Le Salon des Anciennes d’Orléans : Une Surprise Divine !

Le Salon des Anciennes d’Orléans : Une Surprise Divine !

Pour la deuxième année consécutive, le Salon des Antiquités et Collections d’Orléans a fait place aux voitures anciennes. Ayant manqué la première édition, je me suis laissé convaincre par un ami qui m’a dit : “Peut-être devrais-tu y aller, il y a 300 voitures annoncées !” Armé de mon Nikon, je me suis dirigé vers la capitale du Loiret pour découvrir cela.

Un Rassemblement Impressionnant

C’est au parc des expositions d’Orléans que se déroule le Salon des Antiquités et Collections. Depuis l’année dernière, cet événement a été enrichi d’une section dédiée aux véhicules de collection. Pour cette édition, Jean-Paul Imbault, l’organisateur passionné et collectionneur lui-même, a réussi à réunir plus de 300 véhicules, précisément 317. La diversité du plateau était remarquable, avec des voitures, des camions, des vélos, des motos et même une caravane.

Le thème central cette fois-ci était le centenaire de Citroën. Monsieur Imbault a mobilisé plusieurs associations locales pour participer à l’exposition en exposant au moins une voiture de la marque sur leur stand. Son objectif était de réunir au moins 100 Citroën, et il a largement réussi avec 117 véhicules au compteur. Un véritable exploit, et une idée brillante.

Une Exposition Éblouissante

En entrant dans le grand hall, j’ai été instantanément émerveillé. Et pourtant, avec tous les salons que j’ai pu voir, je pensais être habitué. Mais cette exposition avait quelque chose de spécial, car ce n’est pas tous les jours qu’on célèbre un centenaire. Les exposants ont fait sortir leurs plus belles voitures pour l’occasion.

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Parmi les 117 Citroën présentes, il y avait des modèles d’avant-guerre impressionnants, représentant presque toute la production de la marque, y compris les deux premières voitures de la marque, les Type A. Plusieurs 5HP datant des années vingt, ainsi qu’une multitude de C4 et C6 dans toutes les carrosseries imaginables étaient également exposées. Mais c’est la rencontre d’une dizaine de Rosalie qui a particulièrement retenu mon attention ! J’ai même pu voir une Petite Rosalie, bien qu’il s’agisse d’une réplique, elle était identique à l’original.

Les Années Michelin

La période d’après-guerre était également bien représentée, avec des modèles incontournables tels que la Type H, les Tractions, la 2CV, la CX, la GS, l’Ami 8 ou 6, et même une LN. Le plateau était vraiment complet.

La France à l’Honneur

Les autres marques françaises étaient également bien présentes. J’ai pu découvrir plusieurs modèles assez rares, comme un trio composé d’une Luc Court, d’une Philos et d’une Gladiator, des marques inconnues pour moi. Elles côtoyaient des marques plus connues telles que Delage, De Dion Bouton, Chenard et Walcker, ainsi que des sportives Amilcar et Aries. Un véritable défilé de belles voitures.

Les différents clubs présents ont mis en avant de nombreuses voitures françaises et étrangères. La diversité des modèles était un plaisir à voir.

Les Américaines à Orléans

Même les voitures américaines étaient présentes en grand nombre et de grande qualité. Un stand particulier a présenté trois prototypes très rares de la célèbre Jeep américaine de la Seconde Guerre mondiale. En tant qu’amateur de matériel militaire, j’ai grandement apprécié cette exposition, qui mettait en avant une Bantam, une Ford GP et une Willys Ma, toutes trois produites en très petite quantité pour évaluation par l’US Army. C’est finalement la Willys MB qui a été retenue, et elle était également présente avec sa remorque.

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Le Best of Show

Avec autant de voitures rares ou totalement inconnues, il était difficile de choisir une voiture préférée dans ce salon. Mais une voiture en particulier a retenu mon attention. Et c’est Jean-Paul Imbault, l’organisateur, qui nous l’a présentée. Cette voiture date de 1907, ce qui en fait la doyenne du salon. Il s’agit d’une Fortin Jourdain, du nom de ses constructeurs. Elle était fabriquée à Orléans et c’est le seul exemplaire survivant des 7 modèles produits.

Une autre voiture d’avant-guerre a également retenu mon attention. Il s’agit d’une magnifique Nervastella TG1 de chez Renault. Ce cabriolet de 1931 possède un moteur 8 cylindres en ligne de 4,24 litres. La voiture est splendide avec sa robe bicolore noire et bleu foncé. Malheureusement, je ne dispose d’aucune autre information sur sa carrosserie, mais avouons que c’est une voiture vraiment magnifique !

Le salon a également présenté un mastodonte, un Berliet. Il s’agit d’un superbe Berliet TBO 15M2 en 6X4. Le modèle exposé est équipé d’un lest lorsqu’il est attelé en convoi. Bien qu’il soit moins imposant que le T100, il reste un magnifique exemple. Il était accompagné d’une scénette mettant en scène une Isetta 600, une version rare à quatre places.

Pour célébrer le centenaire de Citroën, il fallait une voiture d’exception. J’ai donc choisi une Traction. Mais pas n’importe laquelle, une Traction unique au monde. Il s’agit d’un modèle découvrable de 1937, déjà rare en soi. Après la guerre, cette voiture a été cachée aux Allemands. Plus tard, la propriétaire, passionnée par les voitures américaines, a fait remanier la carrosserie de la Traction par les établissements Garcia à Paris, lui conférant un look vraiment magnifique, rappelant celui des belles américaines ou des créations françaises de chez Figoni et Falaschi.

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Un Salon Inoubliable

Le Salon des Anciennes d’Orléans a été une véritable surprise. Réunir plus de 300 voitures pour une deuxième édition relève du défi. Et rassembler autant de Citroën, en particulier d’avant-guerre, est une véritable découverte. Mes félicitations vont aux équipes bénévoles qui ont travaillé dur pour faire de cette exposition un succès. J’espère que malgré les travaux prévus, nous pourrons profiter d’un magnifique salon l’année prochaine !

Un grand merci à Gérard pour l’information, à Barbara pour son accueil chaleureux, et surtout à Jean-Paul Imbault pour sa gentillesse et son travail acharné pour ce salon.