Imaginez un paysage où les éoliennes flottent gracieusement au large de la région sud de la Bretagne. C’est le projet ambitieux du Parc éolien sud Groix / Belle Ile. Dans cet article, nous vous dévoilerons les détails de cette initiative passionnante et les défis auxquels elle est confrontée.
Des éoliennes flottantes innovantes
La première chose qui distingue ce projet est l’utilisation d’éoliennes flottantes. Chaque éolienne sera ancrée par six blocs de béton, assurant ainsi sa stabilité. De plus, ces éoliennes seront fabriquées avec des matériaux recyclables tels que des ailes en fibres et en balsa. Cependant, l’utilisation du balsa pose un dilemme, car il provient de l’Amazonie, contribuant ainsi à la déforestation de cette région précieuse.
Des sous-stations électriques flottantes à réaliser
La décision de réaliser la première partie du Parc éolien a été prise et elle est techniquement réalisable. Cependant, il reste des doutes quant à la faisabilité des sous-stations électriques flottantes. Actuellement, ces stations sont soit installées sur des structures fixes, soit positionnées en fond marin, ce qui représente un coût exorbitant.
Les défis commerciaux du projet
Le plus grand défi pour ce projet réside dans son aspect commercial. Le rachat de l’énergie produite par l’État est beaucoup moins favorable que celui du parc de Guérande. De plus, ce rachat est limité dans le temps, ce qui rend le parc moins attractif pour les investisseurs. Seuls des financiers expérimentés, désireux de prendre des risques, seront prêts à s’engager dans ce projet.
Le soumissionnaire idéal sera donc un requin financier, qui revendra rapidement le parc après avoir perçu les subventions. L’acheteur potentiel sera probablement un fonds de pension américain qui réduira les coûts en supprimant du personnel et en limitant les dépenses d’entretien. Une fois qu’il aura maximisé ses profits après trois ans, il revendra le parc à un requin financier de moindre envergure, et ainsi de suite.
Ce requin financier ne pourra soumissionner que s’il répond aux critères du questionnaire en achetant des compétences, en acquérant de petites entités compétentes qu’il ajoutera à son portefeuille de filiales. Pour réaliser les travaux, il fera appel à des sous-traitants spécialisés qui disparaîtront une fois la livraison terminée.
Les acteurs clés du projet
Il est peu probable qu’il y ait de nombreux soumissionnaires pour ce projet. L’entreprise Total, par exemple, a tous les atouts pour répondre à l’appel d’offres, car elle se lance dans l’éolien flottant en France, au Royaume-Uni et en Corée du Sud. Elle a déjà entamé une collaboration avec le groupe italien “Saipem” en juin 2021, en rachetant Naval Energie, une filiale de Naval Group spécialisée dans la recherche sur l’éolien flottant. Malheureusement, sur les 100 employés, seuls 30 seront conservés.
Conclusion
L’éolien flottant est un domaine en plein essor, déjà largement étudié et discuté dans les milieux financiers. Ce projet suscite l’intérêt de grandes entreprises telles que Total, des groupes italiens et espagnols. Suivez de près les évolutions de cette industrie passionnante et prometteuse.