT). Cette adhésion vous permettra de rejoindre d’autres professionnels, d’accéder à des formations et à des réunions d’information. La FFCT vise également à faire reconnaître la profession et ses adhérents, ce qui vous permettra d’augmenter votre visibilité et d’élargir votre réseau. De plus, la FFCT propose à ses membres des tarifs préférentiels pour l’adhésion aux assurances professionnelles.

L’assurance

En tant qu’indépendant, il est obligatoire de souscrire à des assurances professionnelles, notamment une Responsabilité Civile Professionnelle et Exploitation. L’adhésion à la FFCT vous permettra d’obtenir des tarifs préférentiels sur cette assurance. Deux documents contractuels indispensables sont également nécessaires : un contrat de courtage en double exemplaires et une fiche client qui stipule le périmètre d’intervention du courtier.

Quel salaire pour un courtier en travaux ?

En ce qui concerne les honoraires, un courtier en travaux peut être rémunéré par le client et par les entreprises sollicitées pour effectuer les travaux. Si un courtier en travaux auto entrepreneur se charge uniquement de la prospection et de la négociation des devis, son service sera gratuit pour le client. S’il réalise des missions d’assistance technique, telles que l’aide au montage d’un dossier de financement, il facturera généralement moins de 3% du coût global des travaux. Le courtier en travaux perçoit une rémunération en pourcentage sur les devis signés entre les professionnels du BTP et les clients, prélevant environ 7 à 10% du montant des travaux à chaque entreprise intervenant dans le projet. Ainsi, un courtier en travaux indépendant peut espérer dégager un chiffre d’affaires annuel d’environ 50 000 euros brut.

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En conclusion, le métier de courtier en travaux est en pleine expansion en France. En tant qu’intermédiaire entre l’artisan et le client, le courtier en travaux offre des avantages non négligeables pour les différents intervenants. Avec plus de 600 courtiers en France, dont 250 franchisés, le métier de courtier en travaux a un bel avenir devant lui !

Connaissez-vous le métier de courtier en travaux ? Que ce soit pour trouver des chantiers ou le bon prestataire pour effectuer des travaux de construction, d’aménagement ou de rénovation, le courtage peut être la solution idéale. En tant qu’intermédiaire entre une entreprise de BTP et un maître d’ouvrage, le courtier en travaux professionnel joue un rôle central dans les contrats du bâtiment. Mais quelles sont ses missions ? Comment devenir courtier en travaux ? Et quel est son salaire ? Nous vous dévoilons tout ce qu’il faut savoir sur cette profession en plein essor.

Le métier de courtier en travaux

Le rôle du courtier en travaux

Le courtier en travaux met en relation deux intervenants : un client et une entreprise en bâtiment. Il peut être sollicité par ces deux acteurs. D’un côté, un particulier ou une entreprise peut faire appel à un courtier en travaux pour qu’il recherche des prestataires BTP de qualité, rigoureusement sélectionnés. Le courtier prend alors le rôle de maître d’œuvre en facilitant et en coordonnant la réalisation des travaux faisant intervenir plusieurs corps de métiers. Cette démarche permet de gagner du temps et parfois de l’argent. Le courtier peut intervenir pour des projets de construction, de rénovation intérieure et extérieure, et apporter des conseils sur les normes actuelles.

De l’autre côté, une entreprise de BTP peut également recourir aux services d’un courtier pour renouveler son portefeuille client. Le courtier peut chercher des clients ayant pour projet de réaliser des travaux, afin de faciliter le travail des entreprises avec lesquelles il a un accord financier lorsqu’il rapporte un marché.

Les missions du courtier en travaux

Les missions du courtier en travaux varient en fonction de la personne pour laquelle il travaille. S’il travaille pour un client (particulier ou professionnel), le courtier doit :

  • Identifier les tâches nécessitant l’intervention d’un artisan ;
  • Établir un cahier des charges ;
  • Trouver l’artisan adéquat parmi son réseau et vérifier son sérieux ;
  • Obtenir des devis et les présenter au client ;
  • Obtenir et négocier les meilleurs prix ;
  • Conseiller sur les normes actuelles ;
  • Aider à monter un dossier de financement pour décrocher des aides financières ;
  • Superviser les travaux, effectuer des réunions et assurer le suivi du chantier ;
  • Préparer la visite de fin de chantier et de fin des travaux ;
  • Assister le client dans la signature des documents de livraison.

Si le courtier travaille pour une entreprise de BTP, ses missions consistent à :

  • Rechercher des prospects ;
  • Trouver des chantiers ;
  • Faire gagner du temps ;
  • Mettre en relation un prospect et une entreprise.

Qualités et compétences requises

Pour exercer son métier de courtier en travaux de manière optimale, il est essentiel de posséder certaines qualités indispensables :

  • Rester objectif, impartial et équitable ;
  • Être force de proposition ;
  • Avoir de solides aptitudes commerciales ;
  • Posséder des connaissances juridiques et financières ;
  • Avoir une bonne connaissance du secteur du BTP ;
  • Avoir un bon sens du relationnel et rester disponible ;
  • Posséder de bonnes qualités d’écoute ;
  • Être clair et transparent.
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Comment devenir courtier en travaux ?

La formation

L’activité de courtage en travaux est régie par une loi gouvernementale en France. Pour devenir courtier en travaux, il n’existe pas de formation officielle et aucun diplôme particulier n’est obligatoire. Cependant, de solides connaissances dans le domaine du bâtiment sont nécessaires. C’est pourquoi de nombreux courtiers en travaux sont issus d’un corps de métier du BTP. Idéalement, il est recommandé de suivre une formation en métiers de courtage, puis de se spécialiser dans le courtage en travaux grâce aux différentes formations disponibles en ligne. L’obtention d’un BTS technico-commercial est également appréciée. La FFCT (Fédération Française du Courtage en Travaux) et le GNCTI (Groupement National des Courtiers en Travaux Indépendants) proposent des formations courtes pour devenir courtier en travaux.

Courtier indépendant ou courtier franchisé ?

Vous pouvez choisir de vous installer en tant qu’indépendant ou en tant que courtier franchisé. En franchise, vous devrez disposer d’un investissement financier d’environ 20 000 euros, et le chiffre d’affaires réalisable au bout de deux ans d’activité est estimé à 100 000 euros. Il existe de nombreuses entreprises de courtage en travaux en France, telles que Illico travaux, Activ Travaux, la Maison des Travaux, etc. Opter pour la franchise permet d’être assisté et d’offrir des services normés et rassurants à sa clientèle.

Adhésion à la FFCT

En tant que courtier, vous avez la possibilité d’adhérer à la Fédération Française du Courtage en Travaux (FFCT). Cette adhésion vous permettra de rejoindre d’autres professionnels, d’accéder à des formations et à des réunions d’information. La FFCT vise également à faire reconnaître la profession et ses adhérents, ce qui vous permettra d’augmenter votre visibilité et d’élargir votre réseau. De plus, la FFCT propose à ses membres des tarifs préférentiels pour l’adhésion aux assurances professionnelles.

L’assurance

En tant qu’indépendant, il est obligatoire de souscrire à des assurances professionnelles, notamment une Responsabilité Civile Professionnelle et Exploitation. L’adhésion à la FFCT vous permettra d’obtenir des tarifs préférentiels sur cette assurance. Deux documents contractuels indispensables sont également nécessaires : un contrat de courtage en double exemplaires et une fiche client qui stipule le périmètre d’intervention du courtier.

Quel salaire pour un courtier en travaux ?

En ce qui concerne les honoraires, un courtier en travaux peut être rémunéré par le client et par les entreprises sollicitées pour effectuer les travaux. Si un courtier en travaux auto entrepreneur se charge uniquement de la prospection et de la négociation des devis, son service sera gratuit pour le client. S’il réalise des missions d’assistance technique, telles que l’aide au montage d’un dossier de financement, il facturera généralement moins de 3% du coût global des travaux. Le courtier en travaux perçoit une rémunération en pourcentage sur les devis signés entre les professionnels du BTP et les clients, prélevant environ 7 à 10% du montant des travaux à chaque entreprise intervenant dans le projet. Ainsi, un courtier en travaux indépendant peut espérer dégager un chiffre d’affaires annuel d’environ 50 000 euros brut.

En conclusion, le métier de courtier en travaux est en pleine expansion en France. En tant qu’intermédiaire entre l’artisan et le client, le courtier en travaux offre des avantages non négligeables pour les différents intervenants. Avec plus de 600 courtiers en France, dont 250 franchisés, le métier de courtier en travaux a un bel avenir devant lui !