Le processus de fabrication d’un packaging : tout ce que vous devez savoir

Quel est le processus de fabrication d’un packaging ?

Le processus de fabrication d’un packaging…. Un chemin long et parfois complexe lorsque l’on ne sait pas quelles sont les étapes à respecter ! Entre praticité, émotion et préoccupation environnementale, la conception d’un emballage quel qu’il soit n’est plus chose aisée. Mais puisque le succès de nos activités en dépend, pas question de la négliger ! Du cahier des charges au passage à l’impression, concrètement, dans quoi est-ce qu’on se lance ?

Avant de commencer

Tout processus de fabrication d’un packaging commence nécessairement par quelques questions préliminaires. Tout d’abord, on se demandera brièvement pourquoi l’on souhaite créer ou changer de packaging.

  • Une nouvelle collection à lancer ?
  • Une extension de gamme à présenter ?
  • Un repositionnement à effectuer ?
  • Un coup de jeune à apporter ?

Un packaging représentant une marque déjà existante devra forcément en respecter les codes et l’identité visuelle. On réfléchira aussi aux canaux de distribution qui imposeront des contraintes techniques, et l’on veillera à respecter le type de produit. Un paquet de pâtes ne se conçoit pas de la même façon qu’un emballage de cosmétique ! Et avant de se lancer, on jette un petit coup d’œil à la concurrence. La difficulté de tout projet marketing, c’est de se démarquer sans pour autant rejeter en bloc les tendances du moment. Ça y est, vous y êtes ? Alors on passe à la suite !

Le choix des matériaux

Cartons, boîtes, matériaux de remplissage, un large choix de possibilités s’offre à nous lorsqu’il s’agit de choisir les matériaux qui composeront notre packaging. La décision finale tiendra compte en grande partie de la nature du produit et pour le reste, on écoute ses envies ! L’une des tendances du moment ? Le packaging multimatériaux !

  • Plutôt plastique ?

Ouille, certains froncent déjà les sourcils ! Il faut dire que face aux problématiques environnementales du moment, le plastique n’a plus vraiment bonne presse et à juste titre. Dommage, il faut tout de même lui reconnaître sa légèreté et sa polyvalence qui en faisaient jusque-là un excellent allié de tout processus de fabrication de packaging. Si le plastique fait réellement partie de votre cahier des charges, optez au maximum pour des formes simples issues de matériaux recyclés tels que le PET ! Dans le cas contraire, on privilégiera d’autres matériaux.

  • Plutôt aluminium ?

Résistant, léger et malléable, l’aluminium est un atout de taille parmi les packaging alimentaires, et permet de belles réalisations en termes de design. On apprécie tout particulièrement les finitions possibles telles que les dorures ou l’embossage. Et le petit plus ? Il est recyclable à l’infini !

  • Plutôt verre?
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Difficile de faire plus chic ! Le verre offre au produit un véritable aspect premium et la possibilité de réaliser de jolies impressions gravées qui n’empêcheront pas d’apercevoir le contenu.

  • Plutôt cellulose ?

Le bois, le papier ou le carton appartiennent à ce que l’on appelle la matière cellulosique. Légers et livrables à plat, on les aime tout particulièrement pour leur coût économique et leur qualité biodégradable. Et puis les emballages cartonnés présentent l’avantage de supporter plusieurs méthodes d’impression pour de nombreux rendus possibles ! Des couleurs aux motifs et jusqu’aux plus petites finitions, chaque ajout offre un résultat incomparable. On pensera également à la fibre moulée obtenue à partir de papier recyclé. Déjà très répandue dans les boîtes d’œufs, elle conviendra à bien des types d’industrie.

L’établissement du budget

Un critère essentiel que beaucoup d’entreprises ont encore tendance à reléguer au second plan face à des postes de dépense pourtant secondaires. Pas question de se lancer pourtant sans un calcul du coût d’un packaging produit qui nous aidera à délimiter les possibilités de design ! Pour faire un maximum d’économies sans négliger la qualité, on s’assurera d’avoir recours aux emballages les plus adaptés au produit ce qui permettra d’éviter l’utilisation de matériaux supplémentaires pour le calage et la protection par exemple.

Votre marque prône le naturel et la simplicité ? Alors on oublie la surenchère de couches décoratives et de jeux de textures, pour revenir à l’essentiel. D’ailleurs, même dans le cadre d’une collection plus orientée luxe, on remarque également que l’heure n’est plus vraiment au packaging très élaboré. On veut du simple, du pratique et de l’intelligent ! De ce fait, c’est plutôt de ce côté-ci que l’on placera nos investissements. Et puisque le marché du packaging est particulièrement concurrentiel, on veillera à entretenir de bonnes relations avec ses fournisseurs de manière à nouer des relations saines qui inviteront à la discussion, voire à la négociation. De quoi trouver des solutions gagnantes pour les deux partenaires et dépenser encore un petit peu moins d’argent !

La vie est faite d’une succession d’étapes qu’il faudra certes franchir mais ne surtout pas brûler.

  • Monique Moreau.

La validation de la commande

Au terme de votre proposition, une fois les formes définies et les styles graphiques choisis, les choses se poursuivent en validant définitivement le projet et en passant les premières commandes. Quelles quantités ? C’est à vous de voir, mais il peut être prudent de ne commander d’abord que quelques exemplaires pour voir ce qu’il est possible d’en faire.

Certaines entreprises vous proposeront notamment un BAT (Bon À Tirer) numérique. Il s’agit simplement d’une simulation de l’impression à venir pour vous permettre de vérifier que le visuel correspond bien à vos attentes. Validez-le au plus vite car autrement, l’impression ne peut pas être lancée ! Ne choisissez pas cette option si vous ne disposez que d’un délai serré.

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Ici, Mon Packaging a justement choisi de faciliter le processus de fabrication d’un packaging. Parcourez les nombreux modèles, effectuez votre personnalisation en ligne et commandez un premier modèle pour avoir une idée du visuel ! Le tout sera traité dans les plus brefs délais.

Emballage et systèmes d’impression d’emballages

À chaque produit ses spécificités techniques ou de conditionnement, et à chaque projet sa méthode d’impression. Après quelques recherches, on définira son processus final de fabrication d’un packaging en choisissant parmi :

L’impression numérique

Rapide, flexible et proposant des tarifs très compétitifs, l’impression numérique permet des résultats de très haute qualité en un minimum de temps. L’impression en flux continu réduit également le gaspillage de papier. En outre, le procédé convient tout particulièrement aux étiquettes diverses, au textile et au carton. Il englobe notamment plusieurs techniques très en vogue aujourd’hui, parmi lesquelles le jet d’encre qui aide à éviter les problèmes d’écrasement souvent rencontrés avec d’autres machines. On regrettera en revanche une tenue des couleurs parfois légère, nécessitant la pose supplémentaire d’un vernis.

L’impression offset

Une technique dérivée de la lithographie et particulièrement adaptée aux grands tirages. Ici, l’image désirée est reproduite sur une plaque de métal selon le processus de la photogravure. On y ajoute ensuite de l’encre avant d’y passer un cylindre qui reproduira le motif sur le support choisi. L’impression offset fait ainsi appel à un certain savoir-faire et nécessite un matériel plutôt lourd. Elle séduit pourtant sans difficulté grâce à l’excellente qualité de son rendu et au séchage rapide de l’encre.

La sérigraphie

Adaptée aux supports plats ou 3D, la sérigraphie permet d’imprimer aussi bien en petits formats qu’en grands. À la manière d’un pochoir, on applique ici de l’encre sur une toile à l’aide d’une racle. La technique est intéressante car elle permet de couvrir un grand nombre de supports. Malgré tout, les résultats obtenus ne sont généralement pas aussi fins que ceux des autres méthodes, et le processus dans sa globalité est plutôt coûteux.

La flexographie

La flexographie est assez proche de la sérigraphie à la différence que l’impression se fait ici en relief. Cela fonctionne particulièrement bien sur les étiquettes et les journaux haut de gamme. À privilégier pour une quantité moyenne de tirages.

L’héliogravure

De l’encre déposée dans les alvéoles d’un cylindre, une pression effectuée sur le support choisi et le tour est joué ! Très similaire à l’offset, l’héliogravure offre un rendu d’une qualité exceptionnelle et fonctionne parfaitement bien sur tous les supports cartonnés. En revanche, le temps d’exécution étant plutôt long, on préférera l’héliogravure pour des commandes assez conséquentes.

Quelles sont les contraintes techniques de votre produit ? Quel résultat souhaitez-vous obtenir ? Posez-vous les bonnes questions afin de choisir la solution la plus adaptée ! Sur un packaging en carton par exemple, les options seront vastes mais l’on optera peut-être pour les premières solutions afin de régler d’un coup les questions du coût et du temps de mise en œuvre. D’autres procédés offriront également de jolies finitions comme c’est le cas de la dorure à chaud, qui apportera de jolis motifs métallisés à vos surfaces.

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Quelles innovations pour mon packaging ?

Pour faciliter tout le processus de fabrication d’un packaging ou pour vous aider à aller encore plus loin, les innovations vont bon train ! Plutôt packaging avec odeurs ou encre comestible ?

L’innovation est cette incroyable intersection d’une personne et la réalité dans laquelle elle vit.

  • Ron Johnson.

Des encres thermiques

Des encres invisibles après l’impression, et qui révèlent toutes leurs couleurs une fois soumises à des températures élevées (entre 75 et 95°C). Pour quoi faire ? Et bien pour faire des économies déjà, le marquage au jet d’encre thermique étant l’un des plus compétitifs du marché. Pour la rapidité et la qualité d’impression également ainsi que pour la simplicité d’utilisation et l’absence totale de maintenance. Et puis le procédé est plutôt propre à l’utilisation et ça, on apprécie forcément ! L’application d’encres thermiques s’est aujourd’hui largement démocratisée parmi les industries au point d’être devenue l’une des méthodes les plus utilisées au monde. À utiliser principalement sur les cartons et les papiers krafts !

Des encres comestibles

Pour réduire leurs emballages, certains ont opté pour des logos ou des slogans directement imprimés sur le produit ! L’encre est naturelle, et sans risque pour la santé. Bien sûr, l’idée est aujourd’hui utilisée majoritairement par les distributeurs de fruits et de légumes mais qui sait, peut-être verrons-nous la tendance se généraliser dans les années à venir ?

Des jeux de texture

L’attrait d’un packaging passe par de multiples éléments au-delà du visuel ! Les choses ne s’arrêtent pas à la simple mise en rayon, il faut continuer de convaincre une fois le produit entre les mains du client. Bien plus que quelques couleurs via le nuancier Pantone et de jolies images, on optera pour différentes matières et finitions que le consommateur découvrira par le toucher. Le kraft par exemple en dit long sur l’identité et les valeurs d’une marque. Sa texture brute non travaillée le relie forcément aux conceptions éco-responsables d’aujourd’hui. Et alors, qu’est-ce qu’on choisit ? Envisagez peut-être :

  • Les tissus texturés.
  • Le papier gaufré.
  • L’enduit effet daim.
  • La gravure.
  • L’estampe.
  • Les finitions mate ou satinée.
  • Les motifs en relief.

La tendance est aux mélanges alors pourquoi ne pas se faire plaisir ! Cela donnera à votre packaging un aspect plus personnalisé, pour une vraie valeur ajoutée.

Des senteurs dans les emballages

Après le packaging qui se mange, place aux bonnes odeurs ! Certains tissus utilisés aujourd’hui pour l’emballage renferment des microbilles qui libéreront leur parfum jusqu’à 14 mois maximum. Et le petit plus, c’est qu’il est même possible de choisir l’intensité de la senteur. La vue, le toucher, et même l’odorat, nous avons définitivement hâte de découvrir quelles seront les innovations à venir !