L’entretien : le duel électrique vs thermique

L’entretien : le duel électrique vs thermique

Il est bien connu que les véhicules électriques demandent moins d’entretien que les véhicules thermiques. Selon une étude menée par Deloitte Global Automotive Consumer Study, cela est même considéré comme l’une des trois principales raisons de choisir un véhicule électrique. Mais qu’en est-il vraiment ?

La simplicité mécanique et la longévité de la batterie d’un véhicule électrique font qu’il nécessite un entretien moins fréquent et plus adapté. Exit la surveillance du moteur, de l’embrayage, de la boîte de vitesses, des bougies d’allumage et du système d’injection… Tandis qu’un modèle thermique peut comporter plus de 1 000 pièces potentiellement remplaçables, une voiture électrique en compte seulement une vingtaine.

Une révision simplifiée pour l’électrique

Un point essentiel à vérifier sur un véhicule électrique est l’état de sa batterie. Cependant, cela ne nécessite pas de rendez-vous en concession. Le diagnostic peut être effectué en ligne, via des applications propriétaires des constructeurs ou des applications généralistes. Si cette vérification est réalisée une fois par an, un véhicule électrique aura besoin d’une visite en garage pour l’entretien en moyenne tous les 30 000 kilomètres (comparé à une fréquence comprise entre 10 000 et 30 000 kilomètres pour un moteur thermique diesel, essence ou hybride). Cela se traduit par des économies substantielles. Pas de vidange, pas de lubrification du moteur, pas de changement de bougies, de courroie de distribution ou d’accessoires, sans oublier une usure moindre des pièces telles que les plaquettes de freins : l’entretien est plus simple. De plus, le moteur de traction électrique réduit considérablement le nombre de pièces mécaniques en mouvement et donc le risque de pannes. À contrario, un moteur thermique est composé de nombreuses pièces en friction et est donc davantage sujet à l’usure et à la détérioration avec le temps. Enfin, les plaquettes de freins durent plus longtemps car elles sont moins sollicitées lors du freinage : le moteur électrique et son système de récupération d’énergie prennent le relai pour recharger la batterie tout en ralentissant le véhicule.

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Un contrôle technique moins onéreux pour les véhicules thermiques

Après le premier contrôle technique, qui doit être effectué quatre ans après la mise en circulation du véhicule électrique, les suivants doivent être réalisés tous les deux ans. Ces contrôles incluent davantage de points de vérification et sont donc plus coûteux pour un véhicule électrique que pour un véhicule thermique. En plus des 133 points de contrôle pour un véhicule thermique, il faut ajouter onze points pour un véhicule électrique, liés à la motorisation électrique :

  • La batterie de traction
  • Le coffre à batterie de traction
  • Les orifices d’aération
  • Le câble de charge
  • Les câblages et connecteurs haute tension
  • La prise de recharge
  • La protection de la prise (trappe)
  • Les tresses de masse et leurs fixations
  • Le dispositif anti-démarrage
  • La continuité de masse
  • Les équipements électriques et électroniques haute tension

Le surcoût s’explique donc non seulement par la durée plus longue de l’intervention, mais également par sa technicité nécessitant la compétence d’un contrôleur spécialisé.

Des pneumatiques adaptés à l’électrique

Les pneus doivent être adaptés aux spécificités des véhicules électriques. D’une part, ils doivent pouvoir supporter le poids supplémentaire de la batterie. D’autre part, ils doivent pouvoir supporter les transferts de charge plus intenses qu’avec un véhicule thermique, qui se produit lorsque vous appuyez fortement sur l’accélérateur et que la puissance maximale du moteur est sollicitée. Les pneus d’un véhicule électrique doivent également être conçus pour réduire les bruits de roulement, être plus résistants à l’usure et offrir une faible résistance au roulement afin de réduire la consommation d’énergie.

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En utilisant des pneus spécifiques aux véhicules électriques, il est donc possible de réaliser des économies d’entretien supplémentaires.

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