L’épilateur à lumière pulsée hors catégorie

L’épilateur à lumière pulsée hors catégorie

L’épilateur à lumière pulsée E-One est unique en son genre. Il ne fait pas partie du tableau comparatif des autres épilateurs à lumière pulsée en raison de son protocole d’utilisation spécifique. Selon le fabricant, il est recommandé de réaliser 10 à 12 séances étalées sur une période d’un an et demi à deux ans, soit une séance toutes les 6 à 8 semaines. Notre équipe a adapté le protocole en effectuant les traitements uniquement au jour 0 et au jour 56. Les mesures, quant à elles, ont été prises aux mêmes intervalles que pour les autres appareils, ce qui nous permet de comparer les résultats de l’E-One avec les autres appareils du test.

Des performances remarquables

En termes de performances, l’E-One se distingue nettement des autres appareils d’épilation à lumière pulsée destinés à un usage domestique. C’est pourquoi nos volontaires l’ont particulièrement apprécié. Bien sûr, l’épilation peut être douloureuse, mais c’est le prix à payer pour obtenir de meilleurs résultats. Après seulement deux séances, les effets sont clairement visibles. Il se rapproche le plus des appareils utilisés en institut, ce qui explique son positionnement tarifaire.

Les résultats chiffrés de l’E-One

Au jour 14, avec une puissance minimale, le diamètre des poils et la densité de poils montrent une légère tendance à la diminution. La vitesse de repousse est également significativement réduite.

Au jour 28, même sans aucun traitement supplémentaire, nous constatons une diminution sur tous les paramètres. Si nous devions évaluer l’E-One à ce stade, il obtiendrait 2 étoiles (bon) alors que les autres épilateurs du test n’obtiennent pas plus d’1 étoile (moyen). Il est également le seul à agir efficacement sur le diamètre du poil. Avec un seul traitement, il est déjà plus performant que tous les autres appareils après deux séances.

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Les mesures prises aux jours 42 et 56 montrent une stagnation, voire une augmentation de tous les paramètres. À ce stade, il est nécessaire d’attendre la deuxième séance pour tirer une conclusion.

Après la deuxième séance (jour 70), nous constatons une nouvelle diminution, en particulier sur la densité et la vitesse de repousse. Les spécialistes estiment qu’à 3 mois, une diminution encore plus importante aurait été observée. Cependant, notre test étant limité à 2 mois et demi, nous ne pouvons rien affirmer au-delà de cette période.

Comparaison entre l’épilation à la cire et l’E-One

Le fabricant de l’E-One a réalisé une étude sur une période d’un an, comparant l’utilisation de la cire à celle de l’E-One sur la zone des aisselles. Cette étude, publiée en 2010 dans le Journal of Cosmetic Dermatology, a inclus 63 volontaires de phototypes II à IV. Les résultats semblent concluants.

L’étude clinique du fabricant conclut qu’après un an, une diminution durable de la pilosité a été observée. Elle souligne également que l’épilateur E-One est mieux toléré que la cire, induisant moins d’effets secondaires indésirables.

D’après les auto-évaluations des utilisatrices, l’E-One a été plébiscité. Par exemple, 92% des femmes sont satisfaites de son efficacité dès la première utilisation. Il est largement en avance par rapport aux autres appareils. Concernant le ralentissement de la repousse du poil, il est au même niveau que Silk’n avec 92%, et plus de 93% des panélistes estiment que son utilisation réduit la pilosité. Ces résultats confirment les mesures réalisées.

Ergonomie

En termes d’ergonomie, l’E-One est imposant, surtout par rapport à ses concurrents. La configuration avant l’utilisation peut être longue et complexe. La sélection des paramètres à l’écran n’est pas toujours intuitive, ce qui peut dérouter les utilisatrices. Par exemple, le choix de la taille du poil, du phototype et la validation des 5 consignes de sécurité sont nécessaires avant de commencer le traitement. Bien que cela soit important pour la sécurité, cela peut être fatigant à l’usage.

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Il peut arriver qu’il soit nécessaire d’appuyer fermement sur la peau pour activer le flash. De plus, la présence de gel rend la surface glissante et l’appareil est jugé très bruyant. En revanche, l’E-One offre la plus grande surface de traitement possible (6 cm²).

Sécurité

En ce qui concerne la sécurité, il est possible de déclencher le flash de l’E-One même si la sonde n’est qu’à moitié en contact avec la peau. Nous avons testé la facilité de déclenchement du flash en touchant simplement les détecteurs sans contact direct avec la peau. Le système de l’E-One est moins sécurisé, car il suffit d’enclencher la gâchette et d’appuyer sur le bouton pour déclencher le flash. Les autres appareils sont équipés de plusieurs détecteurs de contact autour de l’écran, rendant plus difficile le déclenchement du flash par simple positionnement des doigts. Cependant, après 2 mois et demi de test, le filtre UV de la lampe reste quasiment intact.

Les étapes de sécurité à valider avant de commencer le traitement permettent une utilisation sûre de l’appareil, en évitant les projections d’eau, en prenant les précautions nécessaires, en indiquant les contre-indications et en portant des lunettes. Cependant, les utilisatrices ont trouvé cette procédure laborieuse.

L’E-One ne dispose pas d’un détecteur de phototype proprement dit. C’est à l’utilisateur de sélectionner sur l’écran sa pigmentation. En fonction du choix, l’intensité lumineuse sera ajustée. La présentation des niveaux de pigmentation peut être difficile à comprendre pour certaines personnes. Enfin, comme mesure de sécurité supplémentaire, il est possible de configurer un code au démarrage de l’appareil.

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Note: Cet article est basé sur l’article original en français. Les images ont été utilisées à des fins illustratives.