Le travailleur indépendant est un dirigeant/chef d’entreprise qui exerce une activité pour son propre compte, en toute autonomie. Il décide lui-même de l’organisation qu’il va adopter pour répondre à la demande des clients de l’entreprise. Un travailleur indépendant bénéficie d’une importante liberté, mais aussi d’un statut particulier sur le plan social. Il est, en effet, considéré comme un non-salarié, ou assimilé à un salarié. Dans les deux cas de figure, il n’est pas un « salarié » à proprement parler.
Le travailleur indépendant : définition
Un travailleur indépendant est une personne qui exerce son activité économique (commerciale, agricole ou libérale) librement, en son nom et pour son propre compte. Il choisit son organisation administrative, fixe sa grille tarifaire et travaille avec les partenaires qu’il souhaite. On l’appelle également un « freelance ».
Contrairement au salarié, il n’est pas lié par un contrat de travail avec l’entreprise. Il n’existe pas de lien de subordination entre les deux. Un travailleur indépendant n’a pas de chef ni de supérieur hiérarchique. Il travaille en tout autonomie.
En général, on assimile les personnes suivantes à des travailleurs indépendants :
- Les dirigeants de sociétés commerciales, civiles ou agricoles (SA, SAS ou SASU, SARL ou EURL, SNC, SCI, SCS, SCA…),
- Les chefs d’entreprise (entreprises individuelles, entreprises individuelles à responsabilité limitée et micro-entreprises),
- Et toute autre personne immatriculée sur un registre spécialement prévu à cet effet (registre du commerce et des sociétés, répertoire des métiers, registre des agents commerciaux, etc.).
Les différents statuts de travailleurs indépendants
On oppose traditionnellement deux statuts de travailleurs indépendants : le statut de travailleur non-salarié (TNS) et le statut de travailleur assimilé salarié.
La forme juridique de l’entreprise ainsi que la répartition du capital social déterminent, le cas échéant, le statut applicable au mandataire social.
Les avantages du statut de travailleur indépendant
Le travailleur indépendant bénéficie d’une situation ultra-flexible. Il choisit ses horaires comme bon lui semble. Personne ne lui impose de cadre de travail. Par ailleurs, il ne doit rendre de compte à personne hormis aux associés, pour sa gestion. La liberté et l’autonomie représentent les principaux avantages du statut de travailleur indépendant.
Travailler pour soi, ce n’est pas la même chose que de travailler pour quelqu’un d’autre. Le travailleur indépendant peut, en pratique, gagner beaucoup plus d’argent qu’un salarié s’il est motivé et pleinement investi dans son aventure entrepreneuriale.
Les inconvénients du statut de travailleur indépendant
Le cadre dont bénéficie le travailleur indépendant, plus flexible, est toutefois un peu moins sécurisant, comparé à celui du salarié. Par exemple, il n’a pas droit aux allocations chômage en cas de perte d’emploi. Une allocation existe depuis 2019 (ATI) mais elle ne concerne, en pratique, que peu d’indépendants car les conditions à remplir sont nombreuses.
En matière de responsabilités, le travailleur indépendant n’est pas en reste. Il peut, sous certains conditions, faire l’objet d’une révocation par les associés et ainsi perdre son mandat social. S’il commet des erreurs de gestion et/ou des infractions, il est susceptible d’engager sa responsabilité personnelle (civile, pénale…).
Enfin, ses revenus ne sont pas toujours constants. Ils fluctuent généralement en fonction du niveau de l’activité. Plusieurs facteurs peuvent avoir un impact sur son niveau de vie (conjoncture économique, saisonnalité…). Cette situation peut générer du stress et le pousser à passer beaucoup de temps à sécuriser son activité, au détriment de sa vie personnelle…
Travailleur indépendant : le choix d’un statut
L’importance du choix d’un statut
Le statut choisi par le travailleur indépendant (TNS ou salarié) a des impacts importants sur le montant des cotisations sociales payé par l’entreprise et sur l’étendue de la couverture sociale dont bénéficie l’intéressé.
A revenus identiques, le TNS paie globalement beaucoup moins de charges sociales que l’assimilé salarié. En général, on estime que les cotisations sociales représentent approximativement 40-45% de la rémunération nette d’un TNS, contre 75-80% pour le dirigeant salarié. Pour certains, en revanche, les dividendes peuvent supporter les charges sociales.
En matière de protection sociale, le TNS n’est que très légèrement défavorisé. Il se constitue une retraite un peu moins importante que l’assimilé salarié et subi un délai de carence en cas d’accident du travail (indemnisation). Cela dit, l’économie réalisée au niveau des charges sociales lui permet de combler l’écart en souscrivant à des assurances privées.
Les critères du choix du statut
De nombreux paramètres doivent être intégrés dans la réflexion lors du choix du statut juridique de l’entreprise, pour prendre en compte le volet « social ». Voici les critères à étudier avant de faire un choix :
- De quelle couverture sociale le dirigeant/chef d’entreprise souhaite-t-il bénéficier ?
- Quel sera le niveau de revenus moyen du dirigeant/chef d’entreprise ?
- Qui détiendra le contrôle de la société, c’est-à-dire la majorité des droits de vote ?
- Le propriétaire de l’entreprise (associé) va-t-il aussi être son représentant (dirigeant) ?
- Quel budget l’entreprise est-elle prête à consacrer aux cotisations sociales ?
- Comment vont-être distribués les revenus (salaires et/ou dividendes) ?
Devenir travailleur indépendant : les formalités à accomplir
Pour devenir travailleur indépendant, il faut obligatoirement immatriculer l’entreprise sur un registre spécial et demander l’affiliation du dirigeant/chef d’entreprise à un régime de sécurité sociale (SSI ou régime général).
Pour cela, il faut accomplir plusieurs formalités légales. Leur ampleur dépend de la nature de l’activité (commerciale, artisanale, agricole…) et du statut juridique choisi (entreprise individuelle ou société).
Voici les parcours génériques à suivre pour immatriculer une entreprise en fonction de sa forme :
- Entrepreneurs individuels : une inscription auprès du CFE et une immatriculation au RCS ou RM.
- Entreprises individuelles à responsabilité limitée (EIRL) : une inscription auprès du CFE, une déclaration au CFE et une publication d’annonce légale.
- Société par actions simplifiée (SAS) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Société à responsabilité limitée (SARL) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Société anonyme (SA) : une rédaction des statuts et une immatriculation au RCS.
- Société en nom collectif (SNC) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Société civile (SC) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
*cet article a été écrit par un professionnel de l’industrie. Les recommandations et les informations présentées ici sont basées sur son expérience et son expertise.
Le travailleur indépendant est un dirigeant/chef d’entreprise qui exerce une activité pour son propre compte, en toute autonomie. Il décide lui-même de l’organisation qu’il va adopter pour répondre à la demande des clients de l’entreprise. Un travailleur indépendant bénéficie d’une importante liberté, mais aussi d’un statut particulier sur le plan social. Il est, en effet, considéré comme un non-salarié, ou assimilé à un salarié. Dans les deux cas de figure, il n’est pas un « salarié » à proprement parler.
Le travailleur indépendant : définition
Un travailleur indépendant est une personne qui exerce son activité économique (commerciale, agricole ou libérale) librement, en son nom et pour son propre compte. Il choisit son organisation administrative, fixe sa grille tarifaire et travaille avec les partenaires qu’il souhaite. On l’appelle également un « freelance ».
Contrairement au salarié, il n’est pas lié par un contrat de travail avec l’entreprise. Il n’existe pas de lien de subordination entre les deux. Un travailleur indépendant n’a pas de chef ni de supérieur hiérarchique. Il travaille en tout autonomie.
En général, on assimile les personnes suivantes à des travailleurs indépendants :
- Les dirigeants de sociétés commerciales, civiles ou agricoles (SA, SAS ou SASU, SARL ou EURL, SNC, SCI, SCS, SCA…),
- Les chefs d’entreprise (entreprises individuelles, entreprises individuelles à responsabilité limitée et micro-entreprises),
- Et toute autre personne immatriculée sur un registre spécialement prévu à cet effet (registre du commerce et des sociétés, répertoire des métiers, registre des agents commerciaux, etc.).
Les différents statuts de travailleurs indépendants
On oppose traditionnellement deux statuts de travailleurs indépendants : le statut de travailleur non-salarié (TNS) et le statut de travailleur assimilé salarié.
La forme juridique de l’entreprise ainsi que la répartition du capital social déterminent, le cas échéant, le statut applicable au mandataire social.
Les avantages du statut de travailleur indépendant
Le travailleur indépendant bénéficie d’une situation ultra-flexible. Il choisit ses horaires comme bon lui semble. Personne ne lui impose de cadre de travail. Par ailleurs, il ne doit rendre de compte à personne hormis aux associés, pour sa gestion. La liberté et l’autonomie représentent les principaux avantages du statut de travailleur indépendant.
Travailler pour soi, ce n’est pas la même chose que de travailler pour quelqu’un d’autre. Le travailleur indépendant peut, en pratique, gagner beaucoup plus d’argent qu’un salarié s’il est motivé et pleinement investi dans son aventure entrepreneuriale.
Les inconvénients du statut de travailleur indépendant
Le cadre dont bénéficie le travailleur indépendant, plus flexible, est toutefois un peu moins sécurisant, comparé à celui du salarié. Par exemple, il n’a pas droit aux allocations chômage en cas de perte d’emploi. Une allocation existe depuis 2019 (ATI) mais elle ne concerne, en pratique, que peu d’indépendants car les conditions à remplir sont nombreuses.
En matière de responsabilités, le travailleur indépendant n’est pas en reste. Il peut, sous certains conditions, faire l’objet d’une révocation par les associés et ainsi perdre son mandat social. S’il commet des erreurs de gestion et/ou des infractions, il est susceptible d’engager sa responsabilité personnelle (civile, pénale…).
Enfin, ses revenus ne sont pas toujours constants. Ils fluctuent généralement en fonction du niveau de l’activité. Plusieurs facteurs peuvent avoir un impact sur son niveau de vie (conjoncture économique, saisonnalité…). Cette situation peut générer du stress et le pousser à passer beaucoup de temps à sécuriser son activité, au détriment de sa vie personnelle…
Travailleur indépendant : le choix d’un statut
L’importance du choix d’un statut
Le statut choisi par le travailleur indépendant (TNS ou salarié) a des impacts importants sur le montant des cotisations sociales payé par l’entreprise et sur l’étendue de la couverture sociale dont bénéficie l’intéressé.
A revenus identiques, le TNS paie globalement beaucoup moins de charges sociales que l’assimilé salarié. En général, on estime que les cotisations sociales représentent approximativement 40-45% de la rémunération nette d’un TNS, contre 75-80% pour le dirigeant salarié. Pour certains, en revanche, les dividendes peuvent supporter les charges sociales.
En matière de protection sociale, le TNS n’est que très légèrement défavorisé. Il se constitue une retraite un peu moins importante que l’assimilé salarié et subi un délai de carence en cas d’accident du travail (indemnisation). Cela dit, l’économie réalisée au niveau des charges sociales lui permet de combler l’écart en souscrivant à des assurances privées.
Les critères du choix du statut
De nombreux paramètres doivent être intégrés dans la réflexion lors du choix du statut juridique de l’entreprise, pour prendre en compte le volet « social ». Voici les critères à étudier avant de faire un choix :
- De quelle couverture sociale le dirigeant/chef d’entreprise souhaite-t-il bénéficier ?
- Quel sera le niveau de revenus moyen du dirigeant/chef d’entreprise ?
- Qui détiendra le contrôle de la société, c’est-à-dire la majorité des droits de vote ?
- Le propriétaire de l’entreprise (associé) va-t-il aussi être son représentant (dirigeant) ?
- Quel budget l’entreprise est-elle prête à consacrer aux cotisations sociales ?
- Comment vont-être distribués les revenus (salaires et/ou dividendes) ?
Devenir travailleur indépendant : les formalités à accomplir
Pour devenir travailleur indépendant, il faut obligatoirement immatriculer l’entreprise sur un registre spécial et demander l’affiliation du dirigeant/chef d’entreprise à un régime de sécurité sociale (SSI ou régime général).
Pour cela, il faut accomplir plusieurs formalités légales. Leur ampleur dépend de la nature de l’activité (commerciale, artisanale, agricole…) et du statut juridique choisi (entreprise individuelle ou société).
Voici les parcours génériques à suivre pour immatriculer une entreprise en fonction de sa forme :
- Entrepreneurs individuels : une inscription auprès du CFE et une immatriculation au RCS ou RM.
- Entreprises individuelles à responsabilité limitée (EIRL) : une inscription auprès du CFE, une déclaration au CFE et une publication d’annonce légale.
- Société par actions simplifiée (SAS) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Société à responsabilité limitée (SARL) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Société anonyme (SA) : une rédaction des statuts et une immatriculation au RCS.
- Société en nom collectif (SNC) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Société civile (SC) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
*cet article a été écrit par un professionnel de l’industrie. Les recommandations et les informations présentées ici sont basées sur son expérience et son expertise.
Le travailleur indépendant est un dirigeant/chef d’entreprise qui exerce une activité pour son propre compte, en toute autonomie. Il décide lui-même de l’organisation qu’il va adopter pour répondre à la demande des clients de l’entreprise. Un travailleur indépendant bénéficie d’une importante liberté, mais aussi d’un statut particulier sur le plan social. Il est, en effet, considéré comme un non-salarié, ou assimilé à un salarié. Dans les deux cas de figure, il n’est pas un « salarié » à proprement parler.
Le travailleur indépendant : définition
Un travailleur indépendant est une personne qui exerce son activité économique (commerciale, agricole ou libérale) librement, en son nom et pour son propre compte. Il choisit son organisation administrative, fixe sa grille tarifaire et travaille avec les partenaires qu’il souhaite. On l’appelle également un « freelance ».
Contrairement au salarié, il n’est pas lié par un contrat de travail avec l’entreprise. Il n’existe pas de lien de subordination entre les deux. Un travailleur indépendant n’a pas de chef ni de supérieur hiérarchique. Il travaille en tout autonomie.
En général, on assimile les personnes suivantes à des travailleurs indépendants :
- Les dirigeants de sociétés commerciales, civiles ou agricoles (SA, SAS ou SASU, SARL ou EURL, SNC, SCI, SCS, SCA…),
- Les chefs d’entreprise (entreprises individuelles, entreprises individuelles à responsabilité limitée et micro-entreprises),
- Et toute autre personne immatriculée sur un registre spécialement prévu à cet effet (registre du commerce et des sociétés, répertoire des métiers, registre des agents commerciaux, etc.).
Les différents statuts de travailleurs indépendants
On oppose traditionnellement deux statuts de travailleurs indépendants : le statut de travailleur non-salarié (TNS) et le statut de travailleur assimilé salarié.
La forme juridique de l’entreprise ainsi que la répartition du capital social déterminent, le cas échéant, le statut applicable au mandataire social.
Les avantages du statut de travailleur indépendant
Le travailleur indépendant bénéficie d’une situation ultra-flexible. Il choisit ses horaires comme bon lui semble. Personne ne lui impose de cadre de travail. Par ailleurs, il ne doit rendre de compte à personne hormis aux associés, pour sa gestion. La liberté et l’autonomie représentent les principaux avantages du statut de travailleur indépendant.
Travailler pour soi, ce n’est pas la même chose que de travailler pour quelqu’un d’autre. Le travailleur indépendant peut, en pratique, gagner beaucoup plus d’argent qu’un salarié s’il est motivé et pleinement investi dans son aventure entrepreneuriale.
Les inconvénients du statut de travailleur indépendant
Le cadre dont bénéficie le travailleur indépendant, plus flexible, est toutefois un peu moins sécurisant, comparé à celui du salarié. Par exemple, il n’a pas droit aux allocations chômage en cas de perte d’emploi. Une allocation existe depuis 2019 (ATI) mais elle ne concerne, en pratique, que peu d’indépendants car les conditions à remplir sont nombreuses.
En matière de responsabilités, le travailleur indépendant n’est pas en reste. Il peut, sous certains conditions, faire l’objet d’une révocation par les associés et ainsi perdre son mandat social. S’il commet des erreurs de gestion et/ou des infractions, il est susceptible d’engager sa responsabilité personnelle (civile, pénale…).
Enfin, ses revenus ne sont pas toujours constants. Ils fluctuent généralement en fonction du niveau de l’activité. Plusieurs facteurs peuvent avoir un impact sur son niveau de vie (conjoncture économique, saisonnalité…). Cette situation peut générer du stress et le pousser à passer beaucoup de temps à sécuriser son activité, au détriment de sa vie personnelle…
Travailleur indépendant : le choix d’un statut
L’importance du choix d’un statut
Le statut choisi par le travailleur indépendant (TNS ou salarié) a des impacts importants sur le montant des cotisations sociales payé par l’entreprise et sur l’étendue de la couverture sociale dont bénéficie l’intéressé.
A revenus identiques, le TNS paie globalement beaucoup moins de charges sociales que l’assimilé salarié. En général, on estime que les cotisations sociales représentent approximativement 40-45% de la rémunération nette d’un TNS, contre 75-80% pour le dirigeant salarié. Pour certains, en revanche, les dividendes peuvent supporter les charges sociales.
En matière de protection sociale, le TNS n’est que très légèrement défavorisé. Il se constitue une retraite un peu moins importante que l’assimilé salarié et subi un délai de carence en cas d’accident du travail (indemnisation). Cela dit, l’économie réalisée au niveau des charges sociales lui permet de combler l’écart en souscrivant à des assurances privées.
Les critères du choix du statut
De nombreux paramètres doivent être intégrés dans la réflexion lors du choix du statut juridique de l’entreprise, pour prendre en compte le volet « social ». Voici les critères à étudier avant de faire un choix :
- De quelle couverture sociale le dirigeant/chef d’entreprise souhaite-t-il bénéficier ?
- Quel sera le niveau de revenus moyen du dirigeant/chef d’entreprise ?
- Qui détiendra le contrôle de la société, c’est-à-dire la majorité des droits de vote ?
- Le propriétaire de l’entreprise (associé) va-t-il aussi être son représentant (dirigeant) ?
- Quel budget l’entreprise est-elle prête à consacrer aux cotisations sociales ?
- Comment vont-être distribués les revenus (salaires et/ou dividendes) ?
Devenir travailleur indépendant : les formalités à accomplir
Pour devenir travailleur indépendant, il faut obligatoirement immatriculer l’entreprise sur un registre spécial et demander l’affiliation du dirigeant/chef d’entreprise à un régime de sécurité sociale (SSI ou régime général).
Pour cela, il faut accomplir plusieurs formalités légales. Leur ampleur dépend de la nature de l’activité (commerciale, artisanale, agricole…) et du statut juridique choisi (entreprise individuelle ou société).
Voici les parcours génériques à suivre pour immatriculer une entreprise en fonction de sa forme :
- Entrepreneurs individuels : une inscription auprès du CFE et une immatriculation au RCS ou RM.
- Entreprises individuelles à responsabilité limitée (EIRL) : une inscription auprès du CFE, une déclaration au CFE et une publication d’annonce légale.
- Société par actions simplifiée (SAS) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Société à responsabilité limitée (SARL) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Société anonyme (SA) : une rédaction des statuts et une immatriculation au RCS.
- Société en nom collectif (SNC) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Société civile (SC) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
*cet article a été écrit par un professionnel de l’industrie. Les recommandations et les informations présentées ici sont basées sur son expérience et son expertise.
Le travailleur indépendant est un dirigeant/chef d’entreprise qui exerce une activité pour son propre compte, en toute autonomie. Il décide lui-même de l’organisation qu’il va adopter pour répondre à la demande des clients de l’entreprise. Un travailleur indépendant bénéficie d’une importante liberté, mais aussi d’un statut particulier sur le plan social. Il est, en effet, considéré comme un non-salarié, ou assimilé à un salarié. Dans les deux cas de figure, il n’est pas un « salarié » à proprement parler.
Le travailleur indépendant : définition
Un travailleur indépendant est une personne qui exerce son activité économique (commerciale, agricole ou libérale) librement, en son nom et pour son propre compte. Il choisit son organisation administrative, fixe sa grille tarifaire et travaille avec les partenaires qu’il souhaite. On l’appelle également un « freelance ».
Contrairement au salarié, il n’est pas lié par un contrat de travail avec l’entreprise. Il n’existe pas de lien de subordination entre les deux. Un travailleur indépendant n’a pas de chef ni de supérieur hiérarchique. Il travaille en tout autonomie.
En général, on assimile les personnes suivantes à des travailleurs indépendants :
- Les dirigeants de sociétés commerciales, civiles ou agricoles (SA, SAS ou SASU, SARL ou EURL, SNC, SCI, SCS, SCA…),
- Les chefs d’entreprise (entreprises individuelles, entreprises individuelles à responsabilité limitée et micro-entreprises),
- Et toute autre personne immatriculée sur un registre spécialement prévu à cet effet (registre du commerce et des sociétés, répertoire des métiers, registre des agents commerciaux, etc.).
Les différents statuts de travailleurs indépendants
On oppose traditionnellement deux statuts de travailleurs indépendants : le statut de travailleur non-salarié (TNS) et le statut de travailleur assimilé salarié.
La forme juridique de l’entreprise ainsi que la répartition du capital social déterminent, le cas échéant, le statut applicable au mandataire social.
Les avantages du statut de travailleur indépendant
Le travailleur indépendant bénéficie d’une situation ultra-flexible. Il choisit ses horaires comme bon lui semble. Personne ne lui impose de cadre de travail. Par ailleurs, il ne doit rendre de compte à personne hormis aux associés, pour sa gestion. La liberté et l’autonomie représentent les principaux avantages du statut de travailleur indépendant.
Travailler pour soi, ce n’est pas la même chose que de travailler pour quelqu’un d’autre. Le travailleur indépendant peut, en pratique, gagner beaucoup plus d’argent qu’un salarié s’il est motivé et pleinement investi dans son aventure entrepreneuriale.
Les inconvénients du statut de travailleur indépendant
Le cadre dont bénéficie le travailleur indépendant, plus flexible, est toutefois un peu moins sécurisant, comparé à celui du salarié. Par exemple, il n’a pas droit aux allocations chômage en cas de perte d’emploi. Une allocation existe depuis 2019 (ATI) mais elle ne concerne, en pratique, que peu d’indépendants car les conditions à remplir sont nombreuses.
En matière de responsabilités, le travailleur indépendant n’est pas en reste. Il peut, sous certains conditions, faire l’objet d’une révocation par les associés et ainsi perdre son mandat social. S’il commet des erreurs de gestion et/ou des infractions, il est susceptible d’engager sa responsabilité personnelle (civile, pénale…).
Enfin, ses revenus ne sont pas toujours constants. Ils fluctuent généralement en fonction du niveau de l’activité. Plusieurs facteurs peuvent avoir un impact sur son niveau de vie (conjoncture économique, saisonnalité…). Cette situation peut générer du stress et le pousser à passer beaucoup de temps à sécuriser son activité, au détriment de sa vie personnelle…
Travailleur indépendant : le choix d’un statut
L’importance du choix d’un statut
Le statut choisi par le travailleur indépendant (TNS ou salarié) a des impacts importants sur le montant des cotisations sociales payé par l’entreprise et sur l’étendue de la couverture sociale dont bénéficie l’intéressé.
A revenus identiques, le TNS paie globalement beaucoup moins de charges sociales que l’assimilé salarié. En général, on estime que les cotisations sociales représentent approximativement 40-45% de la rémunération nette d’un TNS, contre 75-80% pour le dirigeant salarié. Pour certains, en revanche, les dividendes peuvent supporter les charges sociales.
En matière de protection sociale, le TNS n’est que très légèrement défavorisé. Il se constitue une retraite un peu moins importante que l’assimilé salarié et subi un délai de carence en cas d’accident du travail (indemnisation). Cela dit, l’économie réalisée au niveau des charges sociales lui permet de combler l’écart en souscrivant à des assurances privées.
Les critères du choix du statut
De nombreux paramètres doivent être intégrés dans la réflexion lors du choix du statut juridique de l’entreprise, pour prendre en compte le volet « social ». Voici les critères à étudier avant de faire un choix :
- De quelle couverture sociale le dirigeant/chef d’entreprise souhaite-t-il bénéficier ?
- Quel sera le niveau de revenus moyen du dirigeant/chef d’entreprise ?
- Qui détiendra le contrôle de la société, c’est-à-dire la majorité des droits de vote ?
- Le propriétaire de l’entreprise (associé) va-t-il aussi être son représentant (dirigeant) ?
- Quel budget l’entreprise est-elle prête à consacrer aux cotisations sociales ?
- Comment vont-être distribués les revenus (salaires et/ou dividendes) ?
Devenir travailleur indépendant : les formalités à accomplir
Pour devenir travailleur indépendant, il faut obligatoirement immatriculer l’entreprise sur un registre spécial et demander l’affiliation du dirigeant/chef d’entreprise à un régime de sécurité sociale (SSI ou régime général).
Pour cela, il faut accomplir plusieurs formalités légales. Leur ampleur dépend de la nature de l’activité (commerciale, artisanale, agricole…) et du statut juridique choisi (entreprise individuelle ou société).
Voici les parcours génériques à suivre pour immatriculer une entreprise en fonction de sa forme :
- Entrepreneurs individuels : une inscription auprès du CFE et une immatriculation au RCS ou RM.
- Entreprises individuelles à responsabilité limitée (EIRL) : une inscription auprès du CFE, une déclaration au CFE et une publication d’annonce légale.
- Société par actions simplifiée (SAS) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Société à responsabilité limitée (SARL) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Société anonyme (SA) : une rédaction des statuts et une immatriculation au RCS.
- Société en nom collectif (SNC) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
- Société civile (SC) : une rédaction des statuts, une publication d’annonce légale et une immatriculation au RCS.
*cet article a été écrit par un professionnel de l’industrie. Les recommandations et les informations présentées ici sont basées sur son expérience et son expertise.