Le métier de commercial automobile : une passion sans ennui !

Le métier de commercial automobile : une passion sans ennui !

Cette semaine, nous vous emmenons au garage Traisnel à Équeurdreville-Hainneville, commune de Cherbourg-en-Cotentin dans la Manche, pour découvrir le métier de commercial automobile avec Julien Saussaye, commercial de véhicules d’occasion, et Jean-Baptiste Plassart, commercial de véhicules neufs.

De véritables passionnés

Julien a obtenu son DUT en Techniques de commercialisation à Cherbourg en 2004, après un BAC Économique et Social. Depuis lors, il a travaillé en tant que commercial, d’abord dans la publicité, puis dans le secteur automobile depuis trois ans.

Jean-Baptiste, quant à lui, a un CAP BEP Vente et un BAC Commerce. Après avoir travaillé dans le domaine du bricolage, il s’est orienté vers l’automobile, où il s’épanouit depuis vingt ans. Aujourd’hui, il travaille pour le groupe Bodemer Auto et se déplace entre les agences Renault d’Équeurdreville, Beaumont-Hague et Les Pieux.

« Je suis l’intermédiaire entre les agences, comme le garage Traisnel, et le concessionnaire Bodemer. Julien s’occupe des véhicules d’occasion et moi des véhicules neufs », explique Jean-Baptiste.

Une journée bien remplie

Chaque matin, Jean-Baptiste se rend à la concession à Tourlaville, où il s’occupe des tâches administratives et logistiques pendant deux bonnes heures. Il gère la préparation et le suivi des commandes des véhicules neufs. Ensuite, il se déplace entre Cherbourg et les agences de Beaumont, Les Pieux et Équeurdreville pour des rendez-vous exclusivement avec les particuliers et les professionnels.

Le quotidien de Julien est bien différent. En tant que responsable des véhicules d’occasion, il doit acheter, vendre, livrer, gérer les annonces sur Leboncoin ou le site internet, prendre des photos, nettoyer les voitures et gérer toute la partie administrative. « Dans ce métier, on ne connaît pas l’ennui ! », s’exclament-ils presque en chœur.

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« Aujourd’hui, le plus difficile n’est pas de vendre des voitures, mais d’en trouver. Dans le marché de l’occasion, c’est compliqué », explique Julien. Comment font-ils pour trouver des voitures ? « Parfois, nous rachetons directement des particuliers, mais nous avons également accès à des listes provenant de gros concessionnaires qui organisent des enchères. Mais les véhicules sont de plus en plus chers ! »

L’évolution constante

Les véhicules automobiles évoluent rapidement. « Il y a 10 ans, nous n’avions pas la connectivité que nous avons aujourd’hui dans les voitures. Actuellement, nous nous rapprochons petit à petit de la voiture autonome », souligne Jean-Baptiste. Les modes d’acquisition évoluent également en permanence. C’est donc un métier qui demande une constante remise à jour.

Chaque mois, voire tous les deux mois, les commerciaux, surtout Jean-Baptiste qui travaille avec les véhicules neufs, suivent des formations pour être à jour sur toutes les nouveautés. « Par exemple, nous venons de sortir l’Austral. Nous participons à une formation d’une journée pour découvrir cette nouveauté, la tester et la comparer à la concurrence. C’est très complet », ajoute-t-il.

Le contact avec les gens, qui varient toujours, les passionne vraiment. « Ici, à Cherbourg, nous connaissons toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un. Nous avons un lien local, et j’apprécie cela », sourit Julien.

La voiture, un achat important

Les gens se servent d’Internet pour se renseigner, mais ils ont encore besoin d’un professionnel en face d’eux pour acheter une voiture. Après la maison, la voiture est souvent le deuxième achat le plus cher dans une vie. « La grande satisfaction, c’est le jour de la livraison, lorsque nous voyons le client arriver avec le sourire aux lèvres. C’est un jour de fête pour lui. C’est un moment important pour les gens, et il ne faut pas l’oublier », souligne Jean-Baptiste, qui a vendu plus de 3 500 voitures au cours de sa carrière.

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Pour ceux qui souhaitent se lancer dans ce métier, la passion est essentielle, selon Jean-Baptiste et Julien. « L’évolution des voitures, le plaisir de conduire… Vendre, c’est transmettre ce que nous aimons », confirment les deux commerciaux. La rigueur, le sérieux et la disponibilité sont également des qualités requises. Car il s’agit d’un métier où les 35 heures ne sont pas toujours d’actualité.

Coraline SIMON