Vous recherchez une méthode pour détoxifier votre organisme et vous débarrasser des kilos en trop ? Le jeûne hydrique pourrait bien être la solution que vous cherchez ! Utilisée depuis l’antiquité pour soigner divers maux, cette pratique s’impose aujourd’hui dans le monde des régimes. Que vous optiez pour le jeûne intermittent, le jeûne total ou le jeûne sec, l’objectif reste le même : permettre à votre corps de se détoxifier et de retrouver une silhouette plus légère. Mais attention, comme toute forme de privation, le jeûne hydrique ne doit pas être pris à la légère.
Qu’est-ce que le jeûne hydrique ?
Contrairement au jeûne total ou au jeûne sec, qui consistent à ne rien ingérer pendant plusieurs jours, le jeûne hydrique vous permet de boire de l’eau, des tisanes et des bouillons afin de rester hydraté(e). Pendant plusieurs jours, renoncez à toute forme d’alimentation solide et concentrez-vous sur des boissons très faibles en calories.
Selon ses adeptes, cette pratique permet de reposer votre système digestif. En effet, la digestion est un processus énergivore et lorsque votre système digestif est au repos, cette énergie est utilisée à d’autres fins dans votre organisme, notamment pour éliminer les toxines. De plus, cette pause permet à votre intestin de régénérer sa flore et sa muqueuse, favorisant ainsi une meilleure absorption des nutriments.
Combien de temps dure un jeûne hydrique ?
Il existe différentes façons de pratiquer le jeûne hydrique, mais les experts s’accordent sur une durée idéale de 5 jours à suivre une fois par an. Les personnes les plus expérimentées peuvent même effectuer des cures de plusieurs jours sous la surveillance d’un naturopathe, dans un cadre strict de retraite bien-être. Pour les novices, il est recommandé de commencer par une première cure de 24 à 48 heures.
Jeûne hydrique : mode d’emploi
Le jeûne, quelle que soit sa durée, ne se commence pas du jour au lendemain. Un arrêt brutal de l’alimentation serait un choc pour votre corps. Pour vous lancer dans un jeûne hydrique, préparez-vous en amont. Les jours précédant votre jeûne, suivez un protocole alimentaire strict en éliminant progressivement certaines catégories d’aliments.
- J-3 : Arrêtez le sucre, la viande rouge, l’alcool, la farine de blé et les stimulants tels que le thé ou le café. Réduisez de moitié votre consommation de féculents.
- J-2 : Supprimez totalement les féculents et les légumineuses de votre alimentation.
- J-1 : Arrêtez les protéines et les aliments solides. Ne consommez que des jus et des soupes.
Pendant votre jeûne hydrique, les aliments solides sont interdits. A la fin de cette période de privation, réintroduisez progressivement une alimentation normale. Attention, après plusieurs jours sans manger, votre organisme aura besoin de temps pour s’adapter. Évitez de vous jeter sur un énorme burger, privilégiez les soupes, les compotes et les aliments cuits à la vapeur pour reprendre en douceur.
Que boire pendant un jeûne hydrique ?
Pendant votre jeûne hydrique, privilégiez l’eau plate. Evitez l’eau pétillante, qui peut perturber votre organisme et provoquer des gaz ou des ballonnements. Choisissez une eau faiblement minéralisée pour faciliter son assimilation par votre corps. Vous pouvez également boire des tisanes sans sucre, des bouillons de légumes sans morceaux et, en cas de baisse d’énergie, diluez du jus de fruits frais dans de l’eau.
Les contre-indications du jeûne hydrique
En règle générale, les naturopathes recommandent de pratiquer le jeûne hydrique lors de retraites ou de vacances, car ce régime restrictif n’est pas adapté à une journée normale. De plus, il est fortement déconseillé aux personnes atteintes de maladies chroniques, de fatigue chronique, aux femmes enceintes ou allaitantes, ainsi qu’aux personnes souffrant de troubles psychiatriques ou de troubles du comportement alimentaire.
Les dangers du jeûne hydrique
Il est essentiel de rappeler que le jeûne hydrique ne doit pas être pratiqué n’importe comment, car il peut être dangereux pour la santé. Cette méthode entraîne souvent des carences en vitamine B1, indispensable au bon fonctionnement du cerveau et des nerfs, ce qui peut entraîner des risques neurologiques. Les nutritionnistes soulignent également les possibilités de déséquilibre hydro-électrolytique, c’est-à-dire un déséquilibre du taux de sodium dans l’organisme. De plus, après un jeûne hydrique, les chances de tomber malade sont plus élevées, car cette pratique entraîne une perte de masse musculaire et affaiblit votre système immunitaire.
Enfin, il est important de noter que le jeûne hydrique peut aggraver les troubles du comportement alimentaire et est fortement déconseillé aux personnes ayant déjà souffert d’anorexie mentale, de boulimie ou d’orthorexie.
Les professionnels de la santé le rappellent : bien que le jeûne hydrique permette une perte de poids, il ne doit pas être utilisé comme un simple régime, car les kilos perdus risquent de revenir rapidement (effet yo-yo). Avant de vous lancer dans un jeûne hydrique ou tout autre jeûne, il est impératif de consulter votre médecin traitant, qui devra vous suivre pendant toute cette période.
