Le rêve d’Elon Musk se réalise : une entreprise française invente un radar invisible pour les voitures électriques

Elon Musk en a rêvé, cette entreprise française l’a fait : voici le radar invisible pour voiture électrique

Plastic Omnium, une entreprise française spécialisée dans les solutions pour les voitures électriques, vient de réaliser un exploit technologique en développant un tout nouveau capteur directement intégré dans la carrosserie. Ce capteur, aussi efficace qu’un LiDAR, est à la fois performant et très discret, ce qui correspond parfaitement aux attentes d’Elon Musk.

Une réelle innovation

Actuellement, il existe quatre types de capteurs principaux pour la conduite autonome : le radar, la caméra, les capteurs ultrasons et le LiDAR. Généralement, ces capteurs fonctionnent de concert pour atteindre le niveau 3 de conduite autonome. Cependant, c’est le LiDAR qui joue un rôle clé, car il permet de générer de nombreuses mesures de l’environnement en temps réel de manière très précise. Toutefois, il présente quelques inconvénients.

En effet, son coût élevé limite son utilisation aux modèles haut de gamme, tels que le Volvo EX90. De plus, son intégration visuelle n’est pas simple, comme on peut le constater sur le Nio ET7. Cependant, une entreprise française, Plastic Omnium, semble avoir trouvé la solution en proposant un capteur révolutionnaire : le radar Imageur 4D.

Ce capteur, développé en partenariat avec la société Greenerwave, a la particularité d’être intégré directement dans la carrosserie, plus précisément dans le pare-chocs avant. Cette solution présente de nombreux avantages, notamment sur le plan esthétique, car tous les composants du capteur restent invisibles. De plus, cette intégration améliore la résolution du capteur et permet une meilleure captation des informations sur l’environnement grâce à une plus grande surface de réception des échos radar sur l’ensemble du pare-chocs. Contrairement au LiDAR, le fonctionnement de ce capteur n’est pas affecté par les conditions climatiques ou la luminosité, ce qui améliore considérablement sa fiabilité et réduit les risques d’accidents.

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De nombreux avantages

Dans un radar traditionnel, les antennes sont proches du chipset qui est le cœur du système. Avec la solution de Plastic Omnium, les antennes sont séparées et réparties sur le pare-chocs. Selon l’entreprise, tous les panneaux de carrosserie pourraient potentiellement être équipés de ces antennes à l’avenir. Cette technologie présente de nombreux avantages, car elle est facile à intégrer dans les véhicules et évolutive. Il suffit de changer la taille ou le nombre d’antennes en fonction des besoins.

Ce système est moins coûteux à réparer grâce à la séparation entre le chipset et les antennes. En cas d’accident, si l’une des antennes est endommagée, le capteur peut continuer à fonctionner en mode dégradé. Il est capable de voir à longue et courte distance, de classer les objets et de construire des images d’environnements complexes, contrairement aux radars classiques. De plus, sa consommation n’excède pas 15 watts pour sa version à six antennes, ce qui signifie qu’il a un impact négligeable sur l’autonomie des voitures électriques dans lesquelles il est installé.

Bien que cette innovation semble très prometteuse, il faudra faire preuve de patience avant sa commercialisation, qui est prévue pour 2026. Plastic Omnium cible principalement les constructeurs premium, ce qui suggère que cette technologie sera coûteuse au début. Tesla, qui ne souhaite pas intégrer de LiDAR dans ses voitures électriques, pourrait également être intéressé par ce produit.

Ce système de Plastic Omnium est bénéfique en termes de sécurité, car il contribue à réduire les risques d’accidents grâce à son efficacité accrue. Il rassure les futurs clients ainsi que les constructeurs, dont la responsabilité peut désormais être engagée en cas de défaillance. De plus, il pourrait convaincre les autorités de simplifier la réglementation. Pour l’instant, la conduite autonome de niveau 3 est autorisée sur certaines routes, mais uniquement dans des conditions spécifiques. Les Mercedes EQS et Classe S sont les seules voitures à bénéficier de cette technologie, tandis que Tesla continue de tester son système FSD (full self-driving) aux États-Unis.

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