La première génération du Hyundai Kona avait suscité l’étonnement voire la confusion lors de sa sortie en 2017. Cette fois-ci, sa dernière version est peut-être moins controversée, mais son style est tout sauf ordinaire. Bien que le constructeur reste discret sur les détails de son dernier-né, il nous donne quelques indications concernant la finition N Line. On peut ainsi s’attendre à une double sortie d’échappement, des jupes latérales avec une finition argentée, des boucliers spécifiques, un toit noir en option, un becquet de toit et de grandes jantes spécifiques de 19 pouces. À l’intérieur, le pédalier en aluminium et le levier de vitesse arborant le label N évoluent également. Avec son allure déjà marquante, le Kona en version N Line ne passera pas inaperçu sur les routes.
D’une longueur de 4,35 mètres, soit 15 cm de plus que le modèle actuel, ce nouveau Kona sera plus spacieux, d’autant plus que l’empattement gagne à lui seul 6 cm. Hyundai annonce une augmentation de 77 mm pour l’espace aux jambes et de 11 mm pour la garde au toit à l’arrière. Quant au coffre, sa capacité est annoncée à 479 litres, une amélioration significative par rapport au modèle actuel qui offre 374 litres. Malgré sa longueur inférieure de 7 cm par rapport à son cousin technique, le Kia Niro, le Kona fait légèrement mieux à ce niveau.
En matière de sécurité, ce nouveau Kona est équipé d’un arsenal d’aides à la conduite comprenant l’assistance active au maintien dans la voie, la surveillance active des angles morts, les feux de route automatiques, le régulateur de vitesse couplé à la navigation et l’assistance active sur autoroute (vitesse, distance et maintien dans la voie). Pour le stationnement, il sera possible d’utiliser le système RSPA qui permet d’avancer le véhicule depuis l’extérieur en utilisant la clé. Ainsi, si votre Kona est garé en parallèle, il sera plus facile d’ouvrir les portes.
Pas de version thermique pure en France
Sur le marché coréen, Hyundai prévoit de lancer deux motorisations thermiques : un moteur 1.6 GDi de 198 ch et un moteur 2.0 de 149 ch avec cycle Atkinson. Cependant, ces moteurs ne seront pas disponibles en France.
Le constructeur se concentrera principalement sur les modèles hybrides et électriques. Tout comme en Corée, nous pourrons profiter du moteur hybride 1.6 GDi de 141 ch et d’un couple de 265 Nm. Cette motorisation hybride, associée à la boîte DCT-6, est déjà présente sous le capot de la Kia Niro. On peut également s’attendre à une version hybride rechargeable de 183 ch.
En ce qui concerne l’électrique, Hyundai garde le secret pour le moment. Il est fort probable que le moteur de 204 ch, associé à une batterie de 64,8 kWh, soit reconduit. En revanche, il est peu probable que la combinaison moteur de 136 ch et batterie de 39 kWh soit de retour. Les détails seront communiqués par la marque coréenne en mars prochain.