Le voyage Budapest-Bamako 2022 : Comment j’ai appris à arrêter de m’inquiéter et à aimer les inconnus

Budapest to Bamako 2022.  Or how I learned to stop worrying and love the strangers.

Bonjour les amis ! Aujourd’hui, je vais vous raconter une histoire incroyable, celle de mon voyage de Budapest à Bamako en 2022. Un périple mémorable où j’ai appris à me détacher de mes soucis et à trouver l’amour des inconnus. Attachez vos ceintures, ça va être passionnant !

Le départ pour le Maroc

Tout a commencé lorsque nous sommes arrivés au Maroc… occasion-camping-car-murate-pamier

Après avoir débarqué au port à 18h15, il nous a fallu encore attendre jusqu’à 19h00 voire 20h00 pour pouvoir enfin prendre la route. Nous sommes officiellement en Afrique !

À la douane, nous avons rencontré quelques petits problèmes. D’abord, ils ont voulu vérifier notre carte papier, mais le responsable est parti sans apporter les corrections nécessaires. Ensuite, nous avons dû obtenir une “petite carte” pour pouvoir conduire au Maroc. Heureusement, tout s’est réglé rapidement.

Aventure à Tanger

Tanger n’est qu’à une heure de route, mais il faut être prêt à affronter une conduite en mode “Koweït” pour traverser la ville. Feux rouges optionnels, ne perdez pas d’élan et “la loi du plus fort” règne ici. Après avoir vécu quelques années à Tanger, j’étais dans mon élément.

Sur notre trajet, nous avons fait une pause pour changer de l’argent et acheter une carte SIM. Parlons d’ailleurs de notre stratégie en matière de cartes SIM.

Chaque pays que nous traversons nécessite une carte SIM différente pour nos téléphones. Nous le savions à l’avance, c’est pourquoi nous avons emporté un téléphone supplémentaire (pas très performant) pour en faire un hotspot mobile. L’amie de Katka nous l’a prêté, et c’est là que se trouve la carte SIM. Nous nous connectons tous à ce hotspot et avons tous accès à Internet. Plus besoin d’acheter 20 cartes SIM ni de recharger les données 20 fois.

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Malheureusement, rien ne se passe jamais aussi facilement, mais j’y reviendrai plus tard.

Arrivée au campement

Nous sommes enfin arrivés au campement vers 21h00 ou 22h00, il faisait déjà nuit. Les discussions sur WhatsApp allaient bon train à propos de la colline que nous devions escalader pour rejoindre le campement. D’après les rumeurs, seuls un Unimog et un autre véhicule tout-terrain ont réussi à monter. Cela me paraissait étrange, car le “camp” était en plein centre-ville. Mais j’ai accepté le défi, c’est ce pour quoi nous étions venus !

Quand nous sommes arrivés à la colline, j’ai compris ce qu’ils voulaient dire. C’était la PENTE la plus raide et la plus droite que j’aie jamais vue sur une route goudronnée. Eh bien, si un Unimog peut le faire…

J’ai sérieusement envisagé de passer en basse vitesse sans activer les roues avant pour y parvenir. Je pensais que cela aiderait le camion à monter sans problème, mais finalement ce n’était pas nécessaire. J’ai dû dire plusieurs fois au camion de se calmer, car il avait envie de FONCER à toute allure sur cette colline.

Quand nous sommes arrivés au “camp”, ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais… C’était plutôt un “parking de complexe touristique” et il y avait bien plus de monde que juste “un Unimog et un autre véhicule tout-terrain”. Il y avait tellement peu de place que nous avons dû nous garer au premier endroit disponible et continuer à pied pour trouver un endroit où monter nos tentes. Ce n’était pas génial.

De retour au camp, Katka avait trouvé un emplacement juste à l’avant qui comportait une petite bande d’herbe où nous pouvions planter nos tentes. L’endroit où j’avais garé mon camion se trouvait en contrebas de l’endroit où nous devions garer les véhicules. Lorsque j’ai essayé de faire marche arrière, je me suis retrouvé à faire patiner mes pneus ! (Nous commençons bien). Ne voulant pas activer les roues motrices pour une chose aussi ridicule, j’ai simplement avancé un peu puis j’ai recommencé. Ça a marché et nous avons réussi à positionner les véhicules de manière à nous protéger de tout ce qui pourrait passer en pleine nuit. Je dois dire que pour une première expérience avec notre équipement de camping, ce n’était pas amusant de le faire dans le noir. Katka a joué le rôle de notre “lampe de campement”, car nous n’avions que nos lampes frontales à disposition :

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Avec le campement installé, nous étions tous épuisés à cause de l’heure tardive. Un employé du lieu est venu nous informer que nous devions payer une petite somme (je crois que c’était 10 $) au guichet pour l’emplacement de la tente. Misha de l’équipe Slow-Vakia a protesté (elle dit qu’ils n’ont pas eu à payer l’année dernière), mais je n’avais pas l’énergie pour me disputer avec qui que ce soit. Je me suis simplement dirigé vers le guichet et j’ai payé.

En passant, je suis tombé sur un camion de pompier dont la porte arrière était ouverte. Les gars à l’intérieur étaient assis sur les banquettes le long des parois et se servaient des gobelets. Si je devais choisir un moment où j’ai réalisé que j’avais complètement mal planifié ce voyage, ce serait celui-ci.

Dans le bureau, j’ai rencontré une mère britannique et ses deux enfants. Ses enfants devaient avoir entre 5 et 7 ans et ils étaient là derrière le comptoir pour faire semblant d’être des “employés”. Ils ont pris mon argent, m’ont donné un reçu et m’ont demandé si j’avais moi-même des enfants. “Oui !” ai-je répondu, “j’ai deux garçons”. Ils m’ont donné un ballon bleu pour chaque enfant. J’ai mis ces ballons dans ma poche de veste.

La mère a expliqué qu’ils parcourent généralement l’Europe en camping-car et passent leur temps à voyager là-bas, mais en raison du Brexit, ils doivent passer 45 jours en dehors du continent de temps en temps. Ils ont donc choisi de passer un peu de temps ici !

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Cool !

À ce moment-là, mon équipe et l’équipe Slow-Vakia me dépassent et disent qu’ils vont à la piscine pour manger. Je les rejoins, et l’équipe roumaine nous rejoint un peu plus tard.

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Nous avons dîné des shawarmas. C’était bon, mais il a fallu beaucoup de temps pour avoir une petite portion qui n’était pas très rassasiante. Je dois dire que c’était agréable d’avoir le wifi pour pouvoir me mettre à jour sur les réseaux sociaux et envoyer des messages à Mme Hongrie et à la bande. Mais une chose nous a frappés, de temps en temps, ce téléphone que nous utilisons comme hotspot nous déconnecte tous d’Internet. Quand cela arrive, Katka doit se reconnecter et reconnecter tout le monde… Tant pis.

Comme il était déjà très tard, nous avons décidé de retourner vers les tentes pour boire un verre avant de nous coucher (toute la bière servie ici était sans alcool). Demain, nous avons une longue route devant nous.

Voilà pour notre première journée de notre voyage de Budapest à Bamako. C’était déjà palpitant, mais la suite est encore plus passionnante ! Restez à l’écoute pour la suite de nos aventures extraordinaires.

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