Le retrofit électrique en France : une nouvelle pratique autorisée !

Le retrofit électrique en France : une nouvelle pratique autorisée !

Si plusieurs pays européens tels que le Royaume-Uni, l’Italie et l’Allemagne sont déjà familiers avec le retrofit électrique, la France doit encore rattraper son retard pour une utilisation harmonieuse de cette méthode. Cependant, cela n’effraie pas les acteurs du secteur qui s’investissent pleinement pour une reconnaissance de cette pratique. Aymeric Libeau, Secrétaire général de l’Association AIRe, souligne le sérieux et l’implication dont font déjà preuve de nombreuses entreprises dans ce domaine.

Selon lui, “Nous voulons faire du retrofit quelque chose de très sérieux et sécurisé, c’est pourquoi nous prenons le temps de travailler sur chacun des modèles que nous allons faire homologuer.”

Simplification de l’homologation des véhicules

L’approbation européenne offre un avantage majeur en permettant l’homologation automatique de tous les véhicules d’un même modèle dès lors qu’un véhicule avec les mêmes spécificités a été transformé et officiellement homologué. Cette décision facilite considérablement la tâche des entreprises adeptes du retrofit électrique, qui étaient jusqu’à présent obligées d’homologuer chaque véhicule transformé individuellement.

Les opportunités d’avenir pour le retrofit électrique

Avec les évolutions réglementaires au niveau national et européen, telles que l’arrêt progressif de la commercialisation des véhicules essence et diesel d’ici 2040 et la multiplication des zones à faibles émissions qui favorisent les véhicules électriques, le retrofit a un bel avenir devant lui. Cependant, un problème majeur reste à résoudre : le coût. La transformation d’un véhicule thermique en véhicule électrique représente une dépense moyenne de 10 000 euros, ce qui peut rapidement décourager certains propriétaires.

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Alors que les constructeurs cherchent à innover pour réduire les prix de leurs véhicules électriques neufs, le retrofit doit également suivre cet exemple et offrir des avantages économiques concrets pour convaincre davantage. Aymeric Libeau explique : “Nous savons que le secteur du retrofit bénéficiera d’une prime, mais nous n’en connaissons pas encore le montant.” Les possibilités sont donc encore larges pour favoriser l’essor du retrofit électrique. Les industriels du secteur ne semblent pas inquiets, car plusieurs entreprises prévoient la conversion de 350 000 véhicules à l’énergie électrique dans les cinq prochaines années, à condition que cette pratique soit adoptée pleinement.

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Dans l’ensemble, le retrofit électrique est en train de se faire une place sur le marché automobile français. Avec une réglementation adéquate et des avantages économiques attractifs, cette pratique pourrait bien révolutionner la manière dont nous pensons à la mobilité électrique.