Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) est un élément clé des diagnostics immobiliers en France. Il vous renseigne sur la performance énergétique d’une maison ou d’un appartement, en mesurant sa consommation d’énergie et son impact sur les émissions de gaz à effet de serre. Mais en quoi consiste exactement le DPE et comment le lire ? Découvrez tout ce que vous devez savoir sur ce sujet.
Qu’est-ce que le Diagnostic de Performance Energétique ?
Le Diagnostic de Performance Energétique est un dispositif réglementé qui vise à protéger l’environnement en évaluant la consommation d’énergie des logements résidentiels. Il a été reconnu comme un élément clé de la politique énergétique européenne. En réalité, le DPE doit être réalisé dans tous les logements d’habitation, à l’exception de ceux qui sont occupés moins de 4 mois par an ou qui ne sont pas chauffés (locaux commerciaux ou agricoles, par exemple). La validité du DPE est de 10 ans.
Pour les futurs acquéreurs, le DPE est une source précieuse d’information pour estimer les dépenses énergétiques liées à leur futur foyer. En effet, il fournit une indication claire sur les performances énergétiques d’un bien à travers l’utilisation d’étiquettes à 7 classes, allant de A (meilleure performance) à G (plus mauvaise performance).
Comment lire les étiquettes du DPE ?
Les étiquettes du DPE permettent une lecture simple des performances énergétiques d’un bien immobilier. La colonne de gauche représente l’échelle des classes de A à G, avec un dégradé de couleur allant de la meilleure performance (A) à la plus mauvaise (G). La colonne de droite indique la classe dans laquelle se situe le logement diagnostiqué, avec la consommation estimée en kilowattheures/m² et les émissions de gaz à effet de serre estimées en kilos d’équivalents carbone/m² par an.
Le DPE dans l’immobilier neuf
Dans le cadre de la vente d’un bien immobilier, le DPE doit obligatoirement être présenté dans l’annonce immobilière, avec mention de l’échelle de performance énergétique (A à G) et une étiquette énergie claire et lisible. De plus, le DPE doit faire partie du Dossier de Diagnostic Technique (DDT) remis à l’acquéreur lors de la vente. Il est également obligatoire dans le cadre d’une location.
Des sanctions peuvent être appliquées en cas d’absence de DPE, de données incorrectes ou d’intention de tromper l’acheteur. Il peut s’agir de la nullité de l’acte de vente, d’une diminution du prix de vente ou même de peines de prison.
Comment est réalisé le diagnostic ?
La réalisation du DPE est strictement réglementée afin de garantir la transmission d’informations fiables à l’acquéreur. C’est pourquoi il doit être réalisé par un professionnel certifié. Vous pouvez trouver un diagnostiqueur certifié grâce à l’annuaire mis à disposition par le Ministère de la Transition écologique et solidaire.
Le DPE est généralement à la charge du vendeur. Il est réalisé à partir d’un logiciel réglementé qui décrit le logement et ses équipements de chauffage, d’eau chaude sanitaire, de refroidissement et de ventilation. Il indique également la quantité d’énergie consommée ou estimée pour une utilisation normale du logement.
En plus des étiquettes, le diagnostiqueur rédige des recommandations pour économiser de l’énergie. Il s’agit de conseils pratiques de gestion et d’utilisation du logement, ainsi que de recommandations de travaux selon les cas. Ces travaux ne sont pas obligatoires, mais ils peuvent permettre d’améliorer la performance énergétique de votre logement.
Enfin, les résultats du diagnostic sont transmis à l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe), qui a créé un observatoire pour suivre les performances énergétiques des logements en France.
Maintenant que vous connaissez l’essentiel sur le DPE, vous pouvez mieux anticiper les dépenses énergétiques liées à votre futur foyer et prendre des mesures pour améliorer sa performance énergétique.