Le véhicule hybride rechargeable (PHEV) : la meilleure transition avant le passage à l’électrique

Le véhicule hybride rechargeable (PHEV) : la meilleure transition avant le passage à l’électrique

Les véhicules hybrides rechargeables (VHR) sont devenus très populaires ces dernières années, offrant une solution intéressante pour ceux qui ne sont pas encore prêts à passer à une voiture électrique à part entière. Mais qu’est-ce qu’un VHR et pour qui est-il adapté ?

Qu’est-ce qu’un véhicule hybride rechargeable ?

Contrairement aux véhicules hybrides non rechargeables, les VHR sont capables de récupérer de l’énergie lors du freinage ainsi que de fonctionner à l’électricité grâce à une batterie rechargeable. Ils combinent un moteur thermique utilisant du carburant fossile et un moteur électrique. Cela leur permet de parcourir entre 50 et 100 km en mode tout électrique, avant de basculer sur le moteur thermique. Cette technologie leur confère une plus grande autonomie que les véhicules hybrides non rechargeables, mais ils sont aussi plus lourds que les véhicules thermiques ou électriques traditionnels.

Source: BMW

Quelles sont les promesses des VHR ?

Les constructeurs présentent les VHR comme “le meilleur des deux mondes” et ils tiennent en partie leurs promesses. Voici quelques avantages de ces véhicules hybrides rechargeables :

Des distances plus longues et plus de flexibilité

Grâce à leur double source d’énergie, les VHR peuvent parcourir des distances plus longues que les véhicules thermiques. En mode tout électrique, ils peuvent rouler plus de 50 km, ce qui en fait une option idéale pour les conducteurs urbains effectuant de courts trajets quotidiens et ayant besoin occasionnellement d’une plus grande autonomie.

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Un coût d’utilisation moindre

Même s’ils sont plus chers à l’achat que les véhicules thermiques, les VHR peuvent permettre des économies significatives à long terme. Par exemple, la consommation de carburant d’un VHR Peugeot 3008 est d’environ 1,4 L/100 km, tandis qu’un modèle essence consomme environ 6,4 L/100 km. Sur une distance annuelle de 20 000 km, cela représente une économie d’environ 1960 € en carburant. De plus, les coûts liés à la recharge de la batterie sont relativement faibles si le véhicule est rechargé à domicile.

Quelles sont les réalités auxquelles les VHR sont confrontés ?

Bien que les VHR offrent de nombreux avantages, ils ne conviennent pas à tous les types d’utilisation. Voici quelques réalités à prendre en compte avant d’opter pour un VHR :

Un prix d’achat élevé

Les VHR ont un coût d’achat plus élevé que les véhicules thermiques traditionnels. Comptez en moyenne entre 5 000 € et 10 000 € de plus pour un VHR neuf. Bien que cet investissement initial puisse être compensé par des économies à long terme, il est difficile d’amortir complètement ce surcoût, surtout si le véhicule n’est pas utilisé de manière optimale.

Une surconsommation de carburant possible

Les VHR ont tendance à consommer plus de carburant que les véhicules thermiques ou électriques en raison de leur poids supplémentaire. De plus, une utilisation inadaptée peut entraîner une surconsommation importante. Par exemple, une étude a montré que la consommation réelle de carburant des VHR était en moyenne deux à quatre fois plus élevée que celle annoncée par les constructeurs. Il est donc important d’adapter sa conduite et de recharger régulièrement la batterie pour optimiser la consommation.

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En conclusion, les VHR sont une excellente option pour ceux qui effectuent principalement des trajets urbains ou périurbains de moins de 50 km. Ils offrent une plus grande flexibilité que les véhicules thermiques tout en permettant des économies significatives à long terme. Cependant, il est important de prendre en compte les réalités de l’utilisation d’un VHR, notamment le prix d’achat plus élevé et la possibilité de surconsommation de carburant.