Le déclin de l’unique fabricant français de poches de perfusion malgré les financements de l’État

Le déclin de l’unique fabricant français de poches de perfusion malgré les financements de l’État

Les dernières poches de perfusion fabriquées en France sont actuellement menacées. Depuis le 24 octobre dernier, Carelide, une entreprise qui réalise un chiffre d’affaires de 41 millions d’euros, est en redressement judiciaire. En effet, même après avoir reçu une aide publique de 5,1 millions d’euros ainsi que des prêts garantis par l’État, cette PME n’a pas réussi à se maintenir à flot. Son effondrement aurait des conséquences importantes, notamment sur la production de paracétamol, l’un des produits phares de Carelide.

Une entreprise au bord du gouffre

Claude Debeauvais, le directeur de l’usine, a alerté sur la situation précaire de Carelide en déclarant : “Si Carelide venait à disparaître, l’État n’aurait plus de laboratoire français pour la production de paracétamol.” En effet, cette entreprise était déjà en difficulté financière avant même l’arrivée de la pandémie. Considérée comme fragile par le ministère de l’Économie, elle ne pouvait pas bénéficier des prêts garantis par l’État. Parmi les problèmes rencontrés par la société en 2019, on retrouve un retard dans l’automatisation, des problèmes de conformité, ainsi que des pertes importantes dans les appels d’offres. La part de marché de Carelide est passée de 30% à 15% entre 2016 et 2019 en raison de la concurrence étrangère.

Les offres de reprise

Malgré son statut de seul fournisseur français de poches de perfusion portant le label officiel “médicament d’intérêt thérapeutique majeur”, Carelide et ses 430 employés n’ont pas pu être sauvés par les financements de l’État. Vincent Labis, administrateur judiciaire à Lambersart, attend maintenant des offres de reprise qui doivent être déposées avant le 28 novembre. Il se questionne sur l’intérêt de la famille Mulliez pour cette affaire.

La “vente à l’envers” et les Mulliez

En juin 2019, la famille Mulliez, l’une des plus riches de France, avait recapitalisé puis cédé cette activité à un ancien consultant chez McKinsey, Alain Feingold, et son fonds Verdoso. L’objectif de cette opération était de garantir un avenir solide à l’activité de poches de perfusion. Verdoso, fondé en 1997 par Franck Ullmann, a pour vocation d’investir dans des PME/PMI confrontées à des défis stratégiques ou opérationnels nécessitant une transformation immédiate et durable. Le fonds a déjà repris des sociétés telles que NUM (anciennement Schneider Electric), Aptunion (anciennement Kerry Foods Ingredients), Cloisons Partena et Clips (anciennement Lafarge), Retif (anciennement Lloyds Bank) ou encore Kompass (anciennement Natixis).

La technique de la “vente à l’envers”

La stratégie utilisée par Verdoso est toujours la même : reprendre des activités considérées comme “en difficulté” ou “non stratégiques” auprès de grandes entreprises, tout en se faisant financer l’acquisition par le cédant. Dans le cas de Carelide, les autorités publiques semblaient persuadées que l’entreprise avait un avenir prometteur en raison de la qualité de ses produits, de sa solide position en Grande-Bretagne et en Allemagne, ainsi que de la recapitalisation effectuée lors de la cession de 2019. Une nouvelle stratégie avait été adoptée, visant à regagner des parts de marché perdues. Malheureusement, ces espoirs se sont révélés illusoires.

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L’appétit de l’Allemagne

Cependant, Carelide se trouve aujourd’hui confrontée à des prévisions compliquées. Selon le président du tribunal de commerce de Lille, Eric Feldmann, la société a été victime d’une augmentation des prix du plastique ainsi que d’une concurrence acharnée, voire de dumping. Les hôpitaux français, cherchant à réaliser des économies, ont préféré se tourner vers un grand fournisseur allemand dans leurs appels d’offres. Il se pourrait donc que cet acteur allemand rachète l’usine française lors de la vente aux enchères organisée par le tribunal de commerce. De plus, des modernisations d’équipements ont été effectuées et environ 70 emplois ont été supprimés depuis 2020.

Les dernières poches de perfusion fabriquées en France sont actuellement menacées. Depuis le 24 octobre dernier, Carelide, une entreprise qui réalise un chiffre d’affaires de 41 millions d’euros, est en redressement judiciaire. En effet, même après avoir reçu une aide publique de 5,1 millions d’euros ainsi que des prêts garantis par l’État, cette PME n’a pas réussi à se maintenir à flot. Son effondrement aurait des conséquences importantes, notamment sur la production de paracétamol, l’un des produits phares de Carelide.

Une entreprise au bord du gouffre

Claude Debeauvais, le directeur de l’usine, a alerté sur la situation précaire de Carelide en déclarant : “Si Carelide venait à disparaître, l’État n’aurait plus de laboratoire français pour la production de paracétamol.” En effet, cette entreprise était déjà en difficulté financière avant même l’arrivée de la pandémie. Considérée comme fragile par le ministère de l’Économie, elle ne pouvait pas bénéficier des prêts garantis par l’État. Parmi les problèmes rencontrés par la société en 2019, on retrouve un retard dans l’automatisation, des problèmes de conformité, ainsi que des pertes importantes dans les appels d’offres. La part de marché de Carelide est passée de 30% à 15% entre 2016 et 2019 en raison de la concurrence étrangère.

Les offres de reprise

Malgré son statut de seul fournisseur français de poches de perfusion portant le label officiel “médicament d’intérêt thérapeutique majeur”, Carelide et ses 430 employés n’ont pas pu être sauvés par les financements de l’État. Vincent Labis, administrateur judiciaire à Lambersart, attend maintenant des offres de reprise qui doivent être déposées avant le 28 novembre. Il se questionne sur l’intérêt de la famille Mulliez pour cette affaire.

La “vente à l’envers” et les Mulliez

En juin 2019, la famille Mulliez, l’une des plus riches de France, avait recapitalisé puis cédé cette activité à un ancien consultant chez McKinsey, Alain Feingold, et son fonds Verdoso. L’objectif de cette opération était de garantir un avenir solide à l’activité de poches de perfusion. Verdoso, fondé en 1997 par Franck Ullmann, a pour vocation d’investir dans des PME/PMI confrontées à des défis stratégiques ou opérationnels nécessitant une transformation immédiate et durable. Le fonds a déjà repris des sociétés telles que NUM (anciennement Schneider Electric), Aptunion (anciennement Kerry Foods Ingredients), Cloisons Partena et Clips (anciennement Lafarge), Retif (anciennement Lloyds Bank) ou encore Kompass (anciennement Natixis).

La technique de la “vente à l’envers”

La stratégie utilisée par Verdoso est toujours la même : reprendre des activités considérées comme “en difficulté” ou “non stratégiques” auprès de grandes entreprises, tout en se faisant financer l’acquisition par le cédant. Dans le cas de Carelide, les autorités publiques semblaient persuadées que l’entreprise avait un avenir prometteur en raison de la qualité de ses produits, de sa solide position en Grande-Bretagne et en Allemagne, ainsi que de la recapitalisation effectuée lors de la cession de 2019. Une nouvelle stratégie avait été adoptée, visant à regagner des parts de marché perdues. Malheureusement, ces espoirs se sont révélés illusoires.

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Cependant, Carelide se trouve aujourd’hui confrontée à des prévisions compliquées. Selon le président du tribunal de commerce de Lille, Eric Feldmann, la société a été victime d’une augmentation des prix du plastique ainsi que d’une concurrence acharnée, voire de dumping. Les hôpitaux français, cherchant à réaliser des économies, ont préféré se tourner vers un grand fournisseur allemand dans leurs appels d’offres. Il se pourrait donc que cet acteur allemand rachète l’usine française lors de la vente aux enchères organisée par le tribunal de commerce. De plus, des modernisations d’équipements ont été effectuées et environ 70 emplois ont été supprimés depuis 2020.

Les dernières poches de perfusion fabriquées en France sont actuellement menacées. Depuis le 24 octobre dernier, Carelide, une entreprise qui réalise un chiffre d’affaires de 41 millions d’euros, est en redressement judiciaire. En effet, même après avoir reçu une aide publique de 5,1 millions d’euros ainsi que des prêts garantis par l’État, cette PME n’a pas réussi à se maintenir à flot. Son effondrement aurait des conséquences importantes, notamment sur la production de paracétamol, l’un des produits phares de Carelide.

Une entreprise au bord du gouffre

Claude Debeauvais, le directeur de l’usine, a alerté sur la situation précaire de Carelide en déclarant : “Si Carelide venait à disparaître, l’État n’aurait plus de laboratoire français pour la production de paracétamol.” En effet, cette entreprise était déjà en difficulté financière avant même l’arrivée de la pandémie. Considérée comme fragile par le ministère de l’Économie, elle ne pouvait pas bénéficier des prêts garantis par l’État. Parmi les problèmes rencontrés par la société en 2019, on retrouve un retard dans l’automatisation, des problèmes de conformité, ainsi que des pertes importantes dans les appels d’offres. La part de marché de Carelide est passée de 30% à 15% entre 2016 et 2019 en raison de la concurrence étrangère.

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La “vente à l’envers” et les Mulliez

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Les dernières poches de perfusion fabriquées en France sont actuellement menacées. Depuis le 24 octobre dernier, Carelide, une entreprise qui réalise un chiffre d’affaires de 41 millions d’euros, est en redressement judiciaire. En effet, même après avoir reçu une aide publique de 5,1 millions d’euros ainsi que des prêts garantis par l’État, cette PME n’a pas réussi à se maintenir à flot. Son effondrement aurait des conséquences importantes, notamment sur la production de paracétamol, l’un des produits phares de Carelide.

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En juin 2019, la famille Mulliez, l’une des plus riches de France, avait recapitalisé puis cédé cette activité à un ancien consultant chez McKinsey, Alain Feingold, et son fonds Verdoso. L’objectif de cette opération était de garantir un avenir solide à l’activité de poches de perfusion. Verdoso, fondé en 1997 par Franck Ullmann, a pour vocation d’investir dans des PME/PMI confrontées à des défis stratégiques ou opérationnels nécessitant une transformation immédiate et durable. Le fonds a déjà repris des sociétés telles que NUM (anciennement Schneider Electric), Aptunion (anciennement Kerry Foods Ingredients), Cloisons Partena et Clips (anciennement Lafarge), Retif (anciennement Lloyds Bank) ou encore Kompass (anciennement Natixis).

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