Le parquet de Paris défend son traitement de l’attaque au sabre d’un camp de migrants en 2021

Mis en cause dans son traitement de l’attaque au sabre d’un camp de migrants en 2021, le parquet général défend l’action du parquet de Paris

Mis en cause dans son traitement de l’affaire de l’attaque au sabre d’un camp de migrants en décembre 2021, le parquet général de Paris a pris la parole pour expliquer sa démarche. Dans une interview au Monde, le procureur général Rémy Heitz a déclaré qu’il était difficile de juger rétrospectivement les faits, mais que le dossier avait été traité avec rigueur et sans parti pris discriminatoire.

Les faits de l’attaque

Le 8 décembre 2021, William M. a attaqué un campement de migrants au parc de Bercy à Paris. Plusieurs tentes ont été lacérées et deux personnes ont été blessées, dont un mineur soudanais de 16 ans et un Ethiopien de 39 ans. Les migrants présents ont réussi à maîtriser l’agresseur avant l’arrivée de la police.

La confusion entourant les faits

Lorsque la police est arrivée sur les lieux, William M. était blessé et inconscient. Il a été transporté à l’hôpital et n’a pas pu être interrogé par les enquêteurs pendant trois jours en raison de son état de santé. Pendant ce temps, les migrants impliqués dans la neutralisation de l’agresseur ont été placés en garde à vue. Répondant aux critiques des associations, le procureur général a affirmé qu’il y avait eu une grande confusion lors des événements et qu’aucun parti pris en faveur de l’agresseur n’avait été fait.

Choix de la qualification

L’enquête a été confiée à la 2e DPJ, ce qui témoigne de la gravité de l’affaire, selon le procureur général. Après sa sortie de l’hôpital le 13 décembre 2021, William M. a été mis en examen pour “violences volontaires avec arme ayant provoqué une incapacité totale de travail de plus de huit jours”, avec la circonstance aggravante de mobile “raciste”. Le 18 janvier 2022, il a également été mis en examen pour “dégradations volontaires” des tentes du campement.

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Certaines voix se sont élevées pour s’étonner que la qualification de “tentative d’homicide” n’ait pas été retenue. Le procureur général a répondu que rien dans les déclarations des migrants agressés ne permettait de prouver une intention de tuer.

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