Avec seulement 184 immatriculations en 2010, le marché du véhicule électrique en France ne représentait que 0,0074% du marché total. Bien que ces volumes restent modestes, il est intéressant d’analyser la répartition par modèles.
Les principaux modèles
Huit modèles se partageaient ce petit marché. La Mini électrique était en tête, suivie de la Smart. Les sœurs Ion et C-zéro venaient ensuite, suivies de la Fluence. Le roadster Tesla et la Think city étaient à égalité, devant la iMiev qui fermait la marche de ce classement.
MINI Electrique (50 unités)
La Mini électrique était en tête avec 50 unités immatriculées. Ces véhicules faisaient partie d’un test grandeur nature que Mini avait lancé. Dans le monde entier, 612 Mini électriques étaient en circulation. Le constructeur allemand annonçait également qu’aucun autre véhicule électrique ne serait immatriculé en 2011. Il faudrait attendre 2012 pour voir arriver les BMW séries 1 électriques.
SMART Fortwo Electrique (34 unités)
Encore une fois, il s’agissait de modèles “test” avant leur commercialisation. L’industriel lorrain prévoyait d’assembler 1500 exemplaires de la version électrique entre 2010 et 2012, dont 200 pour la France.
Peugeot iOn (30 unités)
La moitié des unités immatriculées provenait du réseau de concessionnaires qui avait adhéré au programme Mu. Les prévisions de vente pour ce modèle étaient de 3500 unités en 2011 (dont 1000 pour la France) et de 8000 unités en 2012 (dont 2000 pour la France).
Citroën C-Zéro (27 unités)
Citroën annonçait 1800 commandes en Europe à la fin de l’année 2010 pour ce modèle, avec des prévisions de vente de 4000 véhicules en 2011. Le loueur National/Citer devait recevoir 250 C-Zéro le mois suivant, et la Ville de La Rochelle, qui renouvelait sa flotte de véhicules en autopartage, en attendait une vingtaine.
En résumé
Ce classement a réellement surpris, et confirme l’expression “ce sont ceux qui en parlent le plus qui en font le moins” 😉 Plus sérieusement, les grands constructeurs tels que Renault, Nissan, Chevrolet et/ou Opel, absents ou peu représentés dans ce top 8, joueront un rôle majeur en 2012.
Il sera certainement plus intéressant d’analyser les chiffres à la fin de l’année 2011, même s’ils mettront davantage en évidence les capacités de production plutôt que les performances commerciales réelles !
Source : autoactu.com
