Le duel écologique entre les véhicules électriques et le superéthanol

Le duel écologique entre les véhicules électriques et le superéthanol

Depuis une dizaine d’années, les véhicules électriques sont de plus en plus présents sur les routes françaises. De nombreux constructeurs automobiles ont développé leur propre gamme de véhicules électriques, promouvant une mobilité plus respectueuse de l’environnement et de la transition énergétique. Des marques incontournables telles que Tesla, élue meilleure voiture SUV électrique avec son modèle X, mais aussi Peugeot, Citroën, Dacia et Hyundai se sont lancées dans cette lucrative entreprise. Mais alors, rouler en voiture électrique est-il réellement plus écologique que rouler à l’essence ?

Comme souvent dans la vie, il n’y a pas de réponse claire à cette question. Toutefois, nous allons vous présenter les avantages de la voiture électrique, ses limites, mais aussi une solution qui semble répondre au mieux aux enjeux environnementaux et économiques actuels.

La voiture électrique : une alternative écologique à l’essence

L’une des principales raisons pour lesquelles les véhicules électriques ont gagné en popularité ces dernières années est leur contribution à la protection de l’environnement. En effet, nous le savons tous, posséder une voiture a un impact considérable sur notre empreinte carbone. Malgré nos efforts pour trier nos déchets, composter et ne pas gaspiller, il est souvent difficile, voire impossible, de réduire cette empreinte. En optant pour une voiture électrique, nous réduisons considérablement notre empreinte carbone en n’utilisant pas d’essence. Pourquoi ? C’est très simple : l’essence sans plomb, utilisée dans la majorité des voitures françaises (68% des véhicules immatriculés en 2023 fonctionnaient à l’essence, contre 11% roulant au diesel*), est un carburant très polluant, émettant une grande quantité de CO2 lors de la combustion. De plus, l’essence est une énergie fossile non renouvelable, dont l’extraction et l’utilisation intensive ont un impact écologique et sanitaire considérable. Les hydrocarbures, tels que l’essence, peuvent polluer les sols et les eaux, perturber la faune et la flore, et même causer des maladies chez les humains et les animaux. Il est donc primordial de les utiliser le moins possible.

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L’aspect économique : un avantage indéniable de la voiture électrique

Un autre avantage indéniable de la voiture électrique, cette fois d’un point de vue économique, est son indépendance par rapport au prix de l’essence. Comme chacun le sait, le prix de l’essence ne cesse d’augmenter en raison des taxes liées à la transition énergétique. En revanche, une voiture électrique, fonctionnant à l’électricité, n’est pas soumise à ces augmentations. Bien que le prix d’achat d’une voiture électrique soit plus élevé que celui d’une voiture à essence, cette tendance s’inverse à l’usage. En effet, quand un conducteur roulant à l’essence doit faire le plein, un conducteur de voiture électrique n’a qu’à recharger sa voiture.

Cependant, il convient de noter que le prix de l’électricité a également considérablement augmenté ces dernières années, ce qui soulève des interrogations quant à la rentabilité de la voiture électrique.

Nous avons vu que la voiture électrique semble être la réponse aux enjeux environnementaux et écologiques actuels. Cependant, de nouveaux enjeux économiques ont émergé et il est important de les prendre en compte. Voyons maintenant quelles sont les limites de la voiture électrique.

La fiabilité des nouveaux acteurs de la voiture électrique remise en question

Comme nous l’avons mentionné précédemment, les véhicules électriques font partie depuis seulement une dizaine d’années du paysage automobile français (et international). Si les grandes marques telles que Tesla jouissent d’une renommée et d’une fiabilité incontestées, ce n’est pas le cas des constructeurs automobiles traditionnels. Ces derniers ont décidé de participer à la transition énergétique et écologique en proposant leur propre gamme de voitures électriques. Cependant, en raison de leur arrivée récente sur le marché et de leur expérience limitée dans ce domaine, les véhicules qu’ils proposent sont moins fiables et rencontrent plus de problèmes que les véhicules à essence. “La plupart des véhicules électriques actuels sont fabriqués par des constructeurs traditionnels qui commencent tout juste à comprendre la technologie électrique. Il n’est donc pas surprenant qu’ils éprouvent des difficultés et aient besoin de temps pour corriger les défauts”, remarque Jake Fisher, directeur principal des tests de véhicules chez Consumer Reports. Il précise également dans Le Guide de l’Auto que “les principaux problèmes rencontrés par les utilisateurs de véhicules électriques concernent la motorisation (malgré un nombre réduit de pièces mobiles), la batterie et la recharge (au niveau du véhicule, et non des bornes)”.

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Le coût supplémentaire élevé

D’autre part, la voiture électrique présente un avantage considérable par rapport à une voiture à essence uniquement dans le cas où le propriétaire de la voiture électrique possède également sa propre borne de recharge à son domicile. C’est le cas de nombreux adeptes de la voiture électrique, mais pas de la majorité. En effet, il est relativement simple de calculer le coût de la recharge en se basant sur le prix du kilowattheure et du fournisseur d’électricité personnel. Cependant, pour tous les autres conducteurs contraints de recharger leur véhicule sur les bornes publiques, les prix sont plus difficiles à prévoir et les économies annoncées à l’achat sont plus difficiles à réaliser. Comme le souligne L’Argus, “la réalité est bien plus complexe qu’il n’y paraît. En effet, tout comme les prix à la pompe, le coût de l’approvisionnement en électricité varie en fonction de plusieurs facteurs : le coût de l’énergie, l’utilisation des bornes de recharge, le modèle de véhicule, la capacité de la batterie, ainsi que certaines spécificités propres à chaque distributeur d’électricité.”

Si aucune solution ne semble parfaite, il en existe une qui sort du lot. En réalité, il s’agit d’une alliance entre l’hybride et l’utilisation du superéthanol-E85.

La solution : un moteur hybride fonctionnant au superéthanol-E85

Il est évident que l’essence est souvent critiquée et est appelée à disparaître au profit des voitures électriques. Cependant, comme nous l’avons mentionné précédemment, la voiture électrique ne répond pas à toutes les questions, notamment celles relatives à l’économie et à la fiabilité des véhicules. De plus, l’Europe a récemment décidé, après de longues négociations, que d’ici 2035, les nouveaux véhicules légers devraient “zéro émission de CO2 au pot d’échappement”. Les experts s’accordent également à dire qu’il sera impossible de remplacer la totalité du parc automobile français par des voitures électriques d’ici 2035. C’est pourquoi l’IFPEN (Institut Français du Pétrole et des Énergies Nouvelles) a cherché à trouver une solution pour maintenir le cap fixé par les autorités européennes. Il s’avère que la combinaison pratiquement parfaite pour une transition énergétique et écologique qui ne nous ruinerait pas et nous permettrait de rouler avec des véhicules fiables serait d’utiliser un moteur hybride fonctionnant au superéthanol-E85.

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Si vous possédez déjà une voiture hybride et que vous souhaitez passer à l’E85, c’est très simple! Il vous suffit d’installer un boîtier E85 d’eFlexFuel dans votre voiture. Conçu et fabriqué en Finlande, pays reconnu pour son expertise en ingénierie et en écologie, ce boîtier vous permettra de réaliser d’importantes économies à chaque passage à la pompe et de rouler de manière plus écologique. Ne perdez plus de temps et rendez-vous sur eflexfuelfrance.com pour nous aider à décarboner le monde, une voiture à la fois !

*Source : Collective du bioéthanol, conférence de presse du 23/01/2024